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Channel: "LE GABON ENERVANT" OR "ANNOYING GABON"
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SOCIAL NETWORKS ARE CONCERNING THE ALI BONGO REGIME. LES RÉSEAUX SOCIAUX INQUIÈTENT LE POUVOIR ALI BONGO

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English version

During his last press conference, the Presidency Spokesperson, Alain Claude Bilié bi Nzé referred more than once to social networks; retorting the following to a reporter: "If you do Infos Kinguélé, that's not necessary."

A few days earlier, in the columns of the government daily L’Union, the Deputy General Director for Radio at Gabon Television, the Public Service Channel, Mr Hasse Nziengui, wrote an indictment against the dangers posed to social and political peace, by social networks; pushing the comedy to blame these networks lack a certain "journalistic ethic". Coming from a Director of Gabon Television who is an active member of the PDG, one is tempted to think that he was saying this in jest!

A few weeks ago, it was the National Delegate of the Union of Youth of the PDG, who was whining about the danger posed to his beautiful kingdom, Gabon; by the energy and robustness coming from social networks.

Dear readers, suddenly, the regime realizes that it no longer controls the information; thus it panics! Thanks to the ubiquity of social networks and their instant ability to distill information in the four corners of the planet, it is no longer possible to imposters and dictators, otherwise to imposto-dictators, to tell people: "Shut your mouths! Accept my version of the truth, and if you refuse, it is the whip". Thanks to the proliferation of social networks, the Gabonese people can exchange freely their rich experiences and analyzes of their country and through cross-checking of information, a consensus of what is right always manages to surface. Through social networks, blogs and the local free press, the Gabonese people are no longer abandoned and condemned to reading L’Union and swallowing programs of public television touting the Bongo dictatorship.

Thanks to blogs, social networks and the free press, it has become impossible for Ali Bongo to undertake a regular jamming of the lucidity of the Gabonese people. The irony is that information distilled on blogs, social networks and in the Gabonese free press is often more legitimate because it is closer to the truth than the fantasies offered by the regime’s media. Gabonese citizens therefore gravitate to these blogs, social networks and free press that give them information of high immediacy and relevance, in real time and without mincing words.

The Ali Bongo regime is concerned that instead of hiding and be harpooned by fear or indifference, many Gabonese see in social networks, an independent medium enabling them to build a political and social positioning that is broad and multipolar, which moves away from the shackles of this regime. When they have for 47 years cultivated in the Gabonese population, reserve, a flunkey attitude, and the art of defeatism; the regime is surprised to see appear Gabonese citizens who are not afraid to expose themselves and make their voices heard, strengthening among themselves, solidarity and alliance of opposition forces.

The Gabonese citizens have often lived and acted separately, each in their corner, often closed on themselves and confined to their internal needs. The Gabonese citizens have not often been able to build coalitions between their separate fields of resistance. The current situation demands of us that we manage to cultivate our differences while building a real oppositional public space. Social networks, blogs and the free press are that cocktail of exchange that is a precursor to coalition building and that is what scares the dictatorship.

When Alain Claude Bilié bi Nzé cites the discussion space "Infos Kinguélé" on Facebook, he cites in effect the largest space of free discussion between Gabonese people about Gabon. It is a space that dominates that competition that similar spaces created by the regime have wanted to have. But why has "Infos Kinguélé" succeeded where spaces dedicated to the glorification of the regime have failed? Because supporting the dictatorship does not require a serious reflection on power dynamics; when one is a bootlicker, they are left to build on the same anachronisms, while their incongruity should be obvious. It gives rise to pale and tepid spaces. Long live the prince, he is the best, the greatest, he was born of a sterile mother, in a city where he is known completely as an alien; he lived in Libreville as a child even if no one saw him there etc... This is distressing.

The strength of Infos Kinguélé is the rapid dissemination and flow of information, and especially the inability to control it. This heady mixture of opinions and free ideas is obviously not to the liking of the regime because it sees the seeds of its end; and it is right.



Version française

Au cours de sa dernière conférence de presse, le Porte-Parole de la Présidence de la République, Alain Claude Bilié bi Nzé a fait référence plus d’une fois aux réseaux sociaux ; allant jusqu'à répliquer ce qui suit à un journaliste: «Si vous faites Infos Kinguélé, ça c’est pas utile».

Quelques jours plus tôt, dans les colonnes du quotidien gouvernemental l’Union, le Directeur Général Adjoint chargé de la Radio de Gabon Télévision, la Chaine de service public, Monsieur Hasse Nziengui, se fendait d’un réquisitoire contre les dangers que représentaient pour la paix sociale et politique, les réseaux sociaux; poussant la comédie jusqu'à reprocher à ces réseaux leur manque d’une certaine déontologie «journalistique». Venant d’un directeur de Gabon Télévision qui est membre actif du PDG, on est tenté de penser qu’il ironisait!

Il y a quelques semaines, c’était le Délégué National de l’Union des Jeunes du PDG, qui pleurnichait à propos du péril que représentaient pour son beau petit royaume, le Gabon; l’énergie et la robustesse qui se dégagent des réseaux sociaux.

Chers lecteurs, subitement, le régime se rend compte qu’il ne contrôle plus l’information ; alors il panique ! Grace à l’ubiquité des réseaux sociaux et à leur capacité instantanée à distiller l’information aux quatre coins de la planète, il n’est plus possible aux imposteurs et aux dictateurs, sinon aux imposto-dictateurs, de dire aux peuple : «vos gueules ! Acceptez ma version de la vérité et si vous refusez, c’est la chicotte». Grace à la prolifération des réseaux sociaux, les Gabonais peuvent échanger en toute liberté, leurs riches expériences et analyses de leur pays et par le recoupement de l’information, un consensus de ce qui est juste arrive toujours à se dégager. Grâce aux réseaux sociaux, aux blogs et à la presse libre locale, les Gabonais ne sont plus abandonnés et condamnés à la lecture de l’Union et à avaler les émissions de la télévision publique leur vantant les mérites de la dictature Bongo.

Grace aux blogs, aux réseaux sociaux et à la presse libre, il est devenu impossible à Ali Bongo de procéder au brouillage régulier de la lucidité des Gabonais. L’ironie est que l’information distillée sur les blogs, les réseaux sociaux et dans la presse libre gabonaise, se révèle souvent plus légitime car plus proche de la vérité que les fantaisies offertes par les medias du régime. Les citoyens Gabonais par conséquent, gravitent donc vers ces blogs, réseaux sociaux et cette presse libre qui leur donnent une information de haute immédiateté et pertinence, en temps réel, et sans langue de bois.

Le régime Ali Bongo est donc inquiet de constater que plutôt de se cacher et rester harponné par la peur ou par l'indifférence, de nombreux Gabonais voient dans les réseaux sociaux, un medium indépendant leur permettant de construire un positionnement politique et social large et multipolaire, qui s’éloigne du carcan de ce régime. Quand on a cultivé pendant 47 ans au sein de la population Gabonaise, la réserve, le larbinisme, et l'art de la déculottée; le régime est surpris de voir apparaître des Gabonais qui n’ont plus peur de s’exposer et de faire entendre leur voix, en renforçant entre-eux, la solidarité et l'alliance des forces d'opposition.

Les Gabonais ont souvent vécus et agis séparément, chacun dans son coin, souvent fermés sur soi-même et confiné à ses nécessités internes. Les Gabonais n’ont pas souvent su construire les coalitions entre leurs champs de résistance séparés. La situation actuelle exige de nous que nous parvenions à cultiver nos désaccords tout en construisant un véritable espace public oppositionnel. Les réseaux sociaux, les blogs et la presse libre sont ce cocktail d’échange qui est précurseur de coalition et c’est cela qui fait peur à la dictature.

Quand Alain Claude Bilié bi Nzé cite l’espace de discussion «Infos Kinguélé» sur Facebook, il cite en effet le plus grand espace de discussion libre entre Gabonais au sujet du Gabon. C’est un espace qui domine toute concurrence qu’ont voulu lui faire les espaces similaires mis sur pied par le régime. Mais pourquoi «Infos Kinguélé» réussi là où les espaces dédiés à l’apologie du régime échouent ? Parce ce que soutenir la dictature ne demande pas une réflexion poussée sur les dynamiques de pouvoir; quand on est dans le larbinisme, on se retrouve à renforcer les mêmes anachronismes, alors que leur incongruité devrait sauter aux yeux. Ça donne des espaces tièdes et terre à terre. Vive le prince, il est le plus beau, le plus grand, il est né d’une mère stérile, dans une ville dont on le sait totalement étranger; il a vécu enfant à Libreville même si personne ne l’y a vu etc… C’est affligeant.

La force d’Infos Kinguélé est la rapidité de la diffusion et de la circulation de l’information, et surtout l’incapacité de la contrôler. Cet impétueux mélange d’opinions et d’idées libres, n’est évidemment pas du goût du régime, car il y voit les germes de sa fin; et il a raison.

AN UMPTEENTH FRENCH HYPOCRISY OR FINALLY THE END OF AFRICAN DICTATORSHIPS? UNE ENIÈME HYPOCRISIE FRANÇAISE, OU ENFIN LA FIN DES DICTATURES AFRICAINES ?

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English version

On the eve of the summit of the Francophonie in Dakar, which will see the election of the new Secretary General of the Organization that represents this cultural and political space, the French President François Hollande, in a preemptive message to African leaders, has asked them not to cling to power. One would like to believe in these words, but when it is considered that the overwhelming majority of dictatorships still in place in Africa are in the French Pre-square, one is entitled to ask questions about the sincerity of Mr. François Hollande, given that similar pronunciamientos have been made in the past without much consequence.

Because Africans know that all sustainable dictatorships in the French pre-Square in Africa are, and have been, set up under the leadership of France, they have learned to be wary of statements made by the French heads of States. Africans still remember the election of one François Mitterrand in 1981, which was supposed to change the course of history for the countries of Francophone Africa. But these Africans found no change in the conduct of France in Africa under Mitterrand. Then there was the La Baule speech by the same Mitterrand which was supposed to spell the end of dictatorships. But the speech of La Baule only remained a speech because realpolitik quickly resumed its duties and briefcases of monies continued to flow from Africa to the French authorities. Sarkozy arrived with his so called rupture which deceived no one and today it is François Hollande who is saying that the Heads of African States should no longer cling to power. Can one think that Hollande will be more sincere in his wishes than his predecessors?

If more and more Africans feel free and do not think that it is up to France to decide what happens on the continent, the reality is unfortunately that France still pulls the strings of what happens in most of its former colonies. For proof, just look at what is happening in Mali and Côte d'Ivoire today. If the citizens of Francophone African countries are aware of their gradual awakening and their individual and collective responsibility in the future of their countries; the reality is that politically, it is often France which sets the guidelines for these countries. Laurent Gbagbo was not removed in favor of Alassane Ouattara by the Ivorian people, but by the French State. Similarly in Mali, it is not the Malians who decided the turn of events in that country over the past two years, but France. The power of France in its former colonies remains absolute; to ignore this is to be naive!

Therefore, when the French President says of the former President of Burkina Faso, Blaise Compaoré, that "his dismissal could be a lesson for many heads of state," one would be tempted to believe in the sincerity of these words, if and only if France joined the African peoples by withdrawing all support to these dictatorships, and putting these regimes under pressure to respect the popular will. African people in general and those of Gabon in particular find it increasingly difficult to accept without flinching, the hypocrisy of a system of influence and domination; the duplicity of a balance of power made of injunctions, of relationships based on command and obedience according to the cold and calculating logic of the exclusive interests of France. If France is benefiting from these dictatorships that weaken Africa, she must remain in her posture. But if Hollande says that dictatorships must cease to exist, he has all the means to act effectively and concretely in that direction. Do not do it and settle for episodic speeches, poorly hides the continuation of hypocrisy.

Cautious African patriots in general and those of Gabon in particular, have learned to organize independently of the wishes of the French President, so that the fall of dictatorships will become inevitable with or without France. In this process, errors will be numerous, individual and collective cowardice too; but the popular will to end definitively these dictatorial systems in place today, will be like a hurricane; destroying all that is put in its way.

It is useless for the French presidents to keep asking in occasional speeches, their clients African Heads of States to respect the popular will, if that same France that controls all the pillars on which these dictatorial regimes are built on, does nothing to facilitate this change.



Version française

A la veille de la tenue du sommet de la Francophonie à Dakar, qui verra l’élection du nouveau Secrétaire General de l’Organisation qui représente cet espace culturel et politique, le Président Français François Hollande, dans un message préemptif aux dirigeants africains, leur a demandé de ne plus s'accrocher au pouvoir. On voudrait bien croire en ces paroles, mais quand on sait que l’écrasante majorité des dictatures toujours en place en Afrique se situent dans le pré-carré français, on est en droit de se poser des questions sur la sincérité du propos de Monsieur François Hollande, partant du principe que de similaires pronunciamientos ont été faits par le passé, sans grande conséquences.

Parce que les Africains savent que toutes les dictatures durables dans le pré-carré Français en Afrique, sont, et ont été, mise en place sous la direction de la France, ils ont appris à se méfier des déclarations des chefs d’Etats Français. Les Africains se souviennent encore de l’élection d’un certains François Mitterrand en 1981, qui était censée changer le cours de l’histoire pour les pays d’Afrique Francophone. Mais ces Africains n’ont constaté aucun changement dans la conduite de la France en Afrique sous Mitterrand. Puis ce fut le discours de La Baule du même Mitterrand qui était censé sonner le glas des dictatures. Mais le discours de la Baule ne resta qu’un discours car la realpolitik reprit vite ses droits et les mallettes d’argents continuèrent à circuler de l’Afrique vers les pouvoirs Français. Sarkozy arriva avec sa rupture qui ne trompa personne et aujourd’hui, c’est François Hollande qui vient dire que les chefs d’Etats Africains ne devraient plus s’accrocher au pouvoir. Peut-on penser qu’Hollande sera plus sincère dans ses vœux que ses prédécesseurs?

Si de plus en plus d’Africains s’estiment libres et ne pensent pas qu’il appartienne à la France de décider de ce qui se passe sur le contient, la réalité reste malheureusement que la France tire encore les ficelles de ce qui arrive dans la plupart de ses anciennes colonies. Pour s’en convaincre, il suffit de regarder ce qui se passe au Mali et en Côte d’Ivoire aujourd’hui. Si les citoyens des pays africains francophones sont conscients de leur éveil progressif et de leurs responsabilités individuelles et collectives dans le devenir de leurs pays; la réalité est que politiquement, c’est souvent encore la France qui fixe les orientations de ces pays. Laurent Gbagbo n’a pas été destitué au profit d’Alassane Ouattara par le peuple ivoirien, mais par l’Etat français. De même au Mali, ce ne sont pas les Maliens qui ont décidé de la tournure des évènements dans ce pays au cours des deux dernières années, mais la France. Le pouvoir de la France dans ses anciennes colonies, reste entier ; l’ignorer c’est être naïf !

Par conséquent, lorsque le Président français affirme à propos de l’ex Président du Burkina Faso, Blaise Compaoré, que : «cette destitution pourrait servir de leçon à beaucoup de chefs d'Etat », ont oserait croire en la sincérité du propos, si et seulement si, la France se joignait aux peuples africains en retirant tout soutien aux dictatures, et en mettant ces régimes sous pression de respecter les volontés populaires. Les populations africaines en général et celle du Gabon en particulier, ont de plus en plus de mal à accepter sans broncher, l’hypocrisie d’un système d’influence et de domination; la duplicité d’un rapport de forces et de pouvoir fait d’injonctions, de relations de commandement et d’obéissance selon la logique froide et calculatrice des intérêts exclusifs de la France. Si la France trouve son compte dans ces dictatures qui affaiblissent l’Afrique, qu’elle reste sur ses positions. Mais si François Hollande dit que les dictatures doivent cesser d’exister, il a tous les moyens d’agir efficacement et concrètement dans ce sens. Ne pas le faire et se contenter de discours épisodiques cachera mal la continuation de l’hypocrisie.

La prudence des patriotes Africains en général et Gabonais en particulier, les instruit à s’organiser indépendamment des vœux du Président Français, de manière à ce que la chute des dictatures soit inévitable avec ou sans la France. Dans ce cheminement, les erreurs seront nombreuses, les lâchetés individuelles et collectives aussi; mais la volonté populaire d’en finir de manière définitive avec les systèmes dictatoriaux en place, sera comme un ouragan; destructeur de tout ce qui se mettra au travers de son chemin.

Il ne sert à rien pour les Présidents Français de continuer à demander dans des discours de circonstance, à leurs clients Chefs d’Etats Africain de respecter les volontés populaires, si cette même France qui contrôle tous les piliers sur lesquels reposent ces régimes dictatoriaux, ne fait rien pour faciliter ce changement.

FRANÇOIS HOLLANDE DAKAR SPEECH. LE DISCOURS DE DAKAR DE FRANÇOIS HOLLANDE

ARE WE WITNESSING THE AWAKENING OF THE GABOINESE PEOPLE? ASSISTONS-NOUS AU REVEIL DES GABONAIS ?

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English version

There are signs that do not lie; the Gabonese people are rising up, they are becoming awakened. Slowly, gradually, and sometimes painfully, a critical mass of Gabonese citizens is moving away from impostors and now says no to cowardice, no to tyranny and yes to national deliverance. These Gabonese have understood that national plurality was actually an exceptional strength, the source of talent the merger of which is only capable of delivering the Gabon from oppression. They have understood that the bent and suffering mass under the tough living inflicted by the ruthless predator regime, needs deliverance. The signs of this revival coalesce into an act of national salvation.

Dear readers, the signs are there before us. The ideas that are expressed, the merging feelings, beliefs that become brighter, the calls for unity that are insistent, the multifaceted and multi-sectorial almost permanent claims, protests increasingly direct and crystallized. Yes they are there before us, those signs. Yet many people are still wondering what has happened to the conscience of the Gabonese people, because they find them too tolerant of the most vile impostures. But through spontaneous acts, that the regime does not always measure the importance, this Gabonese people respond: "I am still alive; I am the conscience of the nation. Believe, aspire to the well-being and better life, you who gave up for a time, on hope! "

A sizable part of the Gabonese people is saying to Ali Bongo that he can try to demolish one bit at a time, the Gabon he found when he came from Biafra; we the people of Gabon, will reconquer it; tear it from his hands and those of his cronies often unfortunately Gabonese of recent importation, and will rebuild, reconstruct, lift, an even stronger Gabon, more solid and more powerful Gabon than the one he persists in destroying. These Gabonese are saying to Ali Bongo that can destroy the stone, dismiss recalcitrant officials, orchestrate the stabbing of imminent refractory professors, imprison students who speak a language of truth; but he cannot destroy the thoughts that are fueled within the Gabonese people today; he cannot demolish the innate intelligence of the people. It is this people who is standing up amid the visible ruins that are the lives of Gabonese under the Bongo regime.

Whether one is of the regime or of the people, it is no longer possible to ignore the fact that the peril comes from the unacceptable concept for a "considerable" people, of the exclusive power. The danger for Gabon is to continue to wear, to burn in a practice a partitioned power that confiscates public affairs. The most obvious manifestation of the exclusive power in the Bongos model, is that the regime is described as democratic but acts in a way that clearly demonstrates that of democracy, it does care! What the regime says it wants one hand, it destroys with the other. The Gabonese are tired of living this work of Penelope. They are tired and want to get out of this trap in which generations have been swallowed up one after the other, without the country making real progress.

Instead of the shadowy existence that the indefinite continuation of the Bongo regime offers, which condemns all the forces of the country to withering and destruction; more and more Gabonese are determined to bring the country back to the light; to ensure that Gabon recovers its genius, in short, that the country is reborn. Dear readers, the signs are there before you; tellingly, caringly, and sufficiently huge to be perceived from one end to the other of the territory. A movement is being born, that of the awakening of the Gabonese people. Those who are already active must continue to propel the movement; those who do not act already are at least starting to think about it, and that's the point. For those who dream of another Gabon it is a very good omen. It is clear that the free Gabonese would want to re-live in a country that is also free. For this, the prerequisite is the departure of Ali Bongo. While the soporific regime argue for the people to sleep, free Gabonese are singing hymns of awakening. So let’s all sing "liberate Gabon."



Version française

Il y a des signes qui ne trompent pas ; le peuple Gabonais est en train de se réveiller, de s’éveiller. Doucement, lentement et parfois péniblement, une masse critique de citoyens Gabonais s’éloigne des imposteurs et dit désormais non à la lâcheté, non à la tyrannie et oui à l’affranchissement national. Ces Gabonais ont compris que la pluralité nationale était en fait une force exceptionnelle, source de talents dont la fusion est seule capable de délivrer le Gabon de l’oppression. Ils ont compris que la masse souffrante et courbée sous le mal vivre que lui inflige, sans pitié ce régime prédateur, a besoin de délivrance. Les signes de ce réveil se coalisent en un acte de salut national.

Chers lecteurs, les signes sont là devant nous. Les idées qui s’expriment, les sentiments qui fusionnent, les convictions qui s’éclaircissent, les appels à l’unité qui se font insistants, la revendication multiforme et multisectorielle quasi permanente, les protestations de plus en plus directes et cristallisées. Oui ils sont là devant nous, ces signes. Pourtant, nombreux sont ceux qui se demandent encore ce qu’est devenue la conscience du Gabonais, car ils le trouvent trop tolérant des impostures les plus abjectes. Mais par des actes spontanés, dont le régime ne mesure pas toujours l’importance, ce peuple Gabonais répond: «je vis encore; je suis la conscience de la nation. Croyez, aspirez au mieux-être et au mieux vivre, vous qui avec renoncé un temps à l’espérance!»

Une bonne partie du peuple Gabonais est en train de dire à Ali Bongo qu’il peut essayer de démolir pan par pan, le Gabon qu’il a trouvé quand il est arrivé du Biafra; nous peuple Gabonais, allons le reconquérir; l’arracher de ses mains et de celles de ses acolytes souvent malheureusement gabonais d’importation récente, et allons rebâtir, reconstruire, relever, un Gabon encore plus fort, encore plus solide et encore plus performant que celui qu’il s’entête à détruire. Ces Gabonais sont en train de dire à Ali Bongo qu’il peut détruire la pierre, licencier les cadres récalcitrants, poignarder d’imminents professeurs réfractaires, emprisonner les étudiants qui lui tiennent un langage de vérité; mais il ne peut détruire la pensée qui est attisée chez le Gabonais aujourd’hui; il ne peut démolir l’intelligence innée du peuple. C’est ce peuple qui est en train de se mettre debout, au milieu des ruines apparentes que sont les vies des Gabonais sous le régime Bongo.

