Quantcast
Channel: "LE GABON ENERVANT" OR "ANNOYING GABON"
Viewing all 11990 articles
Browse latest View live

SYLVIA BONGO GREEN RIBBON SCHOOL, A STRONG SYMBOL OF EQUAL OPPORTUNITIES IN GABON

$
0
0


The school Ruban Vert
L’école Ruban Vert





A public school in Libreville
Une école publique à Libreville

JEAN PING WAS PREVENTED TO VISIT THE POLITICAL PRISONERS DETAINED BY ALI BONGO. JEAN PING A ÉTÉ INTERDIT DE RENDRE VISITE AUX PRISONNIERS POLITIQUES DÉTÉNUS PAR ALI BONGO

ALI BONGO AND BOLLORÉ SMOKE THE PEACE PIPE. ALI BONGO ET BOLLORÉ FUMENT LE CALUMET DE LA PAIX

$
0
0
Vincent Bolloré and one of his sons, received by Ali Bongo
Vincent Bolloré et un de ses fils, reçus par Ali Bongo





English version

According to La Lettre du Continent, Ali Bongo and Vincent Bolloré have just negotiated an agreement on the management of the port of Owendo, in the utmost secrecy. The deal would have been found in early October.

Bolloré would have succeeded in obtaining the management rights of the container terminal and those of the infrastructure and extension zones that were developed by Olam.

According to La Lettre du Continent, the agreement was signed secretly at the Gabonese Presidential Palace by Vincent Bolloré, his son Cyrille Bolloré, who is the leader of the subsidiary Bolloré Transport & Logistics, and Ali Bongo. The document also bears the signatures Bolloré’s Mr Africa, Philippe Labonne and the head of Olam in Gabon, Gagan Gupta.

La Lettre du Continent also indicates that it was following the signing of this agreement that Canal +, owned by the Bolloré group, decided to cancel the airing of a report on Patience Dabany, which was to be broadcasted on the program Planète +.

Who said that françafrique was over?





Traduction française

D’après La Lettre du Continent, Ali Bongo et Vincent Bolloré viennent de négocier dans le plus grand secret, une entente sur la gestion du port d'Owendo. L’accord aurait été trouvé en début octobre.

Bolloré aurait réussi à obtenir les droits de gestion du terminal à conteneur et ceux des infrastructures et des zones d'extension qui ont été réalisées par Olam.

Selon La Lettre du Continent, l'accord a été signé en secret, au Palais Présidentiel gabonais, par Vincent Bolloré, son fils Cyrille Bolloré, qui est patron de la filiale Bolloré Transport & Logistics, et Ali Bongo. Le document porte aussi les signatures d’engagement du Monsieur Afrique de Bolloré, Philippe Labonne et du patron d’Olam au Gabon, Gagan Gupta.

La Lettre du Continent indique aussi que c’est suite à la signature de cet accord, que Canal +, propriété du groupe Bolloré, a décidé de déprogrammer un reportage sur Patience Dabany, qui devait être diffusé dans l'émission Planète +.

Qui a dit que la françafrique était finie ?

THEY HAVE CERTAINLY NOT READ "DIRTY HANDS" BY JEAN PAUL SARTRE. ILS N’ONT CERTAINEMENT PAS LU “LES MAINS SALES” DE JEAN PAUL SARTRE

$
0
0






English version

In "Dirty Hands", a play written by Jean-Paul Sartre in 1948, the existentialist question of the absoluteness of human freedom is explored, taking as a backdrop the individual political choices made by certain people in France during the Second World War.

This blog highlights the relevance of the content of this play by Sartre, with regard to the political and personal choices that some Gabonese have made, despite common sense and the capacity that these people would have to perceive the absolute absurdity of their approach.

Essentially, Jean-Paul Sartre demonstrates in this play that it is by assuming one’s actions and choices that people conquer a form of authenticity. Indeed, the play takes place in the fictitious country of Illyria which is led by a fascist dictator, allied to Nazi Germany. Two clandestine resistance movements are acting against this regime and their German sponsor:

1. A group coming from the proletariat
2. A second group from the bourgeoisie

But these two groups of resistance fighters are also very hostile to each other and engage in unproductive struggles that take them away from the common goal and cause them to lose precious energies (as in contemporary Gabon).

Without giving you an entire summary of the play, as we encourage you to read it, the main point is that Sartre ultimately conveys the idea that basically, no one acts without their own consent and that consequently, whatever the circumstances, one must assume and claim their actions. One cannot have a position yesterday and another today, and a third tomorrow, while continually discarding the paternity or maternity, and the responsibilities associated with these positions.

This piece is full of teaching for us Gabonese, because the political transhumant, no longer even bother to justify their positioning which is as variable as the weather. We see someone was appeared on all the television channels that offered him a platform, supporting with logical proofs that Ali Bongo was an impostor, coming back a few months later, to declare that Ali Bongo won fair and square, but avoiding to explain to us how, in so short a time, he went from the North Pole to the South Pole. This is to insult the Gabonese people.

Why not take responsibility for their arguments yesterday, and those they are espousing today, in a reflective and explanatory manner; and give us a demonstration of the fact that today's arguments are better suited than those of yesterday. But no, they just play Sunday’s geo-strategists thinking that this impresses the Gabonese people.

In this play, Sartre in the end talks of treason and lies in political engagement. The culprits of treason, accustomed to justify themselves by saying that they knew nothing, and merely executed the orders of those who knew more; and those guilty of lies that completely distort all social and political cohesion, for confidence evaporates.

For Sartre, it is impossible to accept falsehood, for it is a vice that tarnishes all human relationships whether collective, social, political or individual. For this blog, the national lie in which we live with Ali Bongo as president, is unbearable.


We will not give up!






Traduction française

Dans « Les Mains sales », une pièce de théâtre écrite par Jean-Paul Sartre en 1948, la question existentialiste de l’absoluité de la liberté humaine est explorée, en prenant pour toile de fond les choix individuels politiques que firent certaines personnes en France pendant la Deuxième Guerre mondiale.

Ce blog relève la pertinence du contenu de cette pièce de Sartