↧
THE BOY WAS ADDED OVER THE YOUNG GIRL. LE PETIT GARÇON A ÉTÉ SUPERPOSÉ Á LA JEUNE FILLE
↧
DIVUNGUI JOINS THE OPPOSITION FRONT. DIVUNGUI REJOINT LE FRONT DE L’OPPOSITION
English Version
The former Vice President to Omar Bongo, Didjob Divungui Di Ndinge, in a declaration of 6 December 2014, announced his decision to join along with his party, the Front of the Opposition. A political position that strengthens the opposition in the southern region of the Ngounié and Nyanga.
To be continued in our next posts
Version Française
L’ancien Vice-Président d’Omar Bongo, Didjob Divungui Di Ndinge, dans une déclaration dite du 6 Décembre 2014, a annoncé sa décision de rejoindre avec sa formation politique, le Front de l’Opposition. Un positionnement politique qui renforce l’opposition dans la région sudiste de la Ngounié et de la Nyanga.
Affaire à suivre dans nos prochains billets
↧
↧
JEAN EYEGHE NDONG ON AFRICA 24. JEAN EYEGHE NDONG SUR AFRICA 24
↧
THE WEEKLY DRIVELS BY ALAIN CLAUDE BILIÉ BI NZÉ. LES ÉLUCUBRATIONS HEBDOMADAIRES D’ALAIN CLAUDE BILIÉ BI NZÉ
English version
Responding to a reporter asking him his opinion on the absence of members of the opposition at the inauguration ceremony of the Omar Bongo’s mausoleum, the Presidential Spokesman said the following error:
"First, when we speak of Republic, the Republic does not include political parties; the Republic is the institutions."
It is Jean Jaures, one of the great thinkers of the Democratic Republic, who would be turning in his shroud listening Alain Claude Bilié Bi Nzé. The poor Spokesman of the Presidency seems to have forgotten the principles, meaning the canons of a Democratic Republic, which are:
The rule of law, universal suffrage, civil liberties (freedom of movement, freedom of opinion, freedom of expression, freedom of association, freedom of assembly, freedom of demonstration, etc.)
The fundamental principle of the modern Republic was defined by Abraham Lincoln on 9 Nov. 1863 in Gettysburg: a government of the people, by the people and for the people. It turns out that this quote is reflected in Article 2 of the French Constitution of the Fifth Republic. In Article 3, the same constitution says that the national sovereignty belongs to the people who exercise it through their representatives. And Article 4 of this constitution shuts up Alain Claude Bilié Bi Nzé in stating that: "Political parties and groupings contribute to the exercise of suffrage. They form and exercise their activities freely. "
Dear readers, you understand that in its basic definition, there is no Democratic Republic without political parties; therefore, the political parties are one of the components needed for a Democratic Republic to exist and to say that the Republic does not apply to political parties, is one more idiocy said by that Spokesman.
Alain Claude Bilié Bi Nzé seems to have poorly absorbed his philosophy courses, because what he is talking about, or is awkwardly trying to articulate, is the concept called "Plato's Republic." Indeed, through his theory of natures made to rule, Plato had spoken so highly controversially of a Republic in which, to some were destined to control the city, and others not to touch it and to submit to that order. This theory has been challenged by hundreds of great philosophers, including René Descartes who will say that "common sense is the best shared thing" and therefore there would be no supreme beings with common sense and others condemned to be under their domination.
In a Democratic Republic, the people's will, which owns the sovereignty, is expressed by the parliamentary mechanisms, knowing that these parliamentarians are the elected representatives of the people. So it is those MPs who ensure that the government faithfully executes popular policies approved by the universal suffrage that brought the government to power. These parliamentarians are elected through their political parties and so it is these political parties that are at the heart of the functioning of the Republic as they are the intermediaries between the people and the government. It is therefore incorrect to say that the Republic only concerns the institutions and not the political parties, as awkwardly said by Alain Claude Bilié Bi Nzé because if the parliament is an institution, its members get there to represent the people through political parties platform-based elections. There is no Democratic Republic without political parties. A republican ceremony is one that includes all political tendencies and excludes no one. The Republic is inclusive and not exclusive. To say that political parties are excluded from the Republic is nonsense.
Again, Alain Claude Bilié Bi Nzé would have benefited from being more careful before saying this nonsense. But in his next press conference, he will tell others nonsense, and we will call him on that.
Version française
Répondant à un journaliste lui demandant son avis sur l’absence des membres de l’opposition à la cérémonie d’inauguration du mausolée Omar Bongo, le porte-parole de la Présidence a lâché l’énormité qui suit :
«D’abord, quand on parle de République, la République n’inclue pas les partis politiques; la République c’est les institutions»
C’est Jean Jaurès, l’un des grands penseurs de la République Démocratique, qui se retournerait dans son linceul en écoutant Alain Claude Bilié Bi Nzé. Le pauvre Porte-Parole de la Présidence semble avoir oublié les principes, c'est-à-dire les canons d’une République Démocratique qui sont :
L’État de droit, le suffrage universel, les libertés publiques (liberté d'aller et venir, liberté d'opinion, liberté d'expression, liberté d'association, liberté de réunion, liberté de manifestation, etc.)
Le principe fondamental de la République moderne fut défini par Abraham Lincoln le 9 Novembre 1863 à Gettysburg: un gouvernement du peuple, par le peuple et pour le peuple. Il se trouve que cette citation est aussi reprise dans l’article 2 de la Constitution française de la Cinquième République. Dans son article 3, cette même constitution dit que la souveraineté nationale appartient au peuple qui l'exerce par ses représentants. Et l’article 4 de cette constitution vient clouer le bec à Alain Claude Bilié Bi Nzé en stipulant que: «Les partis et groupements politiques concourent à l'expression du suffrage. Ils se forment et exercent leur activité librement.»
Chers lecteurs, vous aurez compris que dans sa définition fondamentale, il n’y ait pas de République Démocratique sans partis politiques; par conséquent, les partis politiques sont une des composantes nécessaires à la République Démocratique et dire que la République ne concerne pas les partis politiques, est une idiotie de plus débitée par ce Porte-Parole.
Alain Claude Bilié Bi Nzé semble avoir très mal assimilé ses cours de philosophie, car ce dont il parle, ou essaie maladroitement d’articuler est le concept dit de «La République de Platon». En effet, à travers sa théorie des natures faites pour commander, Platon avait de manière fort controversée parlé d’une République dans laquelle, aux uns il revient de commander la cité, et aux autres de ne pas y toucher et de se soumettre à celui qui commande. Cette théorie a été battue en brèche par des centaines de grands philosophes, dont René Descartes qui viendra dire que "le bon sens est la chose la mieux partagée" et que par conséquent il n’y aurait pas d’êtres suprêmes dotés de bons sens et d’autres condamnés à être sous leur domination.
Dans une République Démocratique, la volonté du peuple, à qui appartient la souveraineté, est exprimée par les mécanismes parlementaires, sachant que ces parlementaires sont les élus de ce peuple. Ce sont donc ces parlementaires qui veillent à ce que le gouvernement exécute fidèlement les orientations populaires approuvées par le suffrage universel ayant porté ce gouvernement au pouvoir. Ces parlementaires se font élire via leurs formations politiques et ce sont donc ces partis politiques qui sont au cœur du fonctionnement de la République car ils sont les intermédiaires entre le peuple et le gouvernement. Il est donc incorrect de dire que la République ne concerne que les institutions et non les partis politiques, comme l’a maladroitement dit Alain Claude Bilié Bi Nzé, car si le parlement est une institution, ses membres y arrivent pour représenter le peuple via des élections à base de plateforme de partis politiques. Il n’y a donc pas de République Démocratique sans partis politiques. Une cérémonie républicaine en est une qui inclue toutes les tendances politiques, et n’exclue personne. La République est inclusive et non exclusive. Dire que les partis politique sont exclus de la République est un non-sens !
Encore une fois, Alain Claude Bilié Bi Nzé aurait gagné à être plus prudent avant de dire cette bêtise. Mais dans sa prochaine conférence de presse, il en dira d’autres, et nous le lui rappellerons.
↧
DIVUNGUI’S DECLARATION. LA DECLARATION DE DIVUNGUI
↧
↧
THE REPORT OF THE OPPOSITION CONGRES IN PARIS. LE RAPPORT DU CONGRÈS DE L’OPPOSITION À PARIS
English Version
Given the urgency of its publication, we have not yet translated this report into English. Please if you would like to receive a translation, send us an email and we will send it to you in the coming days.
Version française
Pour lire le contenu du rapport, cliquer ici
↧
JEAN PING ASKS ALI BONGO TO GET LOST. JEAN PING DEMANDE À ALI BONGO D’ALLER VOIR AILLEURS!
English version
Here is in a written format, the full interview that Jean Ping granted to Radio France Internationale (RFI) on 6 December 2014.
Several Gabonese opposition parties, with the diaspora, the civil society or trade unions, are meeting since yesterday until Sunday, in a Congress for change. An initiative to have an exchange of ideas and projects aimed at denouncing the excesses of President Bongo, including blocking his road to the 2016 election. Among the personalities present, there is Jean Ping. Former Gabonese Foreign Minister and former President of the African Union Commission, he is still viewed as one of the most vocal opponent of Ali Bongo.
RFI: You had some pretty virulent words vis-à-vis President Ali Bongo, the Head of State said that you had only hate for him and his party. What do you answer to him today?
Jean Ping: I have no hate against anyone, I do not hate, I just think he is incapable and that he better get lost, that’s all. He is traveling all the time and he leaves the power under a kind of regency that the Gabonese call the Foreign Legion and that has sparked a stir suggesting xenophobia hints. It is not at all the case, we must call a cat, a cat; a dog, a dog; that's all.
RFI: Comment comptez-vous incarner le renouveau alors que vous-même êtes issu de l’ancien système ?
Jean Ping: Have you asked this question to Macky Sall, who was Wade’s Prime Minister, who has set up a democracy? Have you asked this question in Burkina Faso, to former Compaore’s Ministers, who are putting in place a real democracy? I served in that time, a system which, in my opinion, met the criteria that I had for the country. I may have been mistaken, but I do not regret it. Times have changed dramatically. And the regime thinks that it can make Gabon enter history backwards, by re-instituting a dictatorship. In circumstances like that, as elsewhere, there remains only the street. Today, it is the era of democracy; it is not that of the return to the plundering of the country's resources, that's it! Africa was at the beginning of its independence, everywhere, in one-party regimes, dictatorships, because it was believed at the time that was necessary to create a nation. For this we had states but not nations. The results have been catastrophic! Those who do not understand that only have to take a hike. Me, I understand that, I have understood.
RFI: You've been in the same government than Ali Bongo, you were a member of his family as a brother in law, what do you think of the findings of the latest book by Pierre Péan who says that he was adopted?
Jean Ping: It's true that I have had two children with his sister, but I do not consider him a brother in law. Do you have papers that show that I was his brother in law? Do you think that the fact of having a child means you have family and blood ties with that family? Do you need to accept anything from anyone because you would have been of the same family? That's what the regime says to feel good about itself, but I have nothing to do with him or his family.
RFI: It is a good thing that you talked about documents, precisely Pierre Péan in his book has advanced a number of conclusions about his supposed adoption, what do you think of this book?
Jean Ping: But the Gabonese have been talking about it for ten years. We have a colleague called Luc Bengone Nsi who did a book about it and what Péan said today was demonstrated by Mr. Bengone Nsi. We have filed complaints. The first is against the mayor of the 3rd district of Libreville, who issued a false document, no one doubts this. The second complaint: Mr. Ali Bongo has used this false document for his candidacy for the presidency in 2009, so there was forgery and use of forgery, it is indisputable. Other colleagues of the UPG have filed another complaint, a third therefore, to request the destitution of the head of state. So you tell me that Le Monde recently published an article. I assure you categorically that Le Monde has been either influenced or manipulated or deceived.
RFI: So the civil status document published by Le Monde, which would prove that Ali Bongo wass born in Brazzaville in 1959, son of Omar Bongo and Josephine, for you it is also a fake?
Jean Ping: I tell you that this is a new fake document! Go to Brazzaville to inquire, go to Nantes; it's a fake.
RFI: Regarding this adoption story, did you yourself have doubts since you have known him for a long time?
Jean Ping: Me, I just think that when I arrived in Gabon, I did not ask questions, I saw what I saw and for me it was not a problem until the doubt started to come until today, we have convictions. Why has he produced a fake? And we are asking him very simple things, all he has to do is a DNA test, why does he refuse? It might shut up the opposition, saying "this is my DNA!" There is something fishy.
RFI: the Burkina Faso's case is much discussed in Africa, do you think that it could also affect Gabon and serve as an example?
Jean Ping: we cannot transpose the case of a country to another automatically. I want to say that Hollande was loud and clear in Dakar, he warned a number of countries. Usurpation is over.
RFI: Yet President Bongo said that the Constitution will not be touched; so will there be no term limits?
Jean Ping: Dakar was also about the respect of democratic rules and when he spoke about Tunisia, it was not about a constitutional amendment.
Version française
Voici l’intégralité manuscrite de l’interview qu’a accordé Jean Ping à Radio France Internationale (RFI), le 6 décembre 2014.
Plusieurs partis de l'opposition gabonaise, de la diaspora, de la société civile ou encore de syndicats sont réunis depuis hier et jusqu'à dimanche, autour d'un Congrès pour l'alternance. Une initiative pour échanger idées et projets en vue de dénoncer les dérives du président Bongo, et notamment lui barrer la route à l'élection de 2016. Parmi les personnalités présentes, figure Jean Ping. Ancien ministre gabonais des Affaires étrangères, et ex-président de la Commission de l'Union africaine, il s'impose toujours comme l'un des plus virulents opposants à Ali Bongo.
RFI : Vous avez eu des propos assez virulents vis-à-vis du président Ali Bongo, le chef de l’Etat a dit que vous n’aviez que de la haine pour lui et son parti. Qu’est-ce que vous lui répondez aujourd’hui ?
Jean Ping : Je n’ai de haine vis-à-vis de personne, je n’ai pas de haine, je pense simplement qu’il est incapable et qu’il fallait mieux d’aller se voir voir ailleurs, c’est tout. Il est tout le temps en voyage et il laisse le pouvoir à une sorte de régence que les Gabonais ont appelé la Légion étrangère et qui a suscité des remous en parlant de relents de xénophobie. Ce n’est pas du tout le cas, il faut appeler un chat, un chat, un chien, un chien, c’est tout.
RFI: Comment comptez-vous incarner le renouveau alors que vous-même êtes issu de l’ancien système ?
Jean Ping : Avez-vous posé cette question à Macky Sall, qui était le Premier ministre de Wade, et qui a mis en place une démocratie ? Avez-vous posé cette question au Burkina Faso, aux anciens ministres de Compaoré, qui sont en train de mettre en place une véritable démocratie ? J’ai servi à cette époque-là, un régime qui, d’après moi, répondait aux critères que je me faisais du pays. Je me suis peut-être trompé, mais je ne le regrette pas. Les temps ont radicalement changé. Et le pouvoir pense qu’il peut faire entrer le Gabon dans l’histoire à reculons, en restaurant la dictature. Dans des circonstances comme ça, partout ailleurs, il ne reste que la rue. Aujourd’hui, c’est l’aire de la démocratie, ce n’est pas celle du retour au pillage des ressources du pays, c’est fini ! L’Afrique a été au début de son indépendance, partout, sous des régimes de parti unique, de dictatures, parce qu’on estimait à l’époque qu’il fallait créer une nation. Pour cela on avait des Etats mais pas de nations. Les résultats ont été catastrophiques ! Ceux qui ne comprennent pas ça n’ont qu’à se faire voir ailleurs. Moi je comprends, j’ai compris.
RFI : Vous avez été dans le même gouvernement qu’Ali Bongo, vous avez été membre de sa famille en tant que beau-frère, que pensez-vous des conclusions du dernier livre de Pierre Péan qui dit qu’il aurait été adopté ?
Jean Ping : C’est vrai que j’ai eu deux enfants avec sa sœur, mais je ne le considère pas comme un beau-frère. Avez-vous les papiers qui attestent que j’ai été son beau-frère ? Considérez-vous que le fait d’avoir un enfant signifie que vous avez des liens de famille et de sang avec cette famille ? Pensez-vous qu’il faut accepter n’importe quoi de n’importe qui parce que vous auriez été de la même famille ? Ça, c’est ce que dit le pouvoir pour se donner bonne conscience, mais je n’ai rien à voir avec lui, ni avec sa famille.
RFI : Ça tombe bien que vous parliez de papier, justement Pierre Péan dans son livre a avancé un certain nombre de conclusions sur sa supposée adoption, que pensez-vous de cet ouvrage ?
Jean Ping : Mais le Gabonais en parle depuis dix ans. Nous avons un collègue qui s’appelle Luc Bengone Nsi qui a fait un dossier à ce sujet et ce que dit Péan aujourd’hui a été démontré par Monsieur Bengone Nsi. Nous avons déposé des plaintes. Une première concerne le maire du 3e arrondissement de Libreville, qui a délivré un faux, personne ne met en doute ce fait. Deuxième plainte : Monsieur Ali Bongo a utilisé ce faux comme pièce dans la confection de son dossier pour la candidature à la présidence de 2009, donc il y a faux et usage de faux, c’est indiscutable. D’autres camarades de l’UPG ont déposé une autre plainte, une troisième donc, pour demander la destitution du chef de l’Etat. Alors vous allez me dire que Le Monde, récemment, a publié un article. Moi, je vous affirme catégoriquement que Le Monde a été ou influencé, ou manipulé, ou trompé.
RFI : Donc le document d’état civil publié par Le Monde, qui prouverait qu’Ali Bongo est bien né à Brazzaville en 1959, fils d’Omar Bongo et Joséphine, pour vous c’est également une fausse pièce ?
Jean Ping : Je vous dis que c’est une nouvelle fausse pièce ! Allez à Brazzaville vous renseigner, allez à Nantes c’est un faux.
RFI : Concernant cette histoire d’adoption, aviez-vous vous-même des doutes depuis longtemps comme vous le connaissez de longue date ?
Jean Ping : Moi je crois simplement que quand je suis arrivé au Gabon, je ne posais pas la question, j’ai vu ce que j’ai vu et pour moi ce n’était pas un problème, jusqu’à ce que le doute nous gagne, jusqu’à ce qu’aujourd’hui, on a des convictions. Pourquoi a-t-il produit un faux ? Et on lui demande des choses très simples, il n’a qu’à faire un test ADN, pourquoi le refuse-t-il ? Il pourrait clouer le bec à l’opposition en disant « Voici mon ADN ! », il y a anguille sous roche.
RFI : Le cas burkinabè est très discuté en Afrique, Pensez-vous qu’il puisse également toucher le Gabon et servir d’exemple ?
Jean Ping : On ne peut pas transposer le cas d’un pays automatiquement sur un autre. Je voudrais vous dire qu’Hollande a été clair et net à Dakar, il a mis en garde un certain nombre de pays. C’est fini l’usurpation.
RFI : Pourtant le président Bongo dit qu’on ne touchera pas à la Constitution donc il n’y aura pas de limite de mandat ?
Jean Ping : Mais Dakar c’était aussi le respect des règles démocratiques et quand il a parlé de la Tunisie, ce n’était pas une modification de la Constitution.
↧
FINAL TEXT OF THE CONGRESS OF THE OPPOSITION IN PARIS. UN TEXTE FINAL DU CONGRÈS DE L’OPPOSITION À PARIS
↧
ECHOS DU NORD OF THIS WEEK.ECHOS DU NORD DE LA SEMAINE
↧
↧
THE USE OF FORGERY ILLUSTRATES ALI BONGO’S MORAL AND POLITICAL DECAY. L’UTILISATION DU FAUX ILLUSTRE LA DÉCRÉPITUDE MORALE ET POLITIQUE D’ALI BONGO
Ali Bongo seems to be looking into an uncertain future
Ali Bongo semble regarder vers un futur incertain
Photo : Garbonreview
English version
All "enlightened" observers of the Gabonese political landscape, all those that stand out from the pack crying loudly to support this or that, without being able to articulate the reasons; the Gabonese interested in the rule of law, the constitution and the republic (not in Bilié Bi Nzé sense of the term), are simply stunned and distressed by the unqualifiedly irrational manner with which Ali Bongo uses false documents as support of his existence.
As stated by one of our readers, with Ali Bongo, we are in the presence of a "Gabonese Caesarism" which considers like Louis XIV that "I am the state"; and therefore, he does what he wants, when he wants, where he wants; without worrying about the consequences of his action, because again, he is the state. Therefore, if he needs a birth certificate, he actually has one fabricated. If that birth certificate is poorly forged and the infringements too obvious, it does not matter, he just asks for another, this time a pseudo birth certificate supposedly from Brazzaville; but again the document is too coarse to fool even a baby. And what of the supposed pictures showing Ali Bongo with some Gabonese, before 1968? These photos are of a falsity and manipulation so telling that even the supporters of Ali Bongo are ashamed of them. Dear readers, with Ali Bongo, in terms of moral and political decay, we have hit bottom.
To the point where we are, that Ali Bongo likes it or not, it's time for the thinking Gabonese to declare collectively unambiguously and forcefully that his recidivism in forgery and use of forgery, has led the Gabonese people to decide that he is now unable to act on behalf of the people and therefore to preside over the destiny of the country. Dear readers, when the acts of a Head of State are not consistent with the law, the constitution of the State, it becomes imperative for the people to recognize that the Head of State is deprived of the moral character needed for the presidential office; he is a danger to the nation and must be rejected.
By having false documents fabricated and using them in his application for the 2009 presidential election, Ali Bongo has violated Gabonese law, worse he has violated the constitution. This fact cannot be tolerated because if Ali Bongo can fundamentally violate the Gabonese Constitution, why stick to that Constitution since it is not applied? If we want the rule of law to take root in Gabon, if we want the constitution to effectively become the matrix of a strong state, if we want to end the interference in Gabon's political landscape of recurrent and incapable impostors, it is a priority to kick Ali Bongo out as quickly as possible.
The citadel of confusion and special privileges that the Bongos have built in the Gabonese political microcosm, hinders any chance of building a strong Republic, of a strong State, a modern and conquering Gabon. It is now, in a more serious and reasoned manner, about bringing up to date: the respect of the laws, the love of the nation, the moral probity vis-à-vis and its inhabitants, a vocation for work and merit. Today, in view of various felonies he is guilty of, the political horizon of Ali Bongo in Gabon is now clogged and his regime is now stuck because immobilized by breakdowns of ideas and initiatives.
What remains of the Bongo power is just some appendage representing a forger President who governs the country by proxy, challenged by an opposition that is calling for the application of Article 10 of the Constitution, in a context where the vacancy of state power is no longer in doubt. In this context, the search for a consensus between government and opposition to end the crisis is no longer valid. The only approach in which most thinking Gabonese are in agreement today, is that of the departure of Ali Bongo as quickly as possible. No smokescreen operation by the regime to buy some time, can be accepted. Cleaning the Gabonese gangrene begins with the unconditional departure of Ali Bongo.
Version française
Tous les observateurs «éclairés» du paysage politique gabonais, tous ceux qui se distinguent de la meute qui crie à tue-tête de soutenir un tel ou un tel autre, sans pouvoir en articuler les raisons; ces Gabonais qui s’intéressent à l’Etat de droit, à la constitution et à la République (pas au sens Bilié Bi Nzéen du terme), sont simplement abasourdis et affligés de la manière inqualifiablement irraisonnée, avec laquelle Ali Bongo se sert de faux documents comme support d’existence.
Comme nous l’a dit un de nos lecteurs, avec Ali Bongo, nous sommes en présence d’un "Césarisme Gabonais" qui considère comme Louis XIV : que "L'Etat, c'est moi"; et par conséquent, il fait ce qu’il veut, quand il veut, où il veut ; sans se soucier des conséquences de son action, car encore une fois, l’Etat c’est lui. Alors, s’il a besoin d’un acte de naissance, il s’en fait fabriquer un. Si cet acte de naissance est mal élaboré et sa contrefaçon trop évidente, ce n’est pas grave, il se fait établir un autre, cette fois un pseudo certificat de naissance soit disant émanant de Brazzaville; mais là encore le document est trop grossier pour tromper un poupon. Et que dire des photos sensées montrer Ali Bongo parmi des Gabonais avant 1968 ? Ces photos sont d’une fausseté et d’un montage tellement parlant, que même les supporters d’Ali Bongo en ont honte. Chers lecteurs, avec Ali Bongo, en termes de décrépitude morale et politique, on a touché le fond.
Au point où on en est, qu’Ali Bongo le veuille ou non, il est temps pour les Gabonais pensants, de déclarer sans ambiguïté et avec force, que son récidivisme dans faux et usage de faux, conduit collectivement le peuple Gabonais à décider que ce dernier soit dorénavant dans l’incapacité d’agir au nom de ce peuple et par conséquent de présider à la destinée du pays. Chers lecteurs, quand les actes d’un Chef d’Etat ne sont pas conforme à la loi, à la constitution de cet Etat, il devient impératif pour le peuple de reconnaitre que ce Chef d’Etat soit démuni des moyens moraux nécessaires à la fonction présidentielle ; il est donc un danger pour la nation et doit être écarté.
En se faisant établir des faux documents et en les utilisant dans son dossier de candidature à la présidentielle de 2009, Ali Bongo a violée la loi Gabonaise, pire il a enfreint la constitution. Ce fait ne saurait être toléré car si Ali Bongo peut violer fondamentalement la Constitution gabonaise, à quoi bon s’en tenir à cette Constitution puisqu'elle n'est pas appliquée? Si nous voulons que l’Etat de droit s’installe au Gabon, si nous désirons que la constitution puisse effectivement devenir la matrice d'un Etat fort, si nous voulons mettre fin au parasitage du paysage politique gabonais par de récurrents et incapables imposteurs, il est prioritaire de faire partir Ali Bongo le plus rapidement possible.
La citadelle de confusion et de passe-droit qu’ont bâti les Bongo au sein du microcosme politique gabonais, entrave toute chance d'édification d'une République solide, d'un Etat fort, d'un Gabon moderne et conquérant. Il s’agit aujourd’hui, de manière plus sérieuse et plus raisonnée, de remettre au goût du jour le respect des textes, l’amour de la nation, la probité morale vis-à-vis d’elle et de ses habitants, une vocation pour le travail et le mérite. Aujourd’hui, au vu de diverses forfaitures dont il s’est rendu coupable, l’horizon politique d’Ali Bongo est désormais bouché au Gabon et son régime est dorénavant embourbé car immobilisé par des pannes d’idées et d’initiatives.
Ce qui reste du pouvoir Bongo n’est plus qu’un artifice incarné par un Président faussaire, qui gouverne le pays par procuration; contesté par une opposition qui réclame l’application de l’article 10 de la Constitution, dans un contexte où l’état de vacance du pouvoir ne fait plus aucun doute. Dans ce contexte, la recherche d’un consensus entre pouvoir et opposition pour sortir de la crise, n’est plus d’actualité. La seule démarche dans laquelle se retrouvent la plupart des gabonais pensants, aujourd‘hui, est celle du départ d’Ali Bongo le plus rapidement possible. Aucune opération d’enfumage par le pouvoir, pour gagner du temps, ne saurait être acceptée. Le nettoyage de la gangrène gabonaise commence par un départ sans conditions d’Ali Bongo.
↧
DOMINIQUE FLAUX OF THE ECOFIN AGENCY ATTEMPS TO SAVE ALI BONGO, BUT IN VAIN! DOMINIQUE FLAUX DE L’AGENCE ECOFIN TENTE UN SAUVETAGE D’ALI BONGO, MAIS EN VAIN!
To read the content of the article click here/pour lire le contenu de l'article, cliquer ici
English version
The Ecofin Agency on its website is said to be an African economic information agency based primarily in Geneva, Switzerland. This website contains a blog annex in which one Dominique Flaux, in a consciously oriented article, is trying to divert the debate of Ali Bongo’s forfeiture, by reducing it to small and banal considerations. No Mister Flaux; this case is of utmost importance to the present and the future of Gabon and you cannot misinform the Gabonese nor the Africans and people who really want to understand the essence of the rejection of Ali Bongo by the Gabonese people, by offering slanted analyzes as you have done. Your article is very poorly articulated and its conclusions are only tangential to the facts in question. We will respond to your article point by point to clearly demonstrate to readers how much you wade in amalgamation.
Dominique Flaux wrote:
The concept of ivoirity cost the Ivory Coast 10 years of nightmares and thousands of deaths. It was invented by Henri Konan Bédié to prevent the current president who has now his support, from coming to power. Today the Gabonese opposition disputes the gabonity of President Ali Bongo, as part of the Congolese opposition claims that Joseph Kabila would be Rwandans. In the US, some American neo-conservatives had also tried to cast doubt on the origins of Barack Obama, even seeing in his official papers, falsification evidence.
Annoying Gabon answers:
The concept of gabonity, Mr. Flaux, is it you who are inventint it, because there is no question about that in Gabon, and you know it. Unlike what happened in Ivory Coast, no one is disputing Ali Bongo gabonity. Recently in Paris, on the airwaves of Africa 24 and France 24, Bruno Ella Nguema of the Convention of the Gabonese Diaspora, and Marc Ona Essangui who is a well-known leader of the Gabonese civil society, were firm on that point: Ali Bongo is a Gabonese citizen; there is no debate about that. However, it is the case that the Gabonese constitution does not allow a Gabonese of recent adoption to be eligible to the Presidency of the country before the fourth generation. It is the case that the evidence tends to show that Ali Bongo was adopted from Biafra and arrived in Gabon in 1968 and was formally adopted by the Bongo family in 1969; which does not allow him to be President of Gabon, under Article 10 of the Gabonese Constitution. Mr Flaux, the problem is not more complicated than that. The gabonity has not been raised by anyone; Ali Bongo is simply illegitimate before the Constitution. For comparison with what happened with regard to the US President Barack Obama, it is true that some of his compatriots were not certain that he was born in one of the 50 states of that country, such as required by the Constitution. Indeed, to be US President, in addition to having to be an American citizen, one must be born on American soil. To cut short the controversy, Obama presented his genuine birth certificate proving he was born in the archipelago constituting the State of Hawaii, and the debate was closed. In contrast to the clarity of the Obama case, Mr Flaux, the Gabonese were presented by Ali Bongo, with two false birth documents; a totally fraudulent birth certificate established in Libreville in 2009, which was used for his bid for the presidential election; and a declaration of birth also a forgery, which was published in the newspaper Le Monde. Mr Flaux, are you asking the Gabonese people to accept this way of doing? Would you want the Gabonese people to accept a president who presented himself for election using false documents? Would you accept that in Switzerland?
Dominique Flaux wrote:
Today some Congolese who claim to be of the "Alliance of Patriots" are asking a DNA test to Joseph Kabila in order to prove that it is not Rwandans, like the Gabonese opposition is calling for one from Ali Bongo who for them would be of Nigerian origins. How can Jean Ping, who presided over the highest African functions, engage in such villainy and defend the concept of gabonity to settle scores, obviously very personal? In all latitudes, parentage is proved when parents recognize the parenthood of the child. A DNA test, fortunately, cannot break this relationship. Fortunately, because nature being what it is, worldwide, a sizeable percentage of fathers are not the true progenitors of their child. If tomorrow, politicians have to undergo DNA tests to prove their biological origin, there would immediately be an opponent who would explain that the mother of some heads of state, or candidate, at the time had a lover from abroad to cast doubt in the minds of the gullible voters. Is Mohammed VI really the son of Hassan II? Isn’t the real father of Angela Merkel Polish? Didn’t Macky Sall's mother have a Malian lover? What if Bouteflika had finally French blood? Only DNA tests could remove these suspicions...
Annoying Gabon answers:
Mister Dominique Flaux, regarding Ali Bongo, the situation is very simple. It was he who introduced, on his own, the false papers in his application for the candidacy. Knowing that the constitution forbade him the presidency, he made up a false story of Birth in Brazzaville which was a pack of lies; he created a “biological” mother whom everyone knows to be sterile and has never had children. Given the accumulation of falsehoods and forgeries perpetrated by Ali Bongo to circumvent the constitution, the Gabonese people are entitled to demand a DNA test between him and his so called biological mother, to clear things up. But Ali Bongo cannot submit to such a test, and you know that Mr. Flaux, because his forfeiture would be demonstrated conclusively. That's why people like you are trying to defuse the bomb Ali Bongo himself introduced in Gabon. The examples you give are totally missing the point, because even if Angela Merkel father is Polish, as the father of Jean Ping is truly Chinese however, these two people would meet all the requirements necessary to be Chancellor and President of their respective countries before their constitution, because their maternal ascendant cannot be doubted. The Gabonese people do not seek a quarrel with Ali Bongo, they just want the constitution to be respected and cannot tolerate a forger to be president of their country. Switzerland is a Federal State, a Confederation headed by the President of the Swiss Confederation and administratively led by the Chancellor of the same Federation. The Swiss Federal Constitution states that naturalized Swiss citizens do not enjoy the same rights to the accession to the Federal Council as the others citizens; then Mr. Flaux, why do you want Africa to be more permissive than Switzerland, France, Germany or the United States on this? In the US, Arnold Schwarzenegger cannot be president because he was born in Austria. Is it for you a good or bad thing? Are Americans xenophobic? Let’s be serious Mr. Flaux; in all countries of the world the Presidency is reserved for citizens of integrity and whose roots in the country are clear. It is a universal constant. In Japan, it is unacceptable that a Korean becomes Prime Minister and vice versa. We saw Alberto Fujimori, a Peruvian whose family is of Japanese origin, access to the Presidency of Peru. But this Fujimori family has been established in Peru for nearly a century and Alberto Fujimori himself was born in Lima in 1938, did all his studies there and attended the University La Molina. So he is someone whose history is Peruvian end to end. But Ali Bongo; who is he? Where does he come from? Can you respond to that? If someone came to the Federal Chancellery of the Swiss Council, by using false documents, would you accept that? Why do you expect Africans to accept this?
Dominique Flaux wrote:
The current Gabonese regime is obviously subject to questions and must not go without criticism. But it should be noted as well that in the recent days, FAO commended Gabon for having reached the first stage of the Millennium Development Goal (MDG) one year ahead of schedule, while the ITU announced that the Gabon became the francophone African countries most developed ICT. If the Gabonese opposition believes it can do better, it must explain to its fellow citizens its program, its options, its projects and it must stimulate a reasoned democratic debate. But it is probably easier to use the concept of gabonity, a dishonorable concept for the apprentice sorcerer's handling it, whether in Abidjan, Kinshasa, Libreville and Washington.
Annoying Gabon answers:
But you have some gall Mr. Flaux; Did Gabon achieve the Millennium Development Goals? Are you aware of the unprecedented rise in unemployment in Gabon? Are you aware of the state of hospitals in Gabon? Are you aware of the state of education in Gabon? Are you aware of the fact that students are right now incarcerated in Gabon? Are you aware of the suspension of almost all ongoing projects in Gabon? Are you aware, Mr. Flaux, that the Fitch rating agency has just downgraded Gabon recently? You talk about the millennium goals that would have been achieved; are you serious?
Dear readers, the time when people took citizens of African countries for less than nothing is over. We are ready to confront, argument for argument, anyone, Gabonese or from outside, on the crisis taking place at the moment in Gabon. The exercise of Mr. Flaux has done is of a staggering incoherence and we cannot allow this kind of reasoning to pollute the Gabonese debate. Ali Bongo was caught red-handed in imposture. The solution is his removal. Any other alternative is now an attempt to drag the inevitable because Ali Bongo is a rotten fruit that is about to fall from the Gabonese tree.
Version française
L’Agence Ecofin sur son site internet, se dit être une agence d'information économique africaine basée principalement à Genève en Suisse. Ce site internet contient un annexe blog dans lequel, un certain Dominique Flaux, dans un article sciemment orienté, tente de détourner le débat de la forfaiture d’Ali Bongo, en le ramenant à des considérations légères et terre à terre. Non Monsieur Flaux; cette affaire importe au plus haut point au présent et à l’avenir du Gabon et vous ne pouvez désinformer ni les Gabonais, ni les Africains et les gens qui veulent vraiment comprendre l’essence du rejet d’Ali Bongo par le peuple Gabonais, en proposant des analyses détournées comme vous le faites. Votre article est très mal articulé et ses conclusions ne sont que tangentielles aux faits en présence. Nous répondons donc à votre article point par point pour bien démontrer aux lecteurs combien vous pataugez dans l’amalgame.
Dominique Flaux a écrit:
Le concept d’ivoirité a coûté à la Côte d’Ivoire 10 années de cauchemars et des milliers de morts. Il avait été inventé par Henri Konan Bédié pour barrer la route vers le pouvoir à celui qui préside aujourd’hui le pays avec son soutien. Aujourd’hui l’opposition gabonaise conteste la gabonité du président Ali Bongo, tout comme une partie de l’opposition congolaise affirme que Joseph Kabila serait Rwandais. Aux USA, certains néo-conservateurs américains avaient également tenté de semer le doute sur les origines de Barack Obama, voyant même dans ses papiers officiels des indices de falsification.
Gabon Enervant répond:
Le concept de gabonité, monsieur Flaux, c’est vous qui l’inventez car il n’en est nullement question au Gabon, et vous le savez. Contrairement à ce qui s’est passé en Côte d’Ivoire, personne ne conteste la gabonité d’Ali Bongo. Dernièrement à Paris, sur les antennes d’Africa 24 et de France 24, Bruno Ella Nguema de la Convention de la Diaspora Gabonaise, et Marc Ona Essangui qui est un leader de la société civile gabonaise qu’on ne présente plus, ont été fermes là-dessus: Ali Bongo est Gabonais; là n’est pas le débat. Par contre, il se trouve que la constitution gabonaise n’autorise pas un Gabonais de récente adoption, à être éligible à la Présidence du pays avant la quatrième génération. Il se trouve que les évidences démontreraient qu’Ali Bongo ait été adopté du Biafra et soit arrivé au Gabon en 1968, puis officiellement adopté par la famille Bongo en 1969; ce qui ne l’autorise pas à être Président au Gabon, au regard de l’article 10 de la constitution gabonaise. Monsieur Flaux, la problématique n’est pas plus compliquée que cela. La gabonité n’a été inventée par personne; Ali Bongo est simplement illégitime devant la Constitution. Pour la comparaison avec ce qui s’est passe aux USA concernant le Président Barack Obama, il est vrai que certains de ses compatriotes n’étaient pas certains qu’il soit né dans l’un des 50 Etats de ce pays, comme l’exige la Constitution. En effet, aux USA pour être Président, en plus d’avoir la nationalité américaine, il faut être né sur le territoire américain. Pour couper court à la controverse, Barack Obama a présenté son authentique acte de naissance prouvant qu’il était né dans l’archipel constituant l’Etat d’Hawaï, et le débat fut clos. En contraste à la limpidité du cas Obama, Monsieur Flaux, les Gabonais ont eu droit de la part d’Ali Bongo, à deux faux documents de naissance; un acte de naissance totalement frauduleux établi à Libreville en 2009, qui a servi à son dossier de candidature pour l’élection présidentielle; et un certificat de naissance tout aussi faux, qui a été publié dans le journal Le Monde. Monsieur Flaux, êtes-vous en train de demander aux Gabonais d’accepter cet état de fait ? Voudriez-vous que le peuple Gabonais accepte un président s’étant présenté à l’élection avec des faux papiers ? Accepteriez-vous cela en Suisse ?
Dominique Flaux a écrit:
Aujourd’hui des Congolais qui se proclament « Alliance des Patriotes », exigent un test ADN pour Joseph Kabila afin de prouver qu’il n’est pas Rwandais, tout comme l’opposition gabonaise en réclame un pour Ali Bongo qui serait selon eux d’origine Nigériane. Comment Jean Ping, qui a présidé aux plus hautes fonctions africaines peut-il se livrer à une telle vilenie et défendre le concept de gabonité pour régler des comptes, visiblement très personnels ? Sous toutes les latitudes, la filiation est avérée dès lors que les parents reconnaissent la paternité ou la maternité de l’enfant. Un test ADN, heureusement, ne peut pas rompre cette filiation. Heureusement, parce que la nature étant ce qu’elle est, partout dans le monde, un pourcentage non négligeable de pères ne sont pas les vrais géniteurs de leur enfant. Si demain, des hommes politiques devaient se soumettre à des tests ADN pour prouver leur origine biologique, alors il se trouverait immédiatement un opposant pour expliquer que la mère de tel ou tel chef d’Etat, ou candidat, avait à l’époque un amant étranger, afin de jeter un doute dans l’esprit des électeurs les plus crédules. Mohammed VI est-il vraiment le fils d’Hassan II ? Le vrai père d’Angela Merkel ne serait-il pas polonais ? La mère de Macky Sall n’aurait-elle pas eu un amant malien ? Et si Bouteflika était finalement de sang français ? Seuls des tests ADN pourraient lever ces suspicions...
Gabon Enervant répond:
Monsieur Dominique Flaux, en ce qui concerne Ali Bongo, la situation est très simple. C’est lui-même qui a introduit des faux papiers dans son dossier de candidature. Sachant que la constitution lui interdisait la Présidence, il s’est fabriqué une fausse histoire d’une naissance à Brazzaville qui n’est qu’un tissu de mensonges; il s’est doté d’une mère «biologique» que tout le monde sait stérile et donc qui n’a jamais eu d’enfant. Vu l’accumulation de faux et usage de faux de la part d’Ali Bongo pour contourner la constitution, le peuple Gabonais est en droit d’exiger un test d’ADN entre lui et sa mère dite biologique pour couper court au débat. Mais Ali Bongo ne peut s’y soumettre, et cela vous le savez Monsieur Flaux, car sa forfaiture serait démontrée de manière irréfutable. C’est pourquoi des gens comme vous tentent de désamorcer la bombe qu’Ali Bongo lui-même a introduite au Gabon. Les exemples que vous donnez sont totalement à côté de la plaque, car même si le père d’Angela Merkel est Polonais, tout comme le père de Jean Ping est véritablement Chinois par ailleurs, ces deux personnages rempliraient toutes les conditions nécessaires pour être respectivement Chancelier et Président de leur pays respectif devant leur constitution, par la filiation maternelle qui elle ne peut être mise en doute. Les Gabonais ne cherchent pas noise à Ali Bongo, ils veulent simplement que la constitution soient respectée et ne peuvent tolérer qu’un faussaire soit président dans leur pays. La Suisse est un Etat fédéral, une confédération ayant à sa tête le Président de la Confédération Suisse et dirigé administrativement par le Chancelier de la même fédération. La Constitution Fédéral Helvétique stipule que les citoyens Suisses naturalisés ne jouissent pas des mêmes droits à l’accession au Conseil Fédéral que les autres; alors Monsieur Flaux, pourquoi voulez-vous que l’Afrique soit plus permissive que la Suisse, la France, l’Allemagne ou les Etats-Unis sur ce point? Aux USA, Arnold Schwarzenegger ne peut être Président parce qu’il est né en Autriche. Est-ce pour vous une bonne ou une mauvaise chose? Les Américains sont-ils xénophobes? Soyez sérieux Monsieur Flaux ; dans tous les pays du monde la Présidence est réservée à des citoyens au-dessus de tout soupçon et dont les racines dans le pays sont clairement établies. C’est une constante universelle. Au Japon, on ne saurait accepter qu’un coréen devienne Premier Ministre et vice versa. On a vu Alberto Fujimori, un Péruvien dont la famille est d’origine Japonaise, accéder à la Présidence du Pérou. Mais cette famille Fujimori est établie au Pérou depuis près d’un siècle et Alberto Fujimori lui-même est né à Lima en 1938, y a fait toute ses études et fréquenté l’Université La Molina. C’est donc quelqu’un dont l’histoire est péruvienne de bout en bout. Mais Ali Bongo; qui est-il ? D’où vient-il ? Pouvez-vous y répondre ? Si quelqu’un se présentait à la Chancellerie du Conseil Fédéral Helvétique, muni de faux documents, l’accepteriez-vous ? Pourquoi tenez-vous à ce que les Africains l’acceptent ?
Dominique Flaux a écrit:
Le pouvoir gabonais actuel est bien évidemment critiquable et il ne faut pas se priver de le critiquer. Mais on notera toute de même que, ces derniers jours, la FAO a félicité le Gabon pour avoir atteint la première étape des Objectif du Millénaire pour le Développement (OMD) un an avant l’échéance prévue, pendant que l’UIT annonçait que le Gabon était devenu le pays d’Afrique francophone le plus développé en matière de TIC. Si l’opposition gabonaise estime qu’elle peut faire mieux, qu’elle explique à ses concitoyens son programme, ses options, ses projets et qu’elle anime un débat démocratique argumenté. Mais il est sans doute plus facile de recourir au concept de gabonité, un concept déshonorant pour les apprentis sorciers qui le manipulent, que ce soit à Abidjan, à Kinshasa, à Libreville ou à Washington.
Gabon Enervant répond:
Mais vous avez un sacre culot Monsieur Flaux; le Gabon a atteint les objectifs du millénaire ? Etes-vous au courant de la montée sans précédent du chômage au Gabon ? Êtes-vous au courant de l’Etat des hôpitaux au Gabon ? Êtes-vous au courant de l’Etat du système éducatif au Gabon ? Êtes-vous au courant du fait que des étudiants soient en ce moment même incarcérés au Gabon ? Êtes-vous au courant de l’arrêt de la quasi-totalité des projets en cours au Gabon ? Êtes-vous au courant, Monsieur Flaux, que la note attribuée au Gabon par l’agence Fitch ait été récemment revue à la baisse ? Vous nous parlez des objectifs du millénaire qui auraient été atteint; êtes-vous sérieux ?
Chers lecteurs, le temps où on prenait les ressortissants des pays Africains pour des demeurés est révolu. Nous sommes prêts à confronter, argument pour argument, n’importe quel intervenant, Gabonais ou extérieur, sur la crise qui sévit en ce moment au Gabon. L’exercice de Monsieur Flaux est d’une incohérence sidérante et nous ne saurions laisser ce genre d’argumentaire venir polluer le débat Gabonais. Ali Bongo a été pris la main dans le sac de l’imposture. La solution c’est sa destitution. Toute autre alternative n’est aujourd’hui qu’une tentative de faire trainer l’inévitable car Ali Bongo est un fruit pourri qui s’apprête à tomber de l’arbre Gabon.
↧
OBVIOUSLY, DOMINIQUE FLAUX ECOFIN IS EATING IN ALI BONGO’S PLATE. ÉVIDEMMENT, DOMINIQUE FLAUX D’ECOFIN MANGE AU RÂTELIER D’ALI BONGO
Some of the invited guests for the New-York Forum Africa 2014
Quelques-uns des invités du New-York Forum Africa 2014
English version
Dear readers, if reading the content of the article by Dominique Flaux of Ecofin left you with an aftertaste of writing by a vulture, well, you were not wrong; because as you can see above, the man is a regular at the dining table Ali Bongo has put at the disposal of all birds of prey, the New York Forum Africa.
Dear readers, so you will understand that Dominique Flaux would want Africans in general and Gabonese in particular to accept what is unacceptable, because this benefit him and unscrupulously, he draws with no hesitation on anything that can be beneficial to him; even asking that we accept without question, forms of the most abject deception.
In the coming days, Richard Attias also could decide to weight in this debate! We will have a good laugh.
Version française
Chers lecteurs, si la lecture du contenu de l’article de Dominique Flaux d’Ecofin vous a laissé un arrière-gout d’écrits d’un profito-situationiste, eh bien vous n’aviez pas tort; car comme vous pouvez vous en rendre compte plus haut, le bonhomme est un habitué du réfectoire qu’Ali Bongo a mis à la disposition de tous les rapaces, le New-York Forum Africa.
Chers lecteurs, vous aurez donc compris que Dominique Flaux, tient à ce que les Africains en général et les Gabonais en particulier acceptent ce qui est inacceptable ailleurs, parce que cette situation lui profite et sans scrupule, il pioche sans hésiter dans tout ce qui peut être bénéfique ; même demander à ce que nous acceptions sans mots-dire, les formes d’imposture les plus abjectes.
Dans les jours qui viennent, Richard Attias aussi risquerait de se prononcer dans ce débat! On va rigoler.
↧
THE RATINGS AGENCY FITCH DELIVERS A KNOCK-OUT BLOW TO ALI BONGO. L’AGENCE DE NOTATION FITCH ASSÈNE UN COUP D’ASSOMMOIR À ALI BONGO
English version
Already punch-drunk like a boxer who has taken too many hits, because of his cornering by the case of his use of false birth documents; Ali Bongo has just received another uppercut; this time from Fitch rating agency that has announced that it lowered the economic rating of Gabon from stable to negative. This deserves an explanation.
It should first be emphasized that Fitch Ratings is one of the 4 largest credit rating agencies in the world. It assesses the economic and fiscal situation of the world's largest companies, hedge products such as raw materials, and the solvency of Nations. The explanations given by that agency as the reasons for the lowering of Gabon’s rating are very clear. This reduction is partly due to the inability of the Gabonese authorities to respect the minimum standards of economic, fiscal and budgetary principles. When the price of oil is now falling, knowing that this is the main resource of the country; it can be expected that deficits will continue to accumulate in the future. By this negative rating, Fitch sends a clear signal to potential investors that Gabon is not a good destination for their placements. In essence, here is what Fitch says about the Gabonese economy:
1) Medium Declines in Gabon's oil production makes the sovereign more sensitive to oil price shocks. Lower oil revenues in 2015 will weigh on Gabon's fiscal and external positions. Oil revenue represented more than 50% of total government revenue and about 80% of export earnings. Fitch expects the value of oil production to fall by about one-fifth in 2015 in US dollar terms, following a decline of nearly 10% in 2014. Because its reserves are depleting, Gabon cannot adjust its production to offset the impact of price shocks. In order to preserve its fiscal position, the government has scaled down its investment programme in 2014.
2) Unlike some other oil exporters, Gabon has not built up a substantial oil fund, although deposits stand at nearly 10% of GDP, providing a cushion in the near term. The absence of significant fiscal buffers beyond this leaves the government with few options but to cut expenditure to mitigate the fall in oil revenue over the medium term.
3) Fitch views public finance management as a weakness. Given the magnitude of the planned fiscal adjustment, the accumulation of arrears is a risk. Local capital markets are under-developed, limiting financing flexibility.