Que l’on soit du régime ou du peuple, il n’est plus possible de feindre d’ignorer que le péril se trouve dans le concept inacceptable pour un peuple «considérable», du pouvoir exclusif. Le danger pour le Gabon est de continuer de s’user, de se consumer, dans la pratique d’un pouvoir cloisonné et confiscateur de la chose publique. La manifestation la plus évidente du pouvoir exclusif modèle Bongo, est que le régime se décrit comme démocratique mais agit d’une manière qui démontre clairement que de démocratie, il n’en veut pas! Ce que le régime dit vouloir d’un côté, il le détruit de l’autre. Les Gabonais en ont assez de vivre ce travail de Penelope. Ils en ont marre et veulent sortir de cette trappe dans laquelle des générations ont été engloutis les unes après les autres, sans que le pays ne fasse de réels progrès.

Au lieu de l’existence ténébreuse que propose la continuation indéfinie du régime Bongo, qui condamne à l’étiolement et à la perdition, toutes les forces du pays; les Gabonais, de plus en plus nombreux, sont déterminés à ramener le pays à la lumière; à faire en sorte que le Gabon recouvre son génie, en somme, que le pays renaisse. Chers lecteurs, les signes sont là devant vous; parlants, criants, et suffisamment énormes pour être perçus d’un bout à l’autre du territoire. Un mouvement est en train de naitre, celui de l’éveil du peuple Gabonais. Ceux qui agissent déjà doivent continuer à le faire pour propulser le mouvement ; ceux qui n’agissent pas encore commencent déjà à le penser, et c’est ça l’essentiel. Pour ceux qui rêvent d’un autre Gabon, c’est un très bon présage. Il est clair que ces Gabonais qui se veulent libres, voudraient pouvoir revivre dans un pays qui l’est aussi. Pour cela, la condition sine qua non est le départ d’Ali Bongo. Pendant que les endormeurs du régime plaident pour le sommeil, les Gabonais libres eux entonnent des hymnes d’éveil. Alors chantons tous, «libérer le Gabon».

PRESS RELEASE FROM THE FRONT. COMMUNIQUÉ DU FRONT

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A BETTER DAKAR SPEECH THAN THE ONE FROM SARKOZY, BUT... UN BIEN MEILLEUR DISCOURS DE DAKAR QUE CELUI DE SARKOZY, MAIS…

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François Hollande at the Francophonie Summit in Dakar
François Hollande au Sommet de la Francophonie de Dakar

(Photo: AFP)




English version

Of his speech at the summit of the Francophonie in Dakar, we have particularly been struck by this passage:

''Where the constitutional rules are abused, where freedom is violated, where change is prevented, I affirm that the citizens of these countries will find in the francophone space, the support necessary to uphold justice, law and democracy.''

Unquestionably, this phrase and the spech will find takers because in its essence, we agree with that vision. In itself, the speech was excellent; concise, direct, humble and again raising the need for change in Francophone Africa. However, while he was delivering his speech, it would have just taken to François Hollande to cast a furtive glance behind his back, for him to noticed that seated in comfortable armchairs, was a good bunch of Africans Heads of States whose reigns have led their country to the brink; who have distinguished themselves in the confiscation of individual and collective freedoms, in electoral heist, and in clear denial of democracy. Not to mention the crimes of all kinds, the various predations and misappropriation of public funds.

If François Hollande had turned aroud, he would have seen sitting like a monarch, certainly half asleep, Ali Bongo; the very one who provided false papers, while usurping the presidency of Gabon. The same one who goes on lavish spending spree worldwide with public money while the Gabonese people sink into despair. The very one who arrests students, bans newspapers, prevent the opposition from marching peacefully, who has the university invaded by his forces; the very man whose identity, that fundamental element in the life of an individual, is not entirely clear. Yes, these are the kind of people who unfortunately run the countries of the French Pre-square in Africa.

Therefore, on the form, the French President has seduced. But nowadays, words are no longer enough. While we do not doubt for a moment that this speech will be positively received by the majority of Africans, time is no longer for us to engage in a semantic debate about good and bad speech; we now say that if Hollande wants Democrats interlocutors in Africa, he knows where to find them. If he does nothing to find them, then there is a sincerity problem!

A good speech is nothing more than a speech. What is important is its translation into a political stance of France towards dictatorships and impostors that are rampant in Africa. Did we need yet another declaration of good intentions on the part of a French President? Gabonese and Africans would willingly pass on that, if it means that things remain as they appear.

At the head of the General Secretariat of the Organization of La Francophonie since 2002, the former Senegalese President Abdou Diouf is leaving this position after two terms. The Gnassingbés have run Togo since 1967, and from that year until today, the Bongos are doing the same in Gabon. So when François Hollande speaks of "where change is prevented," the ground zero of this description is in Gabon. So, Mr. Hollande, after your speech, you did definitely turn around and had sight of a little paunchy man; this man, Ali Bongo, is an impostor that you have received at the Elysee. So tell us when you will start to act, because of speeches, even very good ones, we have had quite enough!



Version française

De son discours prononcé au sommet de la francophonie de Dakar, nous avons particulièrement retenu ce passage:

‘’Là où les règles constitutionnelles sont malmenées, là où la liberté est bafouée, là où l’alternance est empêchée, j’affirme que les citoyens de ces pays sauront trouver dans l’espace francophone du soutien nécessaire pour faire prévaloir la justice, le droit et la démocratie.’’

Incontestablement, cette phrase et ce discours trouveront preneurs, car dans les termes, nous nous accordons à cette vision. En lui-même, le discours a été d’excellente qualité; concis, direct, humble et encore une fois soulevant la nécessité de l’alternance en Afrique francophone. Toutefois, pendant qu’il prononçait son discours, il aurait juste fallut à François Hollande de jeter un coup d’œil furtif derrière lui, pour qu’il s’aperçut qu’affalée dans de confortables fauteuils, se trouvait une belle brochette de Chefs d’Etat Africains dont les règnes ont conduit leur pays au bord du gouffre; et qui se sont distingués dans la confiscation des libertés individuelles et collectives, dans les hold-up électoraux, et dans un évident déni de démocratie. Sans oublier les crimes en tout genre, les prédations diverses et les détournements des deniers publics.

Si François Hollande s’était retourné, il aurait aperçu assis comme un monarque, certainement à moitié assoupi, Ali Bongo; celui-là même qui muni de faux papiers, a usurpé de la présidence du Gabon. Celui-là même qui fait des dépenses somptueuses dans le monde entier avec l’argent public Gabonais alors que le peuple gabonais s’enfonce dans le mal vivre. Celui-là même qui fait arrêter des étudiants, interdire des journaux, interdire à l’opposition de marcher pacifiquement, qui fait envahir les universités par ses forces de l’ordre ; celui-là même dont l’identité, cet élément fondamental dans la vie d’un individu, n’est pas totalement claire. Oui, ce sont ce genre de personnes qui malheureusement dirigent les pays du pré-carré français en Afrique.

Par conséquent, sur la forme, Le Président français a séduit. Mais seulement aujourd’hui, les mots ne suffisent plus. Même si nous ne doutons pas un seul instant que ce discours soit reçu positivement par la majorité des Africains, l’heure n’est malheureusement plus pour nous, aux débats sémantiques entre bons et mauvais discours; nous disons désormais, si Hollande veut des interlocuteurs démocrates en Afrique, il sait où les trouver. S’il ne fait rien pour les trouver, alors il y a comme un problème de sincérité!

Un beau discours n’est rien d’autre qu’un discours. Ce qui est important, est sa traduction en posture politique de la France envers les dictatures et les imposteurs qui sévissent en Afrique. Avions-nous besoin d’une énième déclaration de bonnes intentions de la part d’un Président Français? Les Gabonais et les Africains s’en passeraient volontiers, si les choses en restent aux apparences.

A la tête du Secrétariat Général de l’Organisation de la Francophonie depuis 2002, l’ancien Président Sénégalais Abdou Diouf quitte ce poste après deux mandats. Les Gnassingbé dirigent le Togo depuis 1967, et depuis la même année jusqu'à nos jours, les Bongo font de même du Gabon. Donc quand François Hollande parle de «là où l’alternance est empêchée», le niveau zéro de cette description se situe au Gabon. Alors, Monsieur Hollande, après votre discours, vous vous êtes certainement retourné et avez aperçu un petit homme bedonnant; cet homme, Ali Bongo, est un imposteur que vous avez reçu à l’Elysée. Alors dites-nous quand vous commencerez à agir, car nous les discours, même très bons, nous en avons plutôt marre!

PICTURES OF THE ASSAULT BY ALI BONGO ON THE CAMPUS OF USTM. EN IMAGES, L’ASSAUT D’ALI BONGO SUR LE CAMPUS DE L’USTM

MUST THE REPUBLIC BE DESTROYED IN ORDER TO SAVE ALI BONGO? FAUT-IL DÉTRUIRE LA RÉPUBLIQUE POUR SAUVER ALI BONGO?

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Image of the march in support of Ali Bongo in Haut-Ogooué
Image de la marche de soutien à Ali Bongo dans le Haut-Ogooué

(Photo: Télesphore Obame-Ngomo)





English Version

Dear readers, the discourse of the Ali Bongo camp is taking a more and more worrying turn. It is clear that at this time the defenders of the indefensible and of the sham are on the frontline trying to create diversions in order to cause the people to forget the case of Ali Bongo’s false birth certificate and also the repeated failures of his governance. To do this, they are returning to themes of political discourse unfortunately already known to us; they are indulging in excesses of the vilest and most reprehensible language in a country where all citizens are supposed to be constitutionally equal before the law and institutions. The rulers seem to have decided that Gabon will never be a Republic advocating equal rights and duties for all citizens. The rulers seem to have determined that the Gabonese who are asking Ali Bongo to account should be excluded from the Republic, their Republic. To illustrate this, here is some writing of the regime’s scribes; you will appreciate the calls for exclusion and persecution:


“Patriotic Call of 30 November 2014 by the Supreme Command of Repression of Vices and for the Promotion of Virtue

Dear Compatriots and Friends of Gabon,

This great soured Fang, named Francois Ondo Edou, a notoriously tribalist and reputed servant to the glory of the Myboto galaxy, has sent a hysterical message encouraging the Gabonese people to oppose the security forces, mainly the services of the judicial police, to allegedly support the stinking thief Paulette Missambo, prosecuted for embezzlement of public funds in connection with the rotating independence celebrations. It is a hawkish act too many, concocted by a host of economic delinquents and political gangsters, with the ulterior purpose of desecrating the institutions of our beautiful and peaceful Gabon. In the light of the casualness and the disrespect displayed by Mr. François Ondo Edou, the Supreme Command of the Repression of Vices and for the Promotion of Virtues calls for the general mobilization of peace and justice loving patriots to storm around the axes of Carrefour Leon Mba and the Ministry of Education to express our fierce rejection of incantations of indoctrination of our country by the forces of evil embodied by the sulfurous Opposition Front. The determination of live and progress forces of Gabon should be put to face a forfeiture of impunity by the grave diggers of our national heritage. Economic criminals. Furthermore, the order is given to Permanent Policy Observatories (OPP), to the Networks of Civic Action Services (SAC), to take a foothold of standby and response around buildings, villas and real estate belonging to Jean Ping from Wenzhou in Kalikak; the restaurant Bassamoise belonging to his wife, near the French school; the homes of his brother Chen, his relatives, mistresses and children according to the established surveillance plan. The same rigor of monitoring is required for property assets of Myboto and family; building Arcades, Sobraga, the Maïsha hotel in Palm beach, the headquarters of Contact Insurance, the residence of Charbonnages etc... At Jacques Adiahenot’s homes in Okala and City Centre. Increased attention must be paid to the assets of Casimir Oye Mba in Nombakélé, Red Light of Akébé, Batterie4 and elsewhere ... The buses and homes of Mr. Raymond Ndong Sima, the homes of the thief Philibert Andjembé, the Louma pharmacy at IAI crossroads, the Rougou caches, Marcel Djabio in Belle-Vue, the churches and homes belonging to Djoctane... The homes of Eyéghé Ndong at Kante crossroads in Ntoum, the pharmacy belonging to his sweetheart Radegonde Mba and the houses, facilities belonging to Bengone Nsie Damas City and all identified assets belonging to the authors of public disorder must remain in the mind of our response to any breakage or destruction of private and public property arising from any street demonstrations cleverly orchestrated by Jean Ping and al. The application of our response will be expanded to other locations in Gabon and abroad, where there is wealth belonging to the Breakers Jean Ping and Myboto. Incitement to break is not the monopoly of the enemies of the Republic; it is time to give a ruthless treatment to anarchist and insurrectionary barbaric tendencies.

Our Patriotic Love for Peace and Stability in Gabon. »


Dear readers, this call for “death and destruction to the rats” against members of the opposition, is joined by those no less explicit, launched last weekend during a march in support to Ali Bongo in the province of Haut-Ogooué by individuals holding positions in the hierarchy of the regime, toward Gabonese whose only crime is to oppose Ali Bongo; taking particular aim at Mr. Myboto, for the simple reason that he is a native of Haut-Ogooué. The conclusion being necessarily that anyone from Haut-Ogooué who does not approve of this regime, does not deserve to exist.

In a republic, citizenship must be earned, and to be president must be deserved more. When a regime does not believe in the republic and openly expresses this; when a regime is unable to embody togetherness and national greatness in all its diversity; when a regime is unable to think in terms of service to all Gabonese and the common good; does it really deserve to lead the country? This regime, definitely in distress, finds nothing better than to play again, with unusual cynicism, on fear, prejudice, threats and amalgams; to try to male people forget its failures, scandals and forfeitures. Faced with words as serious as these, all Gabonese democrats from across the political spectrum should affirm solemnly their rejection of this approach and speak against the intolerable nature of this regime.

Dear readers, if the State is first at the service of the public interest, if it is responsible for implementing the republican legality, that is to say that which is stamped with the seal of constitutionality, of equality of citizens, regardless of their ethnic, social and cultural origin; if being President must be deserved, is Ali Bongo the man of the situation in Gabon? We let you conclude!



Version Française

Chers lecteurs, le discours du camp Ali Bongo prend une tournure de plus en plus inquiétante. Force est de constater qu’en ce moment, les défenseurs de l’imposture et de l’indéfendable montent au créneau pour avant tout, tenter de faire oublier l’affaire du faux acte de naissance d’Ali Bongo et aussi les échecs répétés de sa gouvernance. Pour ce faire, ils réintègrent dans leurs discours politiques des thèmes au relent hélas déjà connus; ils se livrent aux excès de langage les plus ignobles et les plus répréhensibles dans un pays où tous les citoyens sont supposés être constitutionnellement égaux devant la loi et les institutions. Les gouvernants semblent avoir décidé que le Gabon ne sera jamais une République prônant l'égalité en droits et devoirs de tous les citoyens. Les gouvernants semblent avoir résolu que ces Gabonais qui demandent des comptent à Ali Bongo, devraient être des exclus de la République, leur République. A titre d’illustration, voici des écris émanant des scribes du régime; vous apprécierez les appels à l’exclusion et à la persécution:


« Appel Patriotique du 30 Novembre 2014 du Commandement Suprême de la Répression des Vices et pour la Promotion des Vertus

Chers Compatriotes et Amis du Gabon,

Ce grand aigri Fang, le nommé François Ondo Edou, tribaliste notoire et valet de réputation de la gloire de la galaxie Myboto s’est fondu d’hystérie dans un message visant à inciter les populations Gabonaises à s’opposer à la force publique, principalement les services de la Police Judiciaire, au prétendu motif de soutien à la puante voleuse Missambo Paulette, poursuivie pour détournement de deniers publics dans le cadre des fêtes tournantes. Il s’agit d’un acte belliciste de trop concocté par une kyrielle de délinquants économiques et gangsters politiques dans le but inavoué de désacraliser les institutions de notre beau et paisible Gabon. A la lumière de la désinvolture affichée et de l’outrecuidance du propos de sieur François Ondo Edou, le Commandement Suprême de la Répression des Vices et pour la Promotion des Vertus lance un appel à la mobilisation générale des patriotes épris de paix et de justice à prendre d’assaut les alentours les axes du Carrefour Léon Mba et du Ministère de l’Education nationale pour y traduire notre farouche refus aux incantations d’embrigadement de notre pays par les forces du mal incarnées par le sulfureux Front de l’Opposition. La détermination des forces vives et du progrès du Gabon doit être de mise face à une forfaiture d’impunité des fossoyeurs de notre patrimoine national. Les criminels économiques. Par ailleurs, l’ordre est donné aux Observatoires Politiques Permanents (OPP) aux Réseaux des Services d’Action Civique (SAC) de prendre pied de veille et de riposte aux alentours des immeubles, villas et biens immobiliers de Ping Jean de Wenzhou à Kalikak, le restaurant la Bassamoise de sa femme, près du lycée français, les domiciles de son frère Tchen, ses proches, maitresses et ses enfants selon le plan de repérage établi. La même rigueur de surveillance s’impose au patrimoine immobilier des Myboto et famille ; immeuble des Arcades, Sobraga, l’hôtel Maïsha au Palm beach, le siège d’Assurance Contact, la résidence des Charbonnages etc…Chez jacques Adiahénot à Okala et Centre Ville. Un regard accru doit être porté sur le patrimoine de Casimir Oyé Mba à Nombakélé, Feu rouge d’Akébé, Batterie4 et partout ailleurs…Les bus et domiciles de sieur Raymond Ndong Sima, les domiciles du voleur Philibert Andjembé, la pharmacie de Louma du carrefour IAI, les caches de Rougou, Djabio Marcel à Belle-Vue, les églises et domiciles de Djoctane… Les domiciles d’Eyéghé Ndong du carrefour Kanté, de Ntoum, la pharmacie de sa dulcinée Radegonde Mba et ses maisons, les installations de Bengone Nsie à cité Damas ainsi que l’ensemble des biens identifiés des auteurs de troubles publics doivent demeurer à l’esprit de nos cibles pour riposte à toute casse ou destruction de biens privés et publics découlant de toutes les manifestations de rue savamment orchestrés par Ping Jean et consorts. L’application de notre volonté de riposte est élargie aux autres localités du Gabon et de l’étranger abritant le patrimoine de l’Officine de Casseurs de Ping Jean et Myboto. L’incitation à la casse n’étant pas le monopole des ennemis de la République, l’heure est venue de donner un traitement impitoyable aux velléités de barbarie anarchisante et insurrectionnelle.

Notre Amour Patriotique pour la Paix et la Stabilité du Gabon. »


Chers lecteurs, à cet appel «mort et destruction aux rats» contre les membres de l’opposition, s’ajoutent ceux non moins explicites, lancés le week-end écoulé lors d’une marche de soutien à Ali Bongo dans la province du Haut-Ogooué, par des personnes occupant des postes importants dans la hiérarchie du régime, envers des Gabonais dont le seul crime est de s’opposer à Ali Bongo; prenant pour cible particulière Monsieur Zacharie Myboto, pour la simple et unique raison que ce dernier soit originaire du Haut-Ogooué. La conclusion étant forcement que toute personne du Haut-Ogooué qui n’approuverait pas de ce régime ne mériterait pas d’exister.

Dans une république, être citoyen ça se mérite, et être président se mérite encore plus. Quand un régime ne croit pas en la république et l’exprime ouvertement; quand un régime est incapable d’incarner le rassemblement et la grandeur nationale dans toute sa diversité; quand un régime est incapable de raisonner en termes de service à tous les Gabonais et au bien commun; mérite-t-il vraiment de diriger le pays? Ce pouvoir, décidément en perdition, ne trouve rien de mieux que de jouer une fois de plus, d’un cynisme peu commun, sur la peur, les préjugés, les menaces et les amalgames; pour tenter de faire oublier ses échecs, ses scandales et ses forfaitures. Face à des propos aussi graves, tous les démocrates Gabonais de quelque bord politique qu’ils se trouvent, devraient affirmer de manière solennelle le rejet de cette façon de faire et s’exprimer contre la nature intolérable de ce régime.

Chers lecteurs, si l’Etat est d’abord au service de l’intérêt général, s’il est chargé d’appliquer la légalité républicaine, c’est-à-dire ce qui est estampillé du sceau de la constitutionnalité, de l’égalité des citoyens, quelle que soit leur origine ethnique, sociale et culturelle; si être Président se mérite, Ali Bongo est-il l’homme de la situation au Gabon? Nous vous laissons conclure!

ALI BONGO PRODUCES ANOTHER FALSE BIRTH CERTIFICATE. ALI BONGO PRÉSENTE UN AUTRE FAUX ACTE DE NAISSANCE

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The newest forged document
Le nouveau faux document

Image: Le Monde



English Version

In its edition of Tuesday, December 2, 2014, the French daily Le Monde published a document, a yellowed notebook page, which is presented as Ali Bongo’s birth certificate. But dear readers, we have been preparing for this will come back in the next post, to demolish this new act of deception and use of forgery.

To read the article in Le Monde, click here



Version Française

Dans l’édition de Mardi, 2 décembre 2014, le quotidien français le Monde publie un document, une page de cahier jaunie, qui est présentée comme l’acte de naissance d’Ali Bongo. Mais chers lecteurs, nous nous sommes préparés et revenons dans le prochain billet, démolir ce nouvel acte de faux et usage de faux.

Pour lire l’article de Le Monde, cliquer ici

ALI BONGO PUBLISHES ANOTHER FALSE BIRTH DOCUMENT IN THE NEWSPAPER LE MONDE. ALI BONGO FAIT PUBLIER UN AUTRE FAUX DOCUMENT DE NAISSANCE DANS LE JOURNAL LE MONDE

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Image: Le Monde




English Version

Ali Bongo is now a prisoner of the acceleration of his impostures; he can no longer turn back because the rubicon has been long crossed, he must move from crude lies to even more rude rougher fibs, hoping to convince the public that his birth in Brazzaville in 1959 is other than fiction. Unfortunately for him, it is a waste because the more he lies, the more proof to the contrary of what he says is easy to demonstrate.

In the daily Le Monde, Ali Bongo presented two documents, claiming to be genuine:

1. A photograph of a yellowed page supposed to belong to a civil registry of the municipality of Brazzaville. That the Ali Bongo camp claims to have been discovered a few weeks ago.

2. A picture supposed to have been taken in 1963, showing Alain Bongo with members of the Teale family and friend.

The problem Ali Bongo has, is that Brazzaville was the capital of French Equatorial Africa and it was in Brazzaville that could be found the best organized administration of this colonial space. We saw this attempt to add to lies and to falsehoods coming and were prepared for this eventuality. First, dear readers, it is on 15 January 1910 that was created in Brazzaville, the Government General of French Equatorial Africa (AEF). The system of registration of civil status of citizens begun at that time.

On 12 April 1934, the Standing Committee of the Government of AEF issued an order regulating for the first time the natives’ civil status. This order was as follows: "In AEF declarations of birth and death of people governed by local customs, those of marriages and children recognitions occurring following the same customs are declared, received and recorded in accordance with the provisions of this ordinance". Dear readers, what is more important to understand here is that this decree explicitly stated that these guidelines were mandatory especially for military personnel serving and retired and their descendants, for indigenous administrative workforce, for indigenous leaders recognized by the administration and their descendants, the descendants of all people who have been the subject of a previous declaration of civil status.