4) The lack of economic diversification increases the impact on GDP of price or production shocks in the oil sector. Non-oil growth is highly dependent on the government's fiscal stimulus via the "Emerging Gabon" investment program, which has been largely supported by high oil prices in previous years. The sharp reduction in capital expenditure will bring about a slowdown in GDP growth in 2015, but will also set back efforts to diversify the economy over the longer term.
5) The 2016 presidential elections are likely to prove more challenging than the 2009 round, as several relatively high profile opponents to incumbent President Ali Bongo have expressed their willingness to run. Accusations of wrongdoings could dent the legitimacy of the incumbent President, which could create some political instability.
6) Gabon has a high GDP per capita of nearly USD10,000, more than double the 'BB' range median. However, levels of human development are lower than its rated peers. Governance and the business climate are weak, according to indicators from the World Bank.
7) Data quality is weak and constrains the ratings. Fiscal and economic management is hampered by the weak quality and timeliness of balance of payment and fiscal data.
8) RATING SENSITIVITIES: The main factors that could lead to a downgrade are: - A deterioration in fiscal balances and a worsening of public and external debt dynamics, for example caused by a more severe and sustained fall in oil prices or failure to adequately reduce spending to offset lost oil receipts. -Political instability ahead of the 2016 ballot. The current rating Outlook is Negative. Consequently, Fitch does not currently anticipate developments with a material likelihood of leading to an upgrade.
Dear readers, what could the regime answer to this analysis by Fitch agency?
Version française
Déjà sonné comme un boxeur qui a pris trop de coup, par son coinçage dans l’affaire de son utilisation de faux documents de naissance; Ali Bongo vient de recevoir un nouvel uppercut, cette fois de la part de l’agence de notation Fitch qui vient d’annoncer qu’elle abaissait la position économique du Gabon de stable à négative. Cela mérite explication.
Il convient d’abord de souligner que Fitch Ratings est une des 4 plus grandes agences de notation financière du monde. Elle évalue la situation économique et fiscale des grandes entreprises du monde, les produits spéculatifs comme les matières premières, et la solvabilité des États Nations. Les explications données par cette agence comme raison de l’abaissement de la notation fiscale du Gabon, sont très claires. Cet abaissement découle en partie de l’incapacité des autorités gabonaises à respecter un minimum de normes en matière économique, fiscale et budgétaire. Au moment où le prix du baril est en train de chuter, sachant que ce produit est la principale ressource du pays; on peut s’attendre à ce que les déficits continuent à s’accumuler dans le futur. Par cette notation négative, l’agence Fitch signale clairement aux investisseurs potentiels que le Gabon n’est pas une bonne destination pour leurs placements. En substance, voici ce que dit Fitch à propos de l’économie Gabonaise:
1) Des baisses de moyennes de la production pétrolière au Gabon rendent le fond souverain du Gabon plus sensibles aux chocs des prix du pétrole. La baisse des recettes pétrolières en 2015 pèsera sur les positions fiscales et externes du Gabon. Les revenus du pétrole représentent plus de 50% des recettes totales du gouvernement et environ 80% des recettes d'exportation. Fitch s’attend à ce que la valeur de la production de pétrole baisse d'environ 20% en 2015 en US dollars, après une baisse de près de 10% en 2014. Étant donné que ses réserves s’épuisent, le Gabon ne peut pas ajuster sa production pour compenser l'impact des chocs de prix. Afin de préserver sa position budgétaire, le gouvernement a réduit son programme d'investissement en 2014.
2) Contrairement à d'autres pays exportateurs de pétrole, le Gabon n'a pas mis en place un consistant fond pétrolier, bien que les dépôts s’élèvent à près de 10% du PIB, qui fournirait un coussin à court terme. L'absence de marges de manœuvre budgétaires importantes au-delà de ce niveau, ne laisse au gouvernement que peu d'options, il doit réduire les dépenses pour compenser la chute des recettes pétrolières à moyen terme.
3) Fitch considère la gestion des finances publiques comme une faiblesse. Compte tenu de l'ampleur de l'ajustement budgétaire prévu, l'accumulation des arriérés est un risque. Les marchés de capitaux locaux sont minimaux, ce qui limite la flexibilité de financement.
4) Le manque de diversification économique augmente l'impact sur le PIB du prix ou des chocs dans le secteur pétrolier. La croissance non pétrolière est fortement dépendante des mesures de relance budgétaire du gouvernement via le programme «Gabon émergent» d'investissement, qui a été largement soutenu par les prix élevés du baril de pétrole dans les années précédentes. La forte réduction des investissements entraînera un ralentissement de la croissance du PIB en 2015, mais aussi retardera l’effort de diversification de l'économie sur le long terme.
5) Les élections présidentielles de 2016 pourraient s’avérer plus difficiles que celles de 2009, vu que plusieurs opposants aux profils relativement élevés comparé au président sortant Ali Bongo, ont exprimé leur volonté de se présenter. Les accusations de méfaits pourraient endommager la légitimité du président sortant, ce qui pourrait créer une certaine instabilité politique.
6) Le Gabon a un PIB par habitant élevé; il est près de 10000 dollars, plus du double de la fourchette médiane des pays comparables. Cependant, le niveau de développement humain est inférieur à celui de ses pairs notés. La gouvernance et le climat des affaires sont faibles, selon les indicateurs de la Banque mondiale.
7) La qualité des données est faible et limite les évaluations. La gestion budgétaire et économique est entravée par la faible qualité et le manque de rapidité de la fourniture des données relatives à la balance des paiements et à la fiscalité.
8) La note est sensible: aux principaux facteurs qui pourraient conduire à une nouvelle révision à la baisse, qui sont: - Une détérioration des soldes budgétaires et une aggravation de la dynamique de la dette publique et externe, par exemple causée par une chute plus grave et soutenue des cours pétroliers ou une incapacité à réduire de manière adéquate les dépenses pour compenser les recettes pétrolières perdues. – L’instabilité politique avant le scrutin 2016. Les Perspectives de la présente natation sont négatives. En conséquence, Fitch ne prévoit pas actuellement développements qui pourraient conduire à une hausse.
Chers lecteurs, que pourrait bien répondre le régime à cette analyse de l’agence Fitch?
↧
↧
GABON OIL PRODUCTION IS NOW AT 50% OF ITS CAPACITIES. LE PÉTROLE GABONAIS N’EST PLUS PRODUIT QU’À 50% DE SES CAPACITÉS
A traffic jam at a gas station in Libreville
Embouteillage à une station-service à Libreville
Photo : AFP
English version
In trying too hard to deride the people of Gabon, Ali Bongo eventually committed the irreparable, that is to alienate the workers of the national oil sector; which as you know is the backbone of the Gabonese economy. The strike that the ONEP (National Organization of Petroleum Employees) has started on 1 December 2014, has reduced domestic production of oil by 50%; this is what was announced by AFP.
Dear readers, for years, ONEP has been sounding the alarm with those gouverning Gabon, about the observed imbalance in the functions and occupations in that sector. Indeed, while in Gabon youth, graduate or not, are plagued with unprecedented unemployment, oil companies operating in Gabon allow themselves the luxury of refusing systematically to strictly implement the provisions of the Labour Code, going as far as predominantly using foreign labor. On several occasions, members of ONEP have shown to the political leaders of Gabon, numbers of certain oil companies that were up to 60-70% made of foreigners, especially in leadership positions; but the regime has never responded. This is a situation that no nation can endure for long; and what had to happen did happen.
From his high arrogance, the Ali Bongo regime seemed to have forgotten that this country remains the Gabonese’s and that they are getting tired of being pushed around. Since the beginning of the indefinite strike, the global oil production in the country is strongly disturbed. It is operating at minimal capacity, and AFP confirms that the Gabonese Refining Company (Sogara) no longer has enough stocks to continue to meet the demand for fuel and butane gas in the country. The result of this is that long queues are now visible in all stations. This is a situation that affects individuals, as well as the transport sector and the airlines. The AFP article states that Air France is now refueled in Libreville by the French army.
The malaise is deep and ONEP’s ire is justified because these trade unionists do not understand that the problems in which the oil workers in general trample, are known to all including to Ali Bongo and his team. These problems have been submitted to them; but in terms of solutions, there has never been anything. As with other industries, the issues have accumulated over time, making life for employees increasingly overwhelming and hopeless. The explosion was predictable. For years, ONEP offers a program of "Gabonization" of the sector, but nothing was done. ONEP demand an end to compulsory deductions at the source by the National Health Insurance and Social Guarantee (CNAMGS), as the sector employees receive insurances from their employers; therefore CNAMGS withdraws their money for a service they do not need, and do not use. Even in this, the Bongo regime drags its feet.
In the furnace that is becoming Gabon daily, one should interpret what we see accurately. Indeed, the reasons for which ONEP has rebelled are not only relevant only to that union, but they concern all Gabonese. These reasons and this indefinite strike reflect a general anger and denote a collective sense of rejection of the arbitrary, of the quasi systematic violation of the law and contempt in which those in power and their accomplices from powerful oil companies, envelop all the people, who they treating with an animalistic contempt.
Beyond the corporatist claims that are nevertheless legitimate, and that relate to working conditions often difficult, to salary increases and to lifting of the constraints on the shoulders of employees; it's the dignity and self-respect and the law that are the target of the current dispute. In other words, the ONEP action we are witnessing at the moment, and which certainly will not be the last as long as the causes that have given it rise will not have been eliminated at the root, proves to be a reaction directed mainly against the way things are done in Gabon. Everybody knows, in fact, and for a long time, that under the Gabonese Republic, is now concealed a regal monarchy in which the rule of law, the dignity of man and of the citizen, do not have any place. These concepts are superseded by arbitrariness and brute force embodied by the monarch and his princely suite. Republic theoretically but de facto a monarchy, Gabon seems to take issue against the rule of law. It is indeed its palpable negation.
With its oil production reduced by 50%, how will the regime make ends meet? Ali Bongo will need intense voodoo sessions!
Version française
A trop vouloir se moquer des Gabonais, Ali Bongo a fini par commettre l’irréparable, c'est-à-dire s’aliéner les employés nationaux du secteur pétrolier; qui est comme vous le savez, est l’épine dorsale de l’économie gabonaise. La grève qu’a déclenchée le 1er Décembre 2014, l’ONEP (Organisation Nationale des Employés du Pétrole), a réduit la production nationale du baril de 50% ; c’est ce qu’annonce l’AFP.
Chers lecteurs, depuis des années, l’ONEP tire la sonnette d’alarme auprès de gouvernants du Gabon, à propos du déséquilibre observé dans les attributions et occupations des emplois de ce secteur. En effet, alors qu’au Gabon, la jeunesse diplômée ou non, connait un chômage sans précédent, les compagnies pétrolières opérant au Gabon se permettent le luxe de refuser systématiquement d’appliquer scrupuleusement les dispositions du code du travail, allant jusqu'à n’employer majoritairement que des étrangers. A plusieurs reprises, les membres de l’ONEP ont fait la démonstration aux dirigeants politiques Gabonais d’effectifs de certaines sociétés pétrolières allant jusqu'à 60-70% d’étrangers, surtout dans les postes de responsabilité; mais le régime n’a jamais réagi. C’est une situation qu’aucun peuple ne peut longtemps supporter; et ce qui devait arriver arriva.
Du haut de son arrogance, le régime Ali Bongo semblait avoir oublié que ce pays reste celui des Gabonais et que ces derniers commencent à en avoir assez de se faire marcher sur les pieds. Depuis le début de la grève illimitée, la production pétrolière globale du pays est très fortement perturbée. Elle ne fonctionne plus qu’au ralenti, et l’AFP confirme que la Société Gabonaise de Raffinage (Sogara) ne dispose plus de suffisamment de stocks pour continuer à satisfaire la demande de carburant et de gaz butane dans le pays. La résultante de cette situation est que de longues queues sont désormais visibles dans toutes les stations-services. C’est une situation qui touche aussi bien les particuliers, que les transports en commun et les compagnies aériennes. L’article de l’AFP affirme qu’Air France est désormais ravitaillée à Libreville par l’armée française.
Le malaise est profond et le ras le bol de l’ONEP se justifie car ces syndicalistes ne comprennent pas que les problèmes dans lesquels piétinent les employés du secteur pétrolier en général, sont connus de tous, notamment d’Ali Bongo et de son équipe, que ces problèmes leur sont soumis, mais qu’en termes de solutions, il n’y ait jamais rien eu. Comme pour les autres secteurs d’activité, les maux se sont accumulés au fil du temps, rendant la vie aux employés de plus en plus accablante et désespérante. L’explosion était prévisible. Depuis des années, l'ONEP propose un programme de "gabonisation" du secteur, mais rien n’est fait. L’ONEP demande l’arrêt des prélèvements obligatoires à la source, par la Caisse Nationale d'Assurance Maladie et de Garantie Sociale (CNAMGS), d’une partie des salaires, vu que les salariés du secteur bénéficient d'assurances fournies par leurs employeurs; donc la CNAMGS leur retire de l’argent pour un service dont ils n’ont pas besoin, et n’utilise pas. Même en cela, le régime Ali Bongo traine les pieds.
Dans la fournaise que devient chaque jour le Gabon, il convient de bien interpréter ce que nous observons. En effet, les motifs pour lesquels l’ONEP s’est révoltée ne concernent pas uniquement ce syndicat, mais concernent l’ensemble des Gabonais. Ces motifs et cette grève illimitée traduisent un ras-le-bol général et dénotent d’un sentiment collectif du ressenti de l’arbitraire, du viol quasi systématique du droit et du mépris dans lequel les hommes du pouvoir et leurs puissants complices des compagnies pétrolières, enveloppent l’ensemble des administrés qu’ils traitent avec un mépris animal.
Au-delà des revendications corporatistes, au demeurant légitimes, et qui se rapportent aux conditions de travail, souvent difficiles, aux augmentations de salaires et aux levées des contraintes qui pèsent sur les épaules des employés; c’est à la dignité et au respect de soi et du droit que vise la contestation en cours. Autrement dit, la fronde de l’ONEP à laquelle nous assistons en ce moment, et qui ne sera certainement pas la dernière tant les causes qui l’ont suscité n’auront pas été éliminées à la racine, se révèle être une réaction dirigée essentiellement contre la manière dont les choses se font au Gabon. Tout le monde sait, en effet et depuis belle lurette, que sous la République Gabonaise, se dissimule dorénavant une monarchie régalienne dans laquelle le respect du droit, de la dignité de l’homme et du citoyen n’ont pas droit de cité. Ces concepts s’effacent devant l’arbitraire et la force brute incarnés par le monarque et sa suite princière. République en théorie, monarchie de facto, le Gabon semble s’inscrire en faux contre l’Etat de droit. Il en est, effectivement, la négation palpable.
Avec une production pétrolière réduite de 50%, comment le régime fera pour joindre les deux bouts ? Ali Bongo aura besoin d’intenses séances de vaudou!
↧
THE GABONESE JUSTICE SYSTEM REFUSES TO RECEIVE THE COMPLAINT OF THE OPPOSITION AGAINST ALI BONGO. LA JUSTICE GABONAISE REFUSE DE RECEVOIR LA PLAINTE DE L’OPPOSITION CONTRE ALI BONGO
English version
The article below is from Jonas Moulenda, an independent Gabonese journalist.
THE COURT OF LIBREVILLE DECLARES ITSELF UNSUITED
THE Court of First Instance of Libreville has declared itself an incompetent jurisdiction on the subject of the request by the members of the United Front of the Opposition against President Ali Bongo Ondimba for forgery (fake birth certificate).
At a press conference held the late morning this Saturday, the Prosecutor of Libreville, Sidonie Flore ouwe, said that the President of the Republic could only be prosecuted before the High Court of Justice, a not permanent court.
Thus, the Libreville court ruled that the procedure would not move forward for lack of standing by the applicants and multiplicity of interests. Leaning on Article 78 of the Constitution, Sidonie Flore ouwé said that only the parliament, the constituted institutions may apply to the High Court of Justice for high treason and violation of oath.
On 18 November, the Gabonese opposition, represented by Mr. Jacques Adiahenot, Casimir Oye Mba, Luke Bengone Nsi, and many others, filed a complaint with the Civil Court for false writing about the birth certificate of the President of the Republic deemed fake.
On friday night, the Libreville court therefore declared itself not competent to hear the case, arguing that it can only be treated by the High Court of Justice. "Only MPs and senators can charge the current President and send him to the highest court. The office of president is protected, this protection extends to the person occupying it," concluded the Prosecutor of Libreville.
Commentary by Annoying Gabon:
1. Can a president be sued? In almost all countries of the world, the president enjoys immunity generally covering all the acts committed in the exercise of this function. But in cases of serious crime against the nation, the High Court of Justice must be called to initiate the impeachment of the president.
2. What happens when the acts the president is accused of occurred prior to taking office? In this case, physical and legal persons may file complaints against the individual who became president, and these complaints should be heard by the competent courts. By refusing to accept the complaint of the opposition, the Prosecutor of the Republic, Madame Sidonie Flore ouwé, has conducted a legal abuse. Let us clearly explain this point so as to be understood by all: remember dear readers that in 1998, when he was President of France, a complaint was filed against Jacques Chirac by a Parisian taxpayer accusing him of forgery and use of forgery in the award of fictitious jobs in the Paris City Hall, while he was mayor there, of members of his party. The Court of Paris decided to open the instruction on 6 January 1999, for forgery of official documents, illegal taking of interest, embezzlement, concealment, complicity and destruction of evidence, against the French President in office and his accomplices. The Chirac camp invoked presidential immunity, but the Court of Appeal of Paris ruled that the charges were not covered by that immunity and that the complaint should continue its course, but the penalty, if there was one, could only be served after the departure of Chirac from power.
On 30 January 2004, the Criminal Court of Nanterre delivered a guilty verdict against the protagonists. During the deposition, the current President at the time was heard in his defense. On 16 May 2007, Chirac left the Presidency; but on 21 November 2007, the investigating judge convicted Jacques Chirac for "embezzlement".
3. Conclusion: it is a misreading of the law to think that the Presidential immunity applies to the case of the birth certificate of Ali Bongo. The Legal proceedings should continue regardless of the presence of Ali Bongo at the head of Gabon. Indeed, there is high treason and the High Court of Justice must be seized to dismiss him; but there is also the crime of forgery which puts in complicity Ali Bongo, Akagassa and others. The prosecutor cannot declare herself incompetent to deal with that complaint because it is from the beginning a crime of forgery, simply put; even if the President is an accomplice, and it ends as a crime against the constitution because the forgery was used to go around the constitution. So there is a convergence of crimes: first the forgery of public documents; then use this forgery by Ali Bongo, then the acceptance of this forged document by the CENAP and the Constitutional Court, which affirmed that it was no wrong by rejecting the complaint of Luc Bengone Nsi; and finally the crime of having an impostor at the presidency of Gabon who, by providing false documents, made himself eligible when he was not. It's heavy, dear readers, and this is serious. The prosecutor cannot reject the complaint because the crimes are too clear and Ali Bongo’s complicity too obvious; similarly, the High Court of Justice cannot refuse to hear the matter because the Gabonese constitution was shredded by Ali Bongo and his accomplices. In saying that only the High Court of Justice has jurisdiction in this matter, Ms. ouwé deliberately deceives and is simply obstructing the justice that the people are asking for. She knows that the parliament will never request the involvement of the High Court of Justice, and the non-admissibility of the complaint by the tribunal of Libreville locks in Gabon any judicial proceedings against the treachery of Ali Bongo.
If the case of Jacques Chirac’s fictitious jobs that was not a constitutional violation, could be heard by the courts in France, while Chirac was president; what prevents Ali Bongo’s case which is a thousand times more severe, to be heard? In any case, not the presidential immunity, which does not apply here! For those who ask, on this issue of presidential immunity, the Gabonese and French constitutions are almost identical.
Version française
L’article ci-dessous est de Jonas Moulenda, Journaliste Gabonais indépendant.
LE TRIBUNAL DE LIBREVILLE SE DÉCLARE INCOMPÉTENT
LE tribunal de première instance de Libreville se déclare incompétent au sujet de la requête des membres du Front uni de l'opposition contre le président Ali Bongo Ondimba pour inscription en faux (faux acte de naissance).
Lors d'une conférence de presse tenue ce samedi en fin de matinée, le procureur de Libreville, Sidonie Flore Ouwé, a déclaré que le président de la République en exercice ne peut être poursuivi que devant la Haute Cour de justice, une juridiction non permanente.
De fait, le tribunal de Libreville a déclaré la procédure irrecevable pour défaut de qualité des réquérants et multiplicité d'intérêts. S'appuyant sur l'article 78 de la Constitution, Sidonie Flore Ouwé a rappelé que seul le parlement, les institutions constituées peuvent saisir la Haute Cour de Justice pour acte de haute trahison et de violation de serment.
" Pour le caractère sacré de sa fonction, le président de la République ne peut pas être attrait devant un tribunal de droit de commun. C'est une disposition qu'on trouve dans tous les pays du monde. Le tribunal de Libreville ne pouvait pas donner l'autorisation d'assigner le président de la République," a expliqué Mme Ouwé.
Le 18 novembre dernier, l'opposition gabonaise, représentée par Messieurs Jacques Adiahenot, Casimir Oyé Mba, Luc Bengone Nsi et tutti quanti, avait introduit une requête auprès du tribunal civil pour inscription de faux au sujet de l'acte de naissance jugé faux du président de la République.
Vendredi soir, le tribunal de Libreville s'est donc déclaré incompétent pour connaître de cette affaire, estimant que celui-ci ne peut être traité que par la Haute Cour de Justice. " Seuls les parlementaires, les députés et les sénateurs, peuvent inculper le président en exercice et l'envoyer devant cette haute juridiction. La fonction du président étant protégée, cette protection s'étend à la personne qui l'occupe," a conclu le procureur de Libreville.
Le commentaire de Gabon Enervant :
1 Peut-on poursuivre un Président? Dans presque tous les pays du monde, le président de la République jouit généralement d'une immunité couvrant tous les actes qu'il commettrait dans l’exercice de cette fonction. Mais en cas de crime grave contre la nation, la Haute Cour de Justice doit être saisie pour engager la destitution du président.
2 Que se passe-t-il quand les actes reprochés au président sont antérieur à sa prise de fonction? Dans ce cas, des personnes physiques et morales peuvent déposer des plaintes contre l’individu devenu président, et ces plaintes doivent être entendues par les tribunaux compétents. En refusant de recevoir la plainte de l’opposition, le Procureur de la République, Madame Sidonie Flore Ouwé, a procédé à un abus juridique. Nous nous expliquons clairement sur ce point de manière à être compris de tous: souvenez-vous chers lecteurs, qu’en 1998, alors qu’il était président en exercice en France, une plainte fut déposée contre Jacques Chirac par un contribuable parisien l’accusant de faux et usage de faux dans l’attribution d’emplois fictifs à la Mairie de Paris, alors qu’il y était maire, à des membres de son parti. La Cour de Paris se prononça pour l’ouverture de l'instruction le 6 janvier 1999, pour faux en écritures publiques, prise illégale d'intérêt, détournement de fonds publics, recel, complicité et destruction de preuves, contre le Président Français en exercice et ses complices. Le camp Chirac invoqua l’immunité présidentielle, mais la Cour d'Appel de Paris jugea que les faits reprochés n’étaient pas couverts par cette immunité et que la plainte devait poursuivre son cours, mais la sentence infligée, si sentence il y avait, ne pourrait être servie qu’après le départ de Chirac du pouvoir. Le 30 janvier 2004, le tribunal correctionnel de Nanterre prononça un jugement de culpabilité contre les protagonistes. Au cours des dépositions, le Président en exercice, fut entendu pour sa défense. Le 16 Mai 2007, Chirac quitta la Présidence; mais le 21 novembre 2007, le juge d’instruction mettait Jacques Chirac en examen pour « détournement de fonds publics ».
3 Conclusion : c’est une mauvaise lecture du droit de penser que l’immunité Présidentielle s’applique à l’affaire de l’acte de naissance d’Ali Bongo. L’instruction juridique devrait se poursuivre indépendamment de la présence d’Ali Bongo à la tête du Gabon. Effectivement, il y a haute trahison et la Haute Cour de Justice doit s’en saisir pour le destituer ; mais il y a aussi le crime du faux et usage de faux qui lui, met en complicité Ali Bongo, Akagassa et les autres. Le Procureur de la République ne peut se déclarer incompétente à traiter de cette plainte car c’est au départ un crime en écriture tout simplement, même si le Président en exercice en est complice, et à l’arrivée un crime contre la constitution parce que le faux en écriture a été utilisé pour escamoter la constitution. Il y a donc une convergence de crimes: d’abord le faux en écriture publique ; puis l’usage de ce faux par Ali Bongo, puis l’acceptation de ce faux par la CENAP et la Cour Constitutionnelle qui a affirmé que le faux n’existait pas en rejetant la plainte de Luc Bengono Nsi; puis finalement le crime d’avoir un imposteur à la présidence du Gabon qui, muni de faux papiers, s’est rendu éligible alors qu’il ne l’était pas. C’est lourd, chers lecteurs, et c’est grave. Le procureur de la République ne peut pas rejeter cette plainte, car les éléments criminelles sont trop clairs et la complicité d’Ali Bongo, trop évidente; de la même façon, la Haute Cour de justice ne peut pas refuser d’instruire la question, car la constitution gabonaise a été déchirée par Ali Bongo et ses complices. En disant que seule la Haute Cour de Justice a juridiction dans cette affaire, Madame Ouwé se trompe délibérément et fait simplement obstruction à la justice que demande le peuple. Elle sait que le parlement ne saisira jamais la Haute Cour de Justice, et que la non recevabilité de la plainte par le Tribunal de Libreville verrouille au Gabon, toute procédure judiciaire contre la forfaiture d’Ali Bongo. Si l’affaire des emplois fictifs de Jacques Chirac, qui n’était pas une violation constitutionnelle, a pu être entendue par les tribunaux en France, alors que Chirac était président ; qu’est-ce qui dispense Ali Bongo d’être entendu dans une affaire mille fois plus grave ? En tout cas, pas l’immunité présidentielle, qui n’est pas applicable ici ! Pour ceux qui le demanderont, sur cette question de l’immunité présidentielle, les constitutions gabonaises et françaises sont quasi-identiques.