On 15 June 1939, a decree was published regulating marriages, and the order number 973 of 13 December 1940 implemented the decree: the marriages of native French subjects should be observed by the land, township or tribe chief of the wife’s residence who should be notified at least two months before the celebration. A marriage certificate is issued to them for this purpose. This decree reorganizing native-civil status in AEF made the declaration of weddings mandatory.

The decree of 12 May 1944 number 1054 made obligatory any statements regarding the civil status, including its modifications. To do this, the Government of General of AEF organized throughout the territory of the Middle Congo, a population control system by district. This operation was carried out village by village. This was the first administrative census whose objectives were overall headcount of inhabitants of the administrative district. All information on clans and families were recorded in a register entitled "monograph" open for each village, to be kept and filed with the greatest care into the archives.

In the framework of the Gaston Deferre Act of 1957, civil status within what was to become the Republic of Congo was revised in a decision numbered 78/57 of 12 December 1957, reorganizing the territory of the Middle Congo, the civil status of citizens under local law. This document registered under the symbol 1618/INT-AG of 12/26/58 is in place in Congo Brazzaville until today. So when Alain Bongo was supposedly born in 1959, it is the document which was in effect. So what does this document say?

1. Civil status registration centers and vital statistics staff

The main civil registration centers are located automatically in communal houses of districts in district capitals and administrative control station (PCA). They are led by the mayors or deputy mayors in municipalities, by district heads or PCA in districts or P.C.A.
The officers of civil status of the main centers have jurisdiction of:
- Receiving all the acts of civil status (births, deaths, children recognitions, marriages);
- Making the necessary entries on birth or marriage records deposited in the archives of the main center of civil status.

2. The civil registers

The Vital facts are recorded in the registers. Separate records are established based on the nature of the event (births, deaths, marriage). The register is kept in double with one with detachable cover.
- For births the register comprises: a strain for archiving; a voucher No. 1 completed in the secondary center and destined to the main center of the service.

3. Procedures for registration of acts of civil status

Urban deliveries generally occur in maternity hospitals. Midwives chronologically record all births regardless of the condition of the newborn. For live births the midwife establishes a declaration of birth that is given to the mother of the child. The declaration of birth contains the following information:
-The Date and time of birth.
-The Gender of the child.
-The Choice of names and surnames of the newborn made by parents.
-The Names and residence of the mother and father of the newborn.

Within 30 days following the birth of the child, a parent comes to the civil registration center of the Town, with the declaration of birth and the identification of the father and the mother of the newborn. In the civil status center the declarant is received by the clerk who transcribes the information contained in the declaration of birth and other information in the birth register in one copy. The cost of this activity is 1000 CFA francs. The withdrawal of the birth certificate for the parent is done one or two days after the declaration, and after being signed by the registrar.

Dear readers, we have given you all the information to conclude that the document presented in the newspaper Le Monde is a new false document for the following summarized reasons:

1. In 1959, we are told that Albert Bongo, the alleged father, was a soldier in the French colonial army. Therefore, he was under the weight of the imperative statement to declare every birth of a child. How the son of a soldier in the French army was able to grow up, go to school, without a birth certificate, if he had to go back to the archives of the municipality of Brazzaville to find bits of information in an unidentified? If the birth certificate was lost, when has it lost? We must be able to trace a copy of the original in a school somewhere! It is this original that will be compared to what is in the Nantes archives that have already been visited independently by Pierre Péan and by our blog, and maybe also by other Gabonese, without finding a trace of a birth certificate for Alain Bongo; So if we are suddenly presented with a birth certificate saying that it was found at the bottom of a suitcase, someone will have to explain this magic.

2. Alain Bongo is assumed to have been born at the General Hospital of Brazzaville, which was brand new in 1959 and was the most advanced in all of AEF; it was also in the hands of the Health Services Administration of the French Military. The obstetrician and midwife who delivered the baby certainly issued a declaration of birth with specific information. This declaration of birth was established administratively, that is to say with the authors' names, signatures and stamp of the hospital.

3. It is with this declaration of birth in hand that Albert Bongo and Josephine Nkama went supposedly to the Vital services to get the birth certificate established. The document in Le Monde said that this was done on 10 February 1959. Apparently, Josephine Nkama who fled the hospital the day before, a few hours after cesarean section, because civil war had broken out in Brazzaville, was no longer afraid the next day and went to the administrative services; her civil war certainly had decided to observe a truce to host the Alain Bongo child and enable the establishment of a his birth certificate.

4. It can be assumed that the parents of Ali Bongo handed an official declaration of birth with signatures and stamps proving its authenticity to the civil registration services; but curiously, the transcript that was made by the civil status official of this piece of paper that is not official, that is to say without header, with no indication of detachable vouchers associated in this document, but especially with a unique signature and without administrative stamp, tells us that this piece of paper is by no means an administrative document. Dear readers, a document is administrative only if it is signed and duly stamped. This piece of paper is absolutely nothing and has no administrative value. In addition, the shape of these writings is not consistent with the administrative process of the time, even if the documents were written by hand. When they need go to the next line, the document does not. The sentences are aligned without following the administrative Protocol. This is a fake.

5. Chronologically, it is after receiving the declaration of birth and transcribed the information that the birth certificate was established within 48 hours. We can therefore say that the Bongos were in possession of the birth certificate issued by the administrative service; where is the birth certificate? The problem, dear readers is that the Bongos think that they are clever, they will say that they have lost the birth certificate because all copies are archived in Nantes and if they produce a false birth certificate, people will simply to go check in Nantes to know that it is a fake. They want to limit their affirmation to the transcription of information in the birth register of the municipality; but they do not know that the copies of these registers are also archived in Nantes and Ali Bongo as birth number 47 registered on 10 February 1959 does not exist anywhere. You will also notice that the Bongos present a so-called town hall transcription document, but they do not have the declaration of birth that has been issued by the hospital. They will tell you that this was also lost in the archives of the town hall building. These birth certificates are archived in Nantes and the name Alain Bongo does not appear anywhere.

Dear readers, we could write 10 pages on the subject, but you do realize that with the Bongos we are swimming in full falsehoods. In the next post, we will discuss the ridiculous photo made with the Teale family that could only fool a 2 years child.



Version Française

Ali Bongo est désormais prisonnier de l’engrenage de ses impostures; ne pouvant plus reculer car le rubicond a été passé depuis longtemps, il lui faut aller de grossiers mensonges en canulars encore plus grossiers, pour espérer faire tenir devant l’opinion, que sa naissance à Brazzaville en 1959 ne relève pas de la fiction. Mais malheureusement pour lui, c’est peine perdue car plus il ment, plus la démonstration du contraire de ce qu’il dit est facile est à faire.

Dans le quotidien Le Monde, Ali Bongo a présenté les deux documents suivants, prétendant qu’ils soient authentiques:

1. Une photographie d’une page jaunie supposée appartenir à un registre d’état civil de la mairie de Brazzaville. Que le camp Ali Bongo affirme n’avoir découvert qu’il y a quelques semaines.

2. Une photo supposée avoir été prise en 1963, d’Alain Bongo en compagnie de membres de la famille Teale et amie.

Le problème qu’a Ali Bongo est que Brazzaville fut la capitale de l’Afrique Equatoriale Française et c’est à Brazzaville que se trouvait l’administration la mieux organisée de cet espace colonial. Nous avons vu venir cette tentative d’ajouter du mensonge au mensonge et étions préparés à parer à cette éventualité. Premièrement chers lecteurs, c’est le 15 Janvier 1910 qu’est créé à Brazzaville, le Gouvernement General de l’Afrique Equatoriale Française (AEF). Le système d'enregistrement des états civils des citoyens commence à ce moment-là.

Le 12 Avril 1934, la Commission Permanente du Gouvernement de 1'AEF prit un arrêté réglementant pour la première fois l'état-civil indigène. Cet arrêté se lisait comme suit: "En AEF les déclarations de naissance et de décès des personnes régies par les coutumes locales, celles des mariages et des reconnaissances d'enfants intervenues suivant les mêmes coutumes sont constatées, reçues et enregistrées conformément aux dispositions du présent arrêté". Chers lecteurs, ce qui est plus important de comprendre ici, est que cet arrêté disait explicitement que ces directives étaient impératives surtout pour les militaires en service ou retraites et leurs descendants, les indigènes appartenant aux cadres administratifs, les chefs indigènes reconnus par l'administration et leurs descendants, les descendants de toutes personnes avant fait l'objet d'une précédente déclaration d’Etat-civil.

Le 15 Juin 1939, un décret était publié règlementant les mariages, et l'arrêté numéro 973 du 13 décembre 1940 mettait en application ledit décret : les mariages des indigènes sujets français devraient être constatés par le chef de terre, de canton ou de tribu de la résidence de l'épouse qui devrait en être prévenu au moins deux mois avant leur célébration. Un certificat de mariage leur est délivré à cet effet. Ce décret réorganisant 1'état-civil indigène en AEF rendit obligatoire les déclarations de mariages.

L'arrêté numero1054 du 12 mai 1944 rendit obligatoire toutes les déclarations concernant l'état-civil, y compris ses modifications. Pour ce faire, le Gouvernement General de 1'AEF organisa sur toute l'étendue du territoire du Moyen Congo, un système de contrôle des populations par districts. Cette opération s'effectua village par village. Ce fut le premier recensement administratif dont les objectifs étaient le dénombrement global des effectifs d'habitants de la circonscription administrative. Tous les renseignements sur les clans et les familles étaient enregistrés dans un registre intitulé "monographie", ouvert pour chaque village pour être conservé et déposé avec le plus grand soin aux services d’archives.

Au terme de la loi cadre Gaston Deferre de 1957, l'état-civil en ce qui allait devenir la République du Congo fut révisé dans une délibération numéro 78/57 du 12 décembre 1957, réorganisant dans le territoire du Moyen Congo, l'état-civil des citoyens de statut civil de droit local. Ce document enregistré sous le sigle 1618/INT-AG du 26/12/58 est le texte en vigueur au Congo Brazzaville jusqu’aujourd’hui. Donc quand Alain Bongo est supposément né en 1959, c’est ce document qui était en vigueur. Que dit donc ce document?

1. Les centres d'état-civil et le personnel d'état-civil

Les centres principaux d'état-civil sont situés d'office dans les maisons communes d'arrondissement et dans les chefs-lieux de district et de poste de contrôle administratif (P.C.A). Ils sont tenus, par les maires ou adjoints au maire dans les communes, par les chefs de district ou de P.C.A. dans les districts ou P.C.A.
Les officiers d'état-civil des centres principaux ont compétence pour:
- recevoir tous les actes d'état-civil (naissances, décès, reconnaissances d'enfants, mariages);
- porter les mentions nécessaires sur les registres de naissance ou mariage déposés aux archives du centre principal d'état-civil.

2. Les registres d'état civil

Les faits d'état-civil sont enregistrés sur des registres. Des registres distincts sont établis selon la nature de l'évènement (naissances, décès, mariage). Le registre est tenu en double dont un avec volet détachables.
- Pour les naissances le registre comprend: une souche destinée à l'archivage; un volet no 1 rempli au centre secondaire et destiné au centre principal du ressort.

3. Procédures d'enregistrement des faits d'état-civil

En milieu urbain les accouchements surviennent généralement dans les maternités. Les sages-femmes enregistrent chronologiquement tous les accouchements quel que soit l'état du nouveau-né. Pour les naissances vivantes la sage-femme établit un certificat d'accouchement qu'elle remet à la mère de l'enfant. Le certificat d'accouchement contient les informations suivantes:
-Les dates et heure de naissance.
-Le sexe de l'enfant.
-Les choix des noms et prénoms du nouveau-né faits par les parents.
-Les noms et domicile de la mère et du père du nouveau-né.

Dans les 30 jours qui suivent la naissance de l'enfant, l'un des parents se présente au centre d'état-civil de la Maison Commune de la ville, muni du certificat d'accouchement et des pièces d'identité du père et de la mère du nouveau-né. Au centre d'état-civil le déclarant est reçu par le commis qui transcrit les informations contenues dans le certificat d'accouchement et d'autres informations sur le registre des naissances avec volets et en un seul exemplaire. Le coût de la déclaration s'élève à 1000 F CFA. Le retrait du volet destiné au parent se fait un ou deux jours après la déclaration, et après signature par l'officier d'état civil.

Chers lecteurs, nous vous avons donné tous les renseignements nous permettant de conclure que le document présenté dans le journal Le Monde est un nouveau faux document pour les raisons récapitulatives ci-après:

1. En 1959, on nous dit qu’Albert Bongo, le présumé père, était militaire dans l’armée coloniale française. Par conséquent, il était sous le poids de la déclaration impérative de toute naissance d’un enfant. Comment le fils d’un militaire de l’armée française a pu grandir, aller à l’école, sans acte de naissance, s’il a fallu retourner aux archives de la mairie de Brazzaville pour retrouver des bribes d’information dans un registre non identifié? Si l’acte de naissance s’est perdu, à quel moment s’est-il perdu ? On doit pouvoir retrouver la trace d’une copie de l’original dans une école quelque part ! C’est cet original qui sera confronté aux archives de Nantes qui ont déjà été visités indépendamment par Pierre Péan et pas notre blog, et peut être aussi par d’autres Gabonais, sans y trouver la moindre trace d’un acte de naissance d’Alain Bongo; donc si on nous sort subitement un acte de naissance disant avoir été trouvé au fond d’une cantine, il va falloir nous expliquer cette magie.

2. Alain Bongo est supposé né à l’hôpital General de Brazzaville, tout neuf en 1959 et qui était le plus avancé de toute l’AEF; de surcroit sous administration des services de Santé Militaire Français. L’obstétricien et les sages-femmes qui ont procédé à l’accouchement lui ont certainement délivré un certificat d’accouchement contenant des renseignements spécifiques. Ce certificat d’accouchement était établit de manière administrative, c'est-à-dire avec les noms des auteurs, leurs signatures et le cachet de l’hôpital.

3. C’est avec ce certificat d’accouchement qu’Albert Bongo et Joséphine Nkama se sont supposément présentés aux services d’état-civil pour se faire établir l’acte de naissance. Le document présenté dans Le Monde nous dit que cela s’est fait le 10 février 1959. Apparemment, Joséphine Nkama qui avait fui l’hôpital la veille, quelques heures après sa césarienne parce que la guerre civile avait éclatée à Brazzaville, n’a plus eu peur le lendemain, et s’est rendue dans les services administratifs; sa guerre civile avait certainement décidé d’observer une trêve pour accueillir l’enfant Alain Bongo et lui permettre l’établissement d’un acte de naissance.

4. On peut supposer donc que les parents d’Ali Bongo ont remis un certificat d’accouchement officiel avec signatures et cachets attestant de foi, aux services d’état-civil; mais curieusement, la transcription qui en été faite par l’officiel d’état-civil sur ce bout de papier qui n’a rien d’officiel, c'est-à-dire sans entête, sans indication de volets détachables ayant été associés à ce document, mais surtout avec une signature unique et sommaire et sans cachet administratif, nous dit que ce bout de papier de représente en rien une saisie administrative. Chers lecteurs, un document n’est administratif que s’il est visé et dument cacheté. Ce bout de papier ne représente absolument rien et n’a aucune valeur administrative. En plus, la forme de ces écrits, ne représente pas la saisie administrative conforme à l’époque, même si les documents étaient saisis à la main. Quand il faut aller à la ligne, le document ne le fait pas. Les phrases s’alignent sans suivre le Protocol administratif. C’est un faux.

5. Chronologiquement, c’est après avoir reçu le certificat d’accouchement, et retranscrit l’information que l’acte de naissance était établit dans les 48 heures. Nous pouvons donc dire que les Bongo sont rentrés en possession de l’acte de naissance que leur a délivré l’administration; où est passé cet acte de naissance? Le problème, chers lecteurs est que les Bongo se croient malins, ils vont dire qu’ils ont perdu l’acte de naissance, car toutes les souches sont archivées à Nantes et s’ils produisent un faux acte, il suffira d’aller vérifier à Nantes pour savoir que c’est un faux. Ils veulent se limiter à la transcription d’information dans le registre des naissances de la mairie; mais ils ne savent pas que les souches de ces registres sont aussi archivées à Nantes et Ali Bongo comme naissance numéro 47 enregistrée le 10 février 1959, n’existe nulle part. Vous remarquerez aussi que les Bongo présentent un soit disant document de transcription de la mairie, mais ils ne présentent pas le certificat de naissance qui leur a été délivré par l’hôpital. Ils vous diront que ce document est lui aussi perdu dans les archives de la mairie. Ces certificats de naissances sont archivés à Nantes et le nom Alain Bongo n’apparait nulle part.

Chers lecteurs, nous aurions pu écrire 10 pages sur le sujet, mais vous vous rendez bien compte que nous nageons avec les Bongo en pleine fausseté. Dans le prochain billet, nous traiterons de la ridicule photo faite avec la famille Teale qui ne pourrait tromper qu’un enfant de 2 ans.

FORGERY, USAGE OF FORGERY AND CONTINUATION INTO FORGERY. FAUX, USAGE DE FAUX ET CONTINUATION DANS LE FAUX

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English Version

Dear readers, in a recent article in Le Monde, claiming to present documents proving that one Alain Bongo was born in Brazzaville, Congo, in 1959; and had been seen in Gabon before 1968, one of the pictures exhibited presented some members of the Teale family accompanied by a small French girl on the left and on the right of the photo was Josephine Bongo and the one presented as Alain Bongo.

The members of the Teale family should object of the use of their name in something as disastrous, because this photo has been faked, retouched and mounted to append the characters on the right to those of the left. Unfortunately, the editing was done poorly and thanks to one of our readers, highly efficient and competent in optical analyses, who was able to demonstrate inconsistencies in pixels, the topography of the brightness and contrast in various parts of the picture, we can show you in an absolutely indisputable way that this photograph is a fake.

1. The image composition

The composition of the picture, from the clothing of the Teale family members, to that of the French girl, suggests that the main photo was taken during the winter. This is confirmed when looking at the backdrop trees that have no leaves. It is winter. But while everyone is dressed warmly; Josephine Nkama is wearing in a light dress with high chest, shoulders and back open; furthermore, she is wearing shoes that resemble sandals or open-toes. Josephine Nkama accoutrement does not fit with the atmosphere of the photo.

2. The boot on the left foot of the African girl was deleted

To attach the right side to the left side of the photo, it was necessary to cut somewhere and the counterfeiters had to amputate part of the girl’s left foot to make ends meet.

3. The shadow of the little boy pants

The angle of the sun's rays reflected off the kid’s pants is different from that of the other people in the photo

4. The right arm of the boy was added

The magnification of the image shows that this part of the photo is an addition. The contrast is different from the rest of the photo, and the addition was done in the same vertical axis as the one that severed the left foot of the girl. This demonstrates that a linkage was done at this juncture.

There are other details demonstrating that the photography is a fake, there is the hair of the African girl that has been retouched, and the left side of Papa Teale’s chest which has been deliberately blackened up to hide something. Definitely a cut was made at this juncture. But dear readers, the proof of forgery and use of it has been made sufficiently and builds on the earlier ones. It is not finished, there will be others.


Version Française

Chers lecteurs, dans un article publié récemment dans le quotidien Le Monde, prétendant présenter des pièces prouvant qu’un certain Alain Bongo serait né à Brazzaville, au Congo, en 1959 ; et qu’il avait été vu au Gabon avant 1968, une des photos exhibé présentait une partie de la famille Teale en compagnie d’une petite fille française sur la partie gauche, et sur la droite de la photo se trouvait Joséphine Bongo et celui qu’on présente comme Alain Bongo.

Les membres de la famille Teale devrait s’insurger qu’on utilise leur nom à des desseins aussi funestes, car cette photo a été truquée, retouchée et montée pour accoler les personnages sur la droite a ceux de la gauche. Malheureusement, le montage a été fait de manière artisanale et grâce à un de nos lecteurs très efficace et compétent dans l’analyse optique, qui a été capable de démontrer les incohérences entre les pixels, la topographie de la luminosité, et les contrastes à divers endroits de la photo, nous pouvons vous prouver de manière absolument indiscutable, que cette photographie soit un faux.

1. La composition de l’image

La composition de la photo, depuis l’habillement des membres de la famille Teale, jusqu'à celui de la jeune française, suggère que la photo principale a été prise en saison hivernale. Ceci est confirmé quand on regarde les arbres en toile de fond qui n’ont pas de feuilles. On est bien période hivernale. Mais, alors que tout le monde est chaudement vêtu; Joséphine Nkama elle, est habillée d’une robe légère avec haut de poitrine, épaules et dos ouverts; en plus elle porte des chaussures qui s’apparentent à des sandales ou des pieds-nus. La vestimentation de Joséphine Nkama ne s’accorde pas avec l’atmosphère de la photo.

2. La botte du pied gauche de la jeune fille africaine a été effacée

Pour joindre la partie droite là la partie gauche de la photo, il a bien fallu couper quelque part et les faussaires ont dû amputer la jeune fille d’une partie de son pied gauche pour joindre les deux bouts.

3. L'ombre du pantalon du petit garçon

L’angle des rayons de soleil qui se reflétaient sur le pantalon du gamin est différent des autres personnes sur la photo

4. Le bras droit du petit garçon a été ajouté

L’agrandissement de l’image vous montre bien que cette partie de la photo est un ajout. Le contraste est différent du reste de la photo, et l’ajout s’est fait dans le même axe vertical que celui qui a sectionné le pied gauche de la jeune fille. Ceci démontre bien qu’un collage a été fait à cet endroit.

Il y a d’autres détails démontrant que la photographie est un faux, il y a la chevelure de la jeune fille africaine qui a été retouchée, et la partie gauche de la poitrine de Papa Teale qui a été délibérément noircie au maximum pour cacher quelque chose. Certainement qu’une coupe a été faite à cet endroit. Mais chers lecteurs, la démonstration du faux et usage de faux a été faite à suffisante et s’ajoute aux précédentes. Ce n’est fini, il y en aura d’autres.

PRESS RELEASE OF THE OPPOSITION’S FRONT. COMMUNIQUE DU FRONT DE L’OPPOSITION

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The leaders of the Front of the Gabonese opposition
Les leaders du Front de l'opposition gabonaise
Photo: JPR



English version

On Tuesday, 2 December 2014, "Le Monde," a French evening newspaper, published in Paris a doubtful birth document of Alain Bernard established on 10 February 1959 at the City Hall of Brazzaville (Congo). It should be noted that on this famous and umpteenth birth document, it is mentioned only of his first names - reading as follows: "Alain Bernard male" - without his last name, Bongo. "Le Monde" has also published a photo of the officer Teale, former aide-de-camp of the late Presidents Leon Mba and Omar Bongo, in the company of the Bongo children.