↧
IMAGES OF GABON, A PETROLEUM EMIRATE. IMAGES DU GABON, UN ÉMIRAT PÉTROLIER
↧
ABOUT THE FALL OF OIL PRICES, REGIS IMMONGAULT IS DELIBERATELY LYING TO THE GABONESE PEOPLE. À PROPOS DE LA CHUTE DU PRIX DU PÉTROLE, RÉGIS IMMONGAULT MENT DÉLIBÉREMENT AUX GABONAIS
English version
Régis Immongault has once again demonstrated that the Bongo regime is a gathering of scoundrels and low life individuals because at the time when the country is facing a serious economic crisis due to various factors intrinsic to the regime’s management, that the sharp fall the price of oil has exposed; he found nothing better than to state the following enormity after the lowering by Fitch of Gabon’s rating.
"This revision is part of the general repricing of the rating of oil exporting countries, due to the fall in oil prices"
Understand, dear readers, that Regis Immongault is trying to tell you that Fitch has reclassified downwards the oil exporting countries. However, this assertion is easily verifiable and that is what we have done by examining Fitch notes for oil exporting countries in 2013 and 2014, in order to verify the claims by Mr. Immongault. If what he said is true, we should observe that in 2014, the average of these countries would be expected to be sharply lower than that of 2013. We considered the top 30 of these countries for this verification.
The top 30 oil exporters is composed of: Saudi Arabia, Russia, Iran, Nigeria, the United Arab Emirates, Angola, Iraq, Venezuela, Norway, Mexico, Canada, Kazakhstan, Kuwait, Libya, Qatar, Algeria, Azerbaijan, the United Kingdom, Oman, Brazil, Colombia, Sudan, Ecuador, Indonesia, Equatorial Guinea, Australia, the Republic of Congo, Malaysia, Gabon and Vietnam. By checking the ratings by Fitch for these 30 countries in 2013 and 2014, there are only four of these countries that have seen their rating downgraded in 2014: Russia, Venezuela, the United Kingdom and Gabon. In 2014, four countries saw their rating improved compared to the previous year: Saudi Arabia, Mexico, Colombia and Ecuador. The remaining countries have maintained the same rating as the previous year.
So dear readers, let us ask the question: when Regis Immongault says that the drop in Gabon’s rating is due to the "general repricing of the rating of oil exporters," what does that mean? No general downward repricing of these countries has been observed in the ratings assigned to them by Fitch. We therefore do not hesitate to conclude that on this point, the Gabonese Minister is talking nonsense and that the downgrading of the rating of Gabon, as Fitch explained, comes from a series of endogenous factors in Gabon that undermine the trust this agency has in the ability of Gabon to meet its financial obligations; in a particular situation of drastically lower oil prices.
As explained by Fitch in the statement announcing the downgrading of Gabon, the fall in oil prices will have different impacts depending on whether producers are prepared or not. In the case of countries like Saudi Arabia or the United Arab Emirates, this fall will have a limited impact because they are better prepared and have sufficient financial reserves to face a decrease in cash returns. But Gabon, as recalled by the Fitch agency, has no financial flexibility and any reduction in financial income will be devastating for the whole economy because oil still represents the main resource from which Gabon derives its revenues.
It's not by talking nonsense that Regis Immongault will contribute in building a more reassuring picture of the situation of the Gabonese economy. Everyone knows that the commodities market operates in cycles and that between increases and decreases in price, it is the duty of producing countries to prepare accordingly; something that Gabon has never thought of. Proponents of the regime spend their time hiding the truth. But there is a principle on which they will always crash: the principle of reality. This principle has a thick skin and always ends up winning against all impostors.
Version française
Régis immongault vient une nouvelle fois de démontrer que le régime Ali Bongo soit un rassemblement d’individus sans foi ni loi, car au moment où le pays affronte une grave crise économique à cause de divers facteurs de gestion intrinsèques au régime, que la chute brutale du prix du baril de pétrole est venue exposer; lui n’a trouvé rien de mieux que d’affirmer l’énormité suivante suite à l’abaissement par l’agence Fitch, de la notation du Gabon:
«Cette révision entre dans le cadre du repricing général de la notation des pays exportateurs de pétrole, du fait de la chute des cours pétroliers»
Comprenez, chers lecteurs, que Régis Immongault soit en train de vouloir vous dire que l’agence Fitch ait réclassifié à la baisse les pays exportateurs de pétrole. Mais seulement, cette assertion est facilement vérifiable et c’est ce que nous avons fait en examinant les notes Fitch des pays exportateurs de pétrole en 2013 et 2014, de manière à vérifier les dires de Monsieur Immongault. Si les propos de ce dernier sont exacts, on devrait observer qu’en 2014, la moyenne de ces pays devrait se situer en nette baisse de celle de 2013. Nous avons considéré le top 30 de ces pays pour cette vérification.
Le top 30 des pays exportateurs de pétrole est composé de: l'Arabie saoudite, la Russie, l'Iran, le Nigeria, les Émirats Arabes Unis, l’Angola, l'Irak, le Venezuela, la Norvège, le Mexique, le Canada, le Kazakhstan, le Koweït, la Libye, le Qatar, l'Algérie, l’Azerbaïdjan, le Royaume-Uni, Oman, le Brésil, la Colombie, le Soudan, l'Équateur, l'Indonésie, la Guinée Equatoriale, l'Australie, la République du Congo, la Malaisie, le Gabon et le Vietnam. En vérifiant les notations de l’agence Fitch pour ces 30 pays en 2013 et 2014, on relève que seuls 4 de ces pays ont vu leur note abaissée en 2014 : la Russie, le Venezuela, le Royaume-Uni et le Gabon. En 2014, 4 pays ont vu leur note améliorée par rapport à l’année précédente: l’Arabie Saoudite, le Mexique, la Colombie et l’Equateur. Le reste des pays ont conservé la même note que l’année précédente.
Alors chers lecteurs, posons-nous la question : quand Régis Immongault affirme que la baisse de la notation du Gabon provient du « repricing général de la notation des pays exportateurs de pétrole », de quoi parle-t-il ? Aucun repricing général à la baisse de ces pays n’a été observé dans les notations que leur attribue l’agence Fitch. Nous n’hésitons donc pas à conclure que sur ce point, le Ministre Gabonais raconte des âneries et que la baisse de la notation du Gabon, comme Fitch l’a expliqué, provient d’une série de facteurs endogènes au Gabon qui ébranlent la confiance de cette agence dans les capacités du Gabon à faire face à ses obligations économiques dans une conjoncture particulière de baisse drastique du prix du baril de pétrole.
Comme l’a expliqué l’agence Fitch dans son communiqué annonçant la baisse de la notation du Gabon, la chute du prix du baril aura des impacts différents selon que les producteurs soient préparés ou non. Dans le cas des pays comme l’Arabie Saoudite ou les Emirats Arabes Unis, cette chute n’aura qu’un impact limité car ils sont mieux préparés et ont des réserves de devises suffisantes pour affronter une diminution de retour en trésorerie. Mais le Gabon, comme nous l’a rappelé l’Agence Fitch, n’a aucune marge de manœuvre financière et toute diminution des rentrées financières sera dévastatrice pour l’ensemble de l’économie, car le pétrole représente encore la principale ressource dont le Gabon tire ses revenus.
Ce n’est pas en racontant des bêtises que Régis Immongault va contribuer à dresser une image plus rassurante de la situation de l’économie gabonaise. Tout le monde sait que le marché des matières premières opère de manière cyclique, et qu’entre les hausses et les baisses des prix, il appartienne aux pays producteurs de se préparer en conséquence ; chose à laquelle le Gabon n’a jamais pensé. Les tenants du pouvoir passent leur temps à escamoter la vérité. Mais il y a un principe sur lequel ils butteront toujours : le principe de réalité. Ce principe a la peau dure et finit toujours par s’imposer face à tous les imposteurs.
↧
↧
ECHOS DU NORD OF THIS WEEK. ECHOS DU NORD DE LA SEMAINE
↧
THE REACTION OF THE FRONT OF THE OPPOSITION FOLLOWING THE DECISION OF THE COURT OF LIBREVILLE. LA RÉACTION DU FRONT DE L’OPPOSITION À LA SUITE DE LA DÉCISION DU TRIBUNAL DE LIBREVILLE
↧
THE PROSECUTOR OF LIBREVILLE MISHANDLES THE LAW; EXPLANATION!. LE PROCUREUR DE LIBREVILLE MALMÈNE LE DROIT; EXPLICATION!
English version
Given what's happening right now in Gabon, where the Prosecutor of Libreville Sidonie Flore ouwe has just declined the ability of her jurisdiction to receive the complaint of some members of the Gabonese opposition regarding the use of false civil status documents by Ali Bongo, in his bid for the presidency in 2009; Here we reframe the problem and demonstrate to the thing reader, for or against, that there is no legal reason for Libreville’s Prosecutor to refuse to investigate the matter, unless she really feels that she is incompetent in the true sense, in which case other members of the judiciary could step in.
The first thing to note here is that the law has the distinction of being one of the fields of study and practice in which precedents play a fundamental role. Indeed, in the law, the "precedents" are the court decisions in cases similar to the one that one is examining at the moment. These precedents, in addition to the written law, i.e. the set of rules of law, are the fabric that serves to lawyers, prosecutors, etc., to orient themselves in the legal world. These precedents are therefore part of the legal map to follow to reach a decision.
In Gabon, here is the complaint filed by physical and legal persons; all Gabonese citizens having their civil status documents in good and due form, and whose parents are the true parents in the biological and legal sense and some having completed extensive studies of the law:
FALSE PUBLIC WRITING REGISTRATION (Article 171 & Other of Procedure of the Civil Code)
Date: 12 November 2014
Document Affected: birth certificate used by Mr. Ali BONGO (see Exhibit 1)
By ADIAHENOT Jacques; AMOUGHE MBA Pierre; EYEGHE NDONG Jean; KOMBILA KOUMBA Pierre André; MALOLAS Jean Marcel; MAYOMBO MBENDJANGOYE Fulbert; MBA NDONG Albert; MISSAMBO Paulette; MOUITY NZAMBA Benoit; MYBOTO Zacharie; NTOUTOUME NGOUA Jean; OYE MBA Casimir; PING Jean; ROUGOU Jean Pierre.
Components: This fake birth certificate was given to several administrations, including the Autonomous and Permanent National Electoral Commission, hence the knowledge of its existence by the plaintiffs.
False enunciations:
1- The birth certificate states that Mr. Ali Bongo was born on 9 February 1959 in Brazzaville. False.
All persons born before 1960 were, for Central Africa, in the administration of French Equatorial Africa. The civil status of this administration is located in Nantes in France. Nantes services say they have not registered the birth of Mr. Ali Bongo (cf. Pi7ce 2)
2- The birth certificate has the father's name as Albert Bernard Bongo. False.
In 1959, Mr. Omar Bongo Ondimba had for unique first name Albert until he joined the Government on 24 September 1965. He would take the name of Bernard on the 1 September 1966 when he was promoted to Vice President of the Government.
This birth certificate contains in its fundamental provisions some false statements. This is a blatant fake that should be included as Principal false in accordance with Articles 163 and 171 of the Code of Civil Procedure.
Dear readers, you understand that this complaint is very simple. Can anybody think that there is one Gabonese unable to understand the content of this complaint? Any citizen interested in preserving the integrity of the Republic has the right, if not the duty, to alert the authorities, to lodge a complaint against x or y when that citizen believes that the recommended and protected procedure of our constitution is violated in a manner that endangers the foundation of the nation. Every citizen has the duty to control the use made of our laws. Besides, if everyone could do the same in their sector, Gabon perhaps would be much better! Let us explain: civil status documents are sacrosanct in that they allow the proper functioning of a country because we know who is who, who did what to whom, who owns what, who has studied in a particular area for which diploma, who is the father or mother of whom etc. When people with false civil status documents dissolve themselves into the administrative apparatus, it penalizes the whole nation, because these people usurp all as they are not who they say they are and do not meet the constitutional requirements extended to all honest citizens who collectively become the victims of the counterfeiters. It is up to the judicial system to protect society against counterfeiting and forgery.