The obvious purpose of this publication is to convince the national and international community of the invalidity of the central document published in the last book of writer-journalist Pierre Péan and denigrate the procedure currently engaged in by the Opposition Front for Change against Ali Bongo Ondimba.

The release of these documents, announced in Libreville for some time by the press of the Presidency, has benefitted from the traditional hostility of “Le Monde" against Pierre Péan, author of a famous book about the "hidden face" of that French daily. The Gabonese presidency also knew it could count on the close links between the Teale, Omar Bongo and Leon Mba families.

But, moreover, Ali Bongo Ondimba could have not botheredf. Besides Pierre Péan, everyone knew in Brazzaville and Libreville that the circle close to Ali Bongo Ondimba - Josephine Kama-Dabany at its head – was flooding unsuccessfully the Congolese capital with entreaties and tears, to produce evidence of the birth by caesarean section of Alain Bongo.

Ali Bongo, Machiavellian, finances, at the price of gold, and wrongly, a smear campaign against the "Opposition" which he calls "xenophobic" and, at the same time, he ordered one of his collaborators, the general Nguetsara, a former General Manager in charge of Immigration and head of the National Security Council, to launch before the last Anniversary of Independence of our country, in "L’Union", the regime’s daily, a call to national mobilization against the rampant immigration in Gabon!

The publication of the newspaper "Le Monde" reveals in reality the panic in which the regime finds itself. Ali Bongo Ondimba, desperately, tries by all means to block the legal process which, for us, must lead to his dismissal.

Let us restate the facts:

- Upon the death of his father, President Omar Bongo Ondimba, and to circumvent the provisions of Article 10 of the Constitution, Ali Bongo had made on 29 May 2009 in the town hall of the 3rd district of Libreville, a fake birth certificate he filed in his candidacy documents submitted to the CENAP for the presidential election of 30 August 2009. Since then, well before the release of the P. Pean’s book, this birth certificate is the subject of contestation by the opposition as evidenced by the case brought to the Constitutional Court by one of its members, in the person of Luc Bengono Nsi. In any State with the rule of law, a simple examination with the naked eye of that document should cause any magistrate to recognize that Birth Certificate is not valid, and therefore void.

- Afraid of the consequences that such findings will inevitably cause, Ali Bongo Ondimba multiplies initiatives that increase tension in the country. After banning the opposition’s access to public media, he has summoned the justicial system to arrest members of the FRONT now accused of all the world's crimes, he is fiercely repressing students of USTM, those of UOB are under siege; Ali Bongo decided yesterday, 2 December to prevent the leaders of FRONT invited in Paris to the Congress of the Gabonese Diaspora, from leaving the territory and therefore trampling a constitutional right that was snatched at the National Conference which had abolished the famous "exit permit" of the Bongos political police. The great fear of Ali is that this Congress would endorse the theses of the FRONT and contaminate the outside world.

- The article in the newspaper "Le Monde" that reminds the Gabonese people of the worst moments of infomercials by Philippe Decraene and Gilbert Comte which sang the praises of Albert Bernard Bongo and Françafrique, participates in these frantic reactions of the Gabonese Head of State.

For the FRONT, there is a recommendation that it shares with "Le Monde", which doubtfully, suggests to Ali Bongo Ondimba a track to limit the controversy: publishing, first, a copy from the registry of the French National Center of Civil Status of Nantes, on the other hand, the results of a test of his DNA and that of his mother Josephine Kama-Dabany.

The comparison made today, 3 December 2014, with other birth certificates established at the same time in Brazzaville by the municipal authorities, the absence of any official stamp, prove beyond doubt that the birth document published by "Le Monde" is a grotesque fake like the one filed to the CENAP in 2009 by Ali Bongo and disputed since then by the Gabonese opposition.

These documents produced in series for the same forger, Ali Bongo Ondimba, therefore can only strengthen the resolve of the Gabonese people to demand that justice be done by the examination of the validity of the Birth Certificate filed by Ali Bongo Ondimba to CENAP for his candidacy in the presidential election of 30 August 2009.

This justicial proceeding paves the way for the liberation of Gabon.

Done in Libreville, 3 December 2014.

The FRONT



Version française


Le mardi 2 décembre 2014, « Le Monde », quotidien français du soir, a publié à Paris un extrait de naissances douteux d’Alain Bernard établi le 10 février 1959 à la Mairie de Brazzaville (Congo). Il convient de noter que, sur ce fameux et énième acte de naissance, il n’est fait mention que de ses prénoms - libellé ainsi qu’il suit :« Alain Bernard du sexe masculin »- sans son patronyme, Bongo. « Le Monde » a également publié une photo de l’officier Teale, ancien aide-de-camp des feux Présidents Léon Mba et Omar Bongo, en compagnie des enfants Bongo.

L’objectif évident de cette publication est de convaincre la communauté nationale et internationale de l’invalidité du document central publié dans le dernier livre du Journaliste-Ecrivain Pierre Péan et de dénigrer la procédure engagée actuellement par le Front de l’Opposition pour l’Alternance contre Ali Bongo Ondimba.

La sortie de ces documents, annoncée à Libreville depuis quelque temps par la presse de la Présidence, bénéficiait de l’hostilité traditionnelle du « Monde » contre Pierre Péan, auteur d’un brûlot célèbre contre « la face cachée » du quotidien français. La présidence gabonaise savait pouvoir compter aussi sur l’étroitesse des liens entre les familles Teale, Omar Bongo et Léon Mba.

Mais, au demeurant, Ali Bongo Ondimba aurait pu s’en passer. Outre Pierre Péan, tout le monde savait à Brazzaville et à Libreville que le cercle proche d’Ali Bongo Ondimba – Joséphine Kama-Dabany en tête – inondait, sans succès, la capitale congolaise de supplications et de pleurs, pour fabriquer des preuves de l’accouchement par césarienne d’Alain Bongo.

Ali Bongo, machiavélique, finance, à prix d’or noir, et, à tort, une campagne de dénigrement de « l’Opposition » qu’il qualifie de « xénophobe » et, dans le même temps, il ordonne à un de ses collaborateurs, le général Nguetsara, ancien Directeur Général en charge de l’Immigration et patron du Conseil National de la Sécurité, de lancer, la veille du dernier Anniversaire de l’Indépendance de notre pays, dans « l’union », l’organe officiel du pouvoir, un appel à la mobilisation nationale contre l’immigration galopante au Gabon !

Cette parution du quotidien « Le Monde » dévoile, en réalité, la panique dans laquelle se trouve le pouvoir. Ali Bongo Ondimba, aux abois, tente, par tous les moyens, de bloquer la procédure judiciaire qui, pour nous, doit aboutir à sa destitution.

Rappelons les faits :

- A la mort de son père, le Président Omar Bongo Ondimba, et pour contourner les dispositions de l’article 10 de la Constitution, Ali Bongo Ondimba se fit établir, le 29 mai 2009 à la mairie du 3ème arrondissement de Libreville, un faux acte de naissance qu’il versa à son dossier déposé à la CENAP pour sa candidature à l’élection présidentielle du 30 août 2009. Depuis lors, et bien avant la sortie du Livre de P. Péan, cet acte de naissance fait l’objet de contestation par l’opposition comme l’atteste le recours déposé à la Cour Constitutionnelle par l’un de ses membre, en la personne de Luc Bengono Nsi. Dans tout Etat de droit, le simple examen à l’œil nu dudit document devrait amener n’importe quel magistrat à reconnaitre que cet Acte de Naissance est nul, et donc de nul effet.

- Par peur des conséquences qu’entrainera inévitablement un tel constat, Ali Bongo Ondimba multiplie des initiatives qui font monter la tension dans tout le pays. Après avoir interdit l’accès aux médias publics à l’Opposition, sommé la justice d’arrêter les membres du FRONT désormais accusés de tous les crimes du monde, réprimé férocement les étudiants de l’USTM, embastillé ceux de l’UOB, Ali Bongo a décidé, hier, 2 décembre, d’interdire la sortie du territoire des leaders du FRONT invités à Paris au Congrès de la Diaspora Gabonaise, piétinant ainsi un droit constitutionnel arraché à la Conférence Nationale qui avait aboli la fameuse « autorisation de sortie » de la police politique des Bongo. La grande peur d’Ali est que ce Congrès n’avalise les thèses du FRONT et ne contamine l’extérieur.

- L’article du journal « Le Monde » qui rappelle aux Gabonais les pires moments où les publireportages de Philippe Decraene et de Gilbert Comte chantaient les louanges d’Albert Bernard Bongo et de la Françafrique, participe de ces réactions frénétiques du Chef de l’Etat gabonais.

Pour le FRONT, il est une recommandation qu’il partage avec « Le Monde » qui, un brin dubitatif, suggère à Ali Bongo Ondimba une piste pour limiter la polémique : publier, d’une part, un extrait du Registre du Centre National Français d’Etat Civil de Nantes, d’autre part, les résultats du test de son ADN et de celui de sa mère Joséphine Kama-Dabany.

La comparaison faite ce jour, 3 décembre 2014, avec d’autres actes de naissance établis à la même époque à Brazzaville par les autorités municipales, l’absence de tout cachet officiel, prouvent de manière indiscutable que l’acte de naissance publié par le journal « Le Monde » est un faux grossier comme celui déposé à la CENAP en 2009 par Ali Bongo Ondimba et querellé depuis lors par l’opposition gabonaise.

Ces documents fabriqués en série pour le même faussaire, Ali Bongo Ondimba ne peuvent donc que renforcer la détermination du peuple gabonais à exiger que justice soit faite par l’examen au fond de la validité de l’Acte de Naissance déposé par Ali Bongo Ondimba à la CENAP pour sa candidature à l’élection présidentielle du 30 août 2009.

Cette justice ouvre la voie de la libération du Gabon.

Fait à Libreville le 3 décembre 2014.

LE FRONT

HOLLAND SPEECH IN DAKAR CAUSED SOME TO BE DISGRUNTLED, SAYS LA LETTRE DU CONTINENT. LE DISCOURS DE HOLLANDE À DAKAR AURAIT FAIT DES MÉCONTENTS, DIT LA LETTRE DU CONTINENT

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François Hollande with some of the dictators he scolded
François Hollande avec certains des dictateurs qu’il venait d’écorner

Photo : AFP




English Version

"How Hollande got Sassou & Co. in Dakar"; it is under this title that La Lettre du Continent describes and analyzes the speech of François Hollande in Dakar and how his message was received by the never ending and incorrigible dictators of the Franco-African environment.

That periodical said that Hollande who arrived in Senegal on 28 November 2014 from Guinea, was during the summit of the Francophonie, transfigured by the fall of Blaise Compaoré in Burkina Faso. After his speech before thirty heads of state, Francois Hollande posed for the traditional family photo in the company of those he had just angered. Apparently, Denis Sassou Nguesso was in a particularly bad mood. He wanted the Secretariat General of the organization to be given to Central Africa; his candidate was Henri Lopes. However, this was tricky in the post Compaoré context, so Macky Sall who played the go between had to explain to him that the state of democracy in Congo blocked the approval of the candidate of that country by the entire organization. Someone clean and democratic had to be found, a rare commodity in françafrique; the consensus became focused on the Canadian of Haitian origin Michaëlle Jean. At a cocktail party with the French community in Dakar, Hollande would have dropped this quip regarding his predecessor Nicolas Sarkozy: "It is not only in Africa that some ghosts are desperate to stay in power.