By this complaint, these Gabonese citizens alert the public prosecutor responsible for the protection of society, that there has been a case of fraud, by bringing all the elements available and that may be exploited and reviewed by the prosecutor in her investigation of the case. But the prosecutor of Libreville found that she could not receive the complaint on the grounds that: first, that these people do not have a common interest, which is absurd in the terms as these people in the protection of the Gabonese constitution, have a common interest; and secondly, because the fraudulent birth certificate in question is that of the President of the Republic of Gabon, the complaint can only be received by an exceptional court mandated by the Parliament, which is a ridiculous reading of the law and this is where, luckily for thinking Gabonese, the notion of judicial precedents comes to play.
Indeed, dear readers, being head of state in office does not in any way prevent criminal responsibility for acts committed outside of the office of the Presidency. In all the republics, it is the position of President which is protected and not the individual who happens to be president for a time; there is a huge legal mix up that the Prosecutor of Libreville is engaged in here. Judicial precedents that inform us of the admissibility of a complaint concerning the acts prior to the Presidents taking function are numerous; but to simplify and shorten our demonstration that could become endless, we will retain only two recent cases that took place in France. One involving Jacques Chirac and the other Nicholas Sarkozy, both while they were in function.
Jacques Chirac held the Paris Mayor's office from 1977 to 1995; then that of the President of France from 1995 to 2007. In December 1998, while Chirac was President, a citizen filed a complaint against him and his party for fictitious jobs offered to members of Chirac's party by the city of Paris from the time Chirac was mayor. Jacques Chirac signature in person appeared on contracts issued by the City of Paris for officers officially assigned to the office of mayor, but actually used for jobs unrelated to the municipality. In January 1999, that is to say within 30 days after the filing of the complaint, the Instruction Judge Xavière Simeoni took on the matter. The dossier covered the period from 1983 to 1995. The Paris court did not speak of incompetence to accept the case. If Chirac could not be momentarily worried, the instruction of the case however could continue and his collaborators at the Paris City Hall went to court: Robert Pandraud, Daniel Naftalski Michel Roussin and Remy Chardon etc. Jacques Chirac himself was summoned by the judge, but the Court of Appeals declared that Chirac could not be worried until after his term. But the process was never interrupted. At the end of the presidential term of Jacques Chirac in 2007, he was convicted and indicted. From start to finish, the Paris Court was competent to receive and investigate the complaint, which, however, affected a sitting president.
The Bettencourt case broke out on 16 June 2010, and highlighted the fact that billionaire Liliane Bettencourt had illegally funded the presidential campaign of Nicolas Sarkozy in 2007. Although Nicholas Sarkozy was President and was directly implicated in this case, the Court of Paris-Nanterre did not declare itself incompetent to follow the instruction of this illegal act dating back to before the presidency of Sarkozy. Here too, people close to Sarkozy will be brought to justice and Sarkozy himself will be picked up at the end of his term. At no time the legal proceedings were interrupted for incompetence in any French court due to the fact that the main person involved was the President of the French Republic.
Dear readers, thanks to these judicial precedents, you will understand that to say that the Libreville Court cannot receive the complaint introduced by these citizens, is a denial of the law; an abuse of the law. No element of jurisprudence can logically explain the decision of the Prosecutor of Libreville. The reasons for the declaration of incompetence are to be found elsewhere for in the law, they are missing!
Version française
Vue ce qui se passe en ce moment au Gabon, où le procureur de Libreville, Madame Sidonie Flore Ouwé, vient de se déclarer incompétente à recevoir la plainte de certains Gabonais membres de l’opposition concernant l’utilisation de faux documents d’état civil par Ali Bongo, dans son dossier de candidature pour la présidentielle 2009; nous voulons ici recadrer la problématique et démontrer au lecteur pensant, pro ou contre, qu’il n’y a aucune raison juridique pour le Procureur de Libreville de refuser d’instruire cette affaire, à moins qu’elle ne se sente réellement incompétente au sens propre, auquel cas, d’autres membres du corps judiciaire pourraient s’en charger.
La première chose à signaler ici est que le droit à la particularité d’être l’un des domaines d’étude et de pratique, dans lesquels les précédents jouent un rôle fondamental. En effet, en jurisprudence, les «précédents» sont les décisions judiciaires rendues dans des cas semblables à celui qu’on examine dans le moment. Ces précédents, en plus de la loi écrite, c’est à dire l’ensemble des règles de droit, constituent la trame qui sert aux avocats, aux procureurs, etc., de situer un cas dans l’univers juridique. Ces précédents font donc partie de la cartographie juridique à suivre pour arriver à bon port.
Au Gabon, voici la plainte qu’ont déposée des personnes physiques et morales ; toutes de nationalité Gabonaise, possédants leurs documents d’état civil en bonne et due forme, et dont les parents sont les vrais parents au sens biologique et juridique et certains ayant fait des études poussées de droit:
INSCRIPTION DE FAUX EN ECRITURE PUBLIQUE (Article 171 &Suivant du Code de Procédure Civil)
Date : 12 Novembre 2014
Document concerné : acte de naissance utilisé par Monsieur Ali BONGO (cf. Pièce n°1)
Par : ADIAHENOT Jacques ; AMOUGHE MBA Pierre ; EYEGHE NDONG Jean ; KOMBILA KOUMBA Pierre André ; MALOLAS Jean Marcel ; MAYOMBO MBENDJANGOYE Fulbert ; MBA NDONG Albert ; MISSAMBO Paulette ; MOUITY NZAMBA Benoit ; MYBOTO Zacharie ; NTOUTOUME NGOUA Jean ; OYE MBA Casimir ; PING Jean ; ROUGOU Jean Pierre.
Eléments : Ce faux acte de naissance a été remis à plusieurs administrations, notamment à la Commission Electorale Nationale autonome et Permanente, d’où la connaissance de son existence par l’inscripteur.
Enonciations fausses :
1- L’acte de naissance énonce que Monsieur Ali BONGO est né le 9 février 1959 à Brazzaville. Faux.
Toutes les personnes nées avant 1960 l’ont été, pour l’Afrique centrale, dans l’administration de l’Afrique Equatoriale Française. L’Etat civil de cette administration se trouve à Nantes en France. Les services de Nantes disent ne pas avoir enregistré la naissance de Monsieur Ali BONGO (cf. Pi7ce n°2)
2- L’acte de naissance énonce comme nom du père Albert Bernard BONGO. Faux.
En 1959, Monsieur Omar BONGO ONDIMBA avait pour seul prénom Albert jusqu’à son entrée au Gouvernement le 24 septembre 1965. Il ne prendra le prénom de Bernard que le 1er Septembre 1966 lorsqu’il est promu Vice-Président du Gouvernement.
Cet acte de naissance contient en ses dispositions fondamentales des énonciations fausses. Il s’agit d’un faux patent qu’il convient d’inscrire en faux Principal conformément aux dispositions des articles 163 et 171 du Code de Procédure Civile.
Chers lecteurs, vous aurez compris que cette plainte est ce qu’il y a de plus simple. Peut-on penser qu’il existe un seul Gabonais incapable de comprendre la teneur de cette plainte? Tout citoyen soucieux de préserver l’intégrité de la république a le droit, sinon le devoir, d’alerter les autorités, de porter plainte contre x ou y quand ce citoyen estime que la procédure protégée et recommandée par notre constitution est violée d’une manière qui met en danger le socle de la nation. Tout citoyen a le devoir de contrôler l'usage qui est fait de nos lois. D’ailleurs, si tout le monde pouvait en faire autant dans son secteur, le Gabon irait peut-être beaucoup mieux! Nous nous expliquons: les documents d’état civil sont sacro-saints en ce sens qu’ils permettent le bon fonctionnement d’un pays car on sait qui est qui, qui fait quoi à qui, qui possède quoi, qui a fait des études dans tel ou tel domaine pour quel diplôme, qui est le père ou la mère de qui etc. Quand des gens munis de faux documents d’état civil se dissolvent dans l’appareil administratif, cela pénalise toute la nation, car ces gens usurpent de tout vu qu’ils ne sont pas qui ils disent être et ne remplissent pas les conditions constitutionnelles élargies à l’ensemble des citoyens honnêtes qui eux deviennent collectivement les victimes de ces faussaires. Il appartient donc au système judiciaire de protéger la société contre le faux et usage de faux.
Par cette plainte, ces citoyens Gabonais alertent le ministère public, chargé de la protection de la société, qu’il y ait eu un cas de fraude, en y apportant tous les éléments disponibles et susceptibles d’être exploités et examinés par le procureur dans son instruction du dossier. Mais le procureur de Libreville a jugé qu’elle ne pouvait recevoir cette plainte au motif que: premièrement, que ces personnes n’aient pas un intérêt commun, ce qui est absurde dans les termes puisque ces personnes ont dans la protection de la constitution gabonaise, un intérêt commun; et que deuxièmement, vu que l’acte de naissance frauduleux en question est celui du Président de la République Gabonais, la plainte ne puisse être reçue que par une cour d’exception mandatée par le Parlement, ce qui est une lecture outrancière du droit et c’est ici qu’interviennent heureusement pour les Gabonais pensants, la notion des précédents judiciaires.
En effet, chers lecteurs, la qualité de chef d’État en exercice, n’empêche en aucun cas la responsabilité pénale pour des actes commis hors de la fonction Présidentielle. Dans toutes les Républiques, c’est la fonction de Président qui est protégée et non l’individu qui se trouve être Président pour un temps; il y a un énorme amalgame juridique dont se rend coupable le Procureur de Libreville. Les précédents judiciaires qui nous informent de la recevabilité d’une plainte portant sur les actes antérieurs à la fonction de Présidents, sont nombreux; mais pour simplifier notre démonstration et écourter ce billet qui risquerait de devenir kilométrique, nous n’en retiendrons que deux récents cas s’étant déroulés en France. L’un impliquant Jacques Chirac et l’autre Nicholas Sarkozy, les deux étant en fonction.
Jacques Chirac occupa le fauteuil de Maire de Paris de 1977 à 1995 ; puis celui de Président de la France de 1995 à 2007. En Décembre 1998, alors que Chirac est Président, un citoyen dépose une plainte contre lui et son parti pour emplois fictifs offerts à des membres du parti de Chirac par la mairie de Paris, du temps de Chirac. La signature de Jacques Chirac en personne figure sur des contrats établis par la Ville de Paris pour des chargés de missions officiellement affectés au cabinet du maire, mais qui en réalité étaient employés à des tâches sans aucun rapport avec la municipalité. En Janvier 1999, c'est-à-dire dans les 30 jours qui suivent le dépôt de la plainte, la juge d'Instruction Xavière Simeoni se saisie de l'affaire. Le dossier porte sur la période allant de 1983 à 1995. La cour de Paris n’a pas parlé d’incompétence à instruire le dossier. Si Chirac ne pouvait être momentanément inquiété, l’instruction elle devait se poursuivre et ses collaborateurs à la mairie de paris passèrent devant les tribunaux: Robert Pandraud, Daniel Naftalski, Michel Roussin et Rémy Chardon etc. Jacques Chirac lui-même fut convoqué par le juge, mais la cour de cassation, en appel, déclara que Chirac ne pouvait être inquiété qu’après son mandat. Mais la procédure ne fut jamais interrompue. A la fin du mandat présidentiel de Jacques Chirac en 2007, il fut reconnu coupable et mis en examen. De bout en bout, la cour de Paris fut compétente à recevoir et instruire cette plainte, qui pourtant, touchait un président en exercice.
L'affaire Bettencourt éclate le 16 juin 2010, et met en évidence le fait que la milliardaire Liliane Bettencourt ait illégalement financé la campagne présidentielle de Nicolas Sarkozy en 2007. Bien que Nicholas Sarkozy soit Président en exercice et directement impliqué dans cette affaire, la Cour de Paris-Nanterre ne se déclare pas incompétente à suivre l’instruction de ces faits illégaux qui remontent à avant la présidence de Sarkozy. Ici aussi, des proches de Sarkozy passeront devant la justice et Sarkozy lui-même sera cueilli à la fin de son mandat. A aucun moment la procédure judiciaire n’a été interrompue pour cause d’incompétence d’une quelconque cour française, du fait que la principale personne impliquée ait été le Président de la République Française.
Chers lecteurs, grâce à ces précédents judiciaires, vous aurez donc compris que de dire que la Cour de Libreville ne saurait recevoir la plainte citoyenne introduite, est une négation du droit; un abus du droit. Aucun élément de jurisprudence ne peut logiquement expliquer la décision du Procureur de Libreville. Les raisons de cette déclaration d’incompétence sont à chercher ailleurs car dans le droit, elles sont absentes!
↧