Speaking about the International Congress of the Gabonese opposition for change organized by the Convention of the Gabonese Diaspora, held in Paris from 5 to 7 December 2014, La Lettre du Continent says that its objective is for the opposition to elaborate a common project for the 2016 presidential election, and to agree on the selection of a single candidate. La Lettre du Continent attributes the organization of this meeting to André Mba Obame and describes the opposition strategy as standing on 3 pillars: the Front, the Sovereignists and the Jean de Dieu Moukagni-Iwangou wing of the UPG. The article also suggests that Jules Bourdès Ogouliguendé and Seraphin Ndaot are the key figures of the regime with the mission to weaken Jean Ping with the Myene electorate, and that others would be used by the regime to muddy the waters in the southern regions of Ngounié-Nyanga. But more directly, the LDC already tells us that in this part of the country, one Alfred Nziengui Madoungou, a political adviser to Ali Bongo and under the guidance of the Budget Director Yves Fernand Manfoumbi, so by Accrombessi, is the field worker of the regime in Ngounié and Nyanga. It would, for example, be in charge of monitoring the activities of Pierre Claver Maganga-Moussavou and Didjob Divungi Di Ndinge in that region.

Regarding buffoonery, La Lettre du Continent says that despite appearances, tension is brewing more than ever between Ali and Pascaline Bongo. Ali Bongo had ordered an armed raid in the study of the notary Lydia Relongoué-Bevignat. Indeed, a judicial officer at the head of 20 armed men broke into that study on 24 November 2014. Lydia Relongoué-Bevignat has been retained by Pascaline Bongo to manage a part of the record concerning the financial legacy of Omar Bongo. The article suggests that the BGFI Bank could suffer the same fate. The LDC also said that Pascaline Bongo did not attend the ceremony of transfer of Omar Bongo’s remains from Ngouoni to Franceville.



Version Française

« Comment Hollande s’est payé Sassou & Co. A Dakar » ; c’est sous ce titre que La Lettre du Continent décrit et analyse le discours de François Hollande à Dakar et la manière dont son message été reçu par les inoxydables et incorrigibles dictateurs du sérail franco-africain.

Le périodique dit qu’Hollande arrivant au Sénégal le 28 Novembre 2014 en provenance de la Guinée, fut pendant ce sommet de la Francophonie comme transfiguré par la chute de Blaise Compaoré au Burkina Faso. Après son discours prononcé devant une trentaine de chefs d’Etats, François Hollande aurait posé pour la traditionnelle photo de famille en compagnie de ceux qu’il venait de fâcher. Apparemment, Denis Sassou Nguesso avait particulièrement mauvaise mine. Il aurait voulu que le Secrétariat General de cette organisation revienne à l’Afrique Centrale; son candidat était Henri Lopes. Mais, le contexte post Compaoré ne s’y prêtant pas, Macky Sall qui jouait les bons offices a dû lui expliquer que la situation de la démocratie au Congo bloquait l’approbation du candidat de ce pays par l’ensemble de l’organisation. Il fallait quelqu’un de propre et de démocratique, une denrée plutôt rare en françafrique; le consensus s’est donc porté sur la Canadienne d’origine Haïtienne Michaëlle Jean. Lors d’un cocktail rencontre avec la communauté française de Dakar, François Hollande aurait lâché à l’endroit de son prédécesseur Nicolas Sarkozy: «il n’y a pas qu’en Afrique que certains revenants politiques sont prêts à tout pour rester au pouvoir ».

Parlant du congrès international de l’opposition gabonaise pour l’alternance organisé par la Convention de la Diaspora Gabonaise, qui se tient à Paris, du 5 au 7 décembre 2014, La Lettre du Continent dit qu’il s’agit pour l’opposition, d’arrêter un projet commun pour la présidentielle de 2016, et de s’accorder sur le choix d’une candidature unique. La Lettre du Continent attribue l’organisation de cette réunion à André Mba Obame et décrit la stratégie de l’opposition comme tenant sur 3 piliers: le Front, les Souverainistes et l’aile Jean de Dieu Moukagni-Iwangou de l’UPG. L’article suggère aussi que Jules Bourdès Ogouliguendé et Séraphin Ndaot seraient les figures de proue du régime pour affaiblir Jean Ping auprès de l’électorat Myènè, et que d’autres seraient utilisés par le régime pour brouiller les cartes dans les régions sudistes de la Ngounié-Nyanga. Mais de manière plus directe, la LDC nous dit déjà que dans cette partie du pays, un certain Alfred Nziengui Madoungou, ci-devant conseiller politique d’Ali Bongo, et cornaqué par le Directeur du Budget Yves Fernand Manfoumbi, donc par Accrombessi, serait l’ouvrier de terrain du régime dans la Ngounié et la Nyanga. Il serait par exemple chargé de suivre les activités de Pierre Claver Maganga-Moussavou et de Didjob Divungi Di Ndinge dans cette région.

Côté bouffonnerie, La Lettre du Continent nous dit que malgré les apparences, la tension couve plus que jamais entre Ali et Pascaline Bongo. Ali Bongo aurait fait un raid armé au sein de l’étude de la notaire Lydie Relongoué-Bevignat. En effet, un huissier à la tête de 20 hommes en armes, a fait irruption dans cette étude pour perquisition, le 24 Novembre dernier. Lydie Relongoué-Bevignat serait retenue par Pascaline Bongo pour gérer une partie du dossier concernant l’héritage financier laissé par Omar Bongo. L’article laisse entendre que la BGFI Bank pourrait subir le même sort. La LDC dit aussi que Pascaline Bongo n’a pas assisté aux cérémonies du transfert de la dépouille d’Omar Bongo de Ngouoni ver Franceville.

TELL US, TO WHOM DOES THIS HAND BELONG? DITES NOUS, A QUI APPARTIENT CETTE MAIN ?

FLASH ON THE OPPOSITION CONGRES IN PARIS. FLASH SUR LE CONGRES DE L’OPPOSITION À PARIS


HOW MANY DEFICIENCIES ON THE PICTURE PUBLISHED IN THE NEWSPAPER LE MONDE. COMBIEN D’ANOMALIES SUR LA PHOTO PUBLIÉE DANS LE JOURNAL LE MONDE

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English Version

The defenders of the indefensible are now starved of oxygen. Poor them, Ali Bongo and his band of counterfeiters are submitting them to a tough test which is to justify the avalanche of falsehood and forgery Ali Bongo leaves in his wake. For this post, we did a very simple exercise: In response to the supporters of imposture who want to suggest that the abnormalities seen in the photo published in Le Monde are due to the photographic technology of the time, or the age of that photograph, we say: RUBISH; because pictures of the same era do not have similar imperfections and signs of montage and manipulation. To this end, we give you two photographs as evidence:

Photo 1: taken from the book by Jean Claude Brouillet "L´avion du Blanc ", Editions Robert Laffont, the founder of Transgabon. This photo shows the leadership of that airline in front of one of their airplanes, on the Libreville airport runway. This photo was taken in 1965 and shows no inconsistency.

Photo 2: taken from the yearbook of Cevennes high school in France and there is talk of this college in Pierre Péan’s book of because it is one of the French schools that Ali Bongo in his biographies, says he attended; yet there is no trace of him at this place. In this photo in black and white, showing one of the classes of Gabonese Michel Fanguinoveny, there is no anomaly.

We will all together examine the photograph published by the newspaper Le Monde. We number it "3" and have selected 10 glaring anomalies that we will explain in detail, not in this post because it would be too condensed; but in small subsequent notes in the coming hours, with a mini post for each anomaly, so it can be explained in a limpid and clear and manner and provide the opportunity for impostors to lack even more oxygen. The time for charades has passed; we must observe with scientific accuracy and identify and reject falsehoods. It's that simple!



Version Française

Les défenseurs de l’indéfendable manquent désormais d’oxygène. Les pauvres, Ali Bongo et sa bande de faussaires les soumettent à une rude épreuve qui est de justifier l’avalanche de faux et usage de faux qu’Ali Bongo laisse sur son sillage. Pour ce billet, nous avons fait un exercice très simple: En réponse aux partisans de l’imposture qui veulent laisser entendre que les anomalies observées sur la photo publiée dans Le Monde soient dues à la technologie photographique de l’époque, ou à l’âge de cette photo, nous disons: FAUX; car des photos de la même époque ne présentent pas les mêmes imperfections et signes de montages et manipulations. A cet effet, nous vous donnons pour preuve deux photographies:

Photo 1: tirée de l’ouvrage de Jean Claude Brouillet «L´avion du Blanc», Éditions Robert Laffont, le fondateur de Transgabon. Cette photo montre la direction de cette compagnie aérienne devant un de leurs appareils sur la piste de l’aéroport de Libreville. Cette photo a été prise en 1965 et ne comporte aucune anomalie.

Photo 2: tirée du yearbook du collège Cévenol en France et il est question de ce collège dans le livre de Pierre Péan car c’est l’un des établissements français qu’Ali Bongo dans ses biographies, dit avoir fréquenté; pourtant il n’y a aucune trace de lui dans cet établissement. Sur cette photo en noir et blanc, montrant l’une des classes du Gabonais Michel Fanguinoveny, il n’y a aucune anomalie.

Nous allons tous ensembles examiner la photo publiée par le journal Le Monde. Nous l’avons numéroté «3» et avons sélectionné 10 anomalies flagrantes que nous allons exposer en détail, non pas dans ce billet car ce serait trop condensé; mais dans des petits billets subséquents dans les prochaines heures, avec un mini billet pour chaque anomalie de manière à vous les expliquer de façon claire et limpide et donner l’occasion aux imposteurs de manquer encore plus d’oxygène. Le temps des charades est révolu; il s’agit d’observer avec une précision scientifique et identifier le faux et le rejeter. C’est aussi simple que ça!

THE HAND OF A PARTICULAR TYPE OF FATHER TEALE. LA MAIN D’UN GENRE UN PEU PARTICULIER DU PÈRE TEALE

THE ROOF AND GUTTER ON THE LEFT NO LONGER HAVE THE SAME SETUP ON THE RIGHT. LA TOITURE ET LA GOUTTIÈRE À GAUCHE N’ONT PLUS LA MÊME CONFIGURATION À DROITE

JEAN-EYEGHE NDONG IS CATEGORICAL ON RFI: ALI BONGO WAS ADOPTED FROM BIAFRA. JEAN EYEGHE-NDONG EST FORMEL SUR RFI: ALI BONGO A ÉTÉ ADOPTÉ DU BIAFRA

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Jean Eyeghe Ndong in the middle/au centre.
Photo: Annie Lea Meye




English version

The former Prime Minister Jean-Eyeghe Ndong said the following on RFI:

"I have known since 1969, that Ali Bongo is of Biafran origin. So he claims to be born in Brazzaville, but he must then present his birth certificate. He is not legitimate; if one of my children said to me, Dad, no you're not our father, so you're not the head of this family, but it is a problem! A country is like a family; when the chief, sees his status in question, he must withdraw from power. It's that simple!


Version française

L’Ancien Premier Ministre Jean Eyeghe-Ndong a dit ce qui suit sur RFI:

«Je le sais depuis 1969, qu’Ali Bongo est d’origine Biafraise. Donc, lui il prétend être née à Brazzaville, mais qu’il nous présente son acte de naissance. Il n’est plus légitime; si un de mes enfants me dit: Papa, non tu n’es pas notre père, donc tu n’es pas le chef de cette famille, mais ça pose un problème ! Un pays c’est comme une famille ; quand le chef, son statut est mis en cause, il doit se retirer du pouvoir. C’est aussi simple que ça!

FATHER TEALE’S STRANGE OUTFIT. L’ÉTRANGE ACCOUTREMENT DU PÈRE TEALE

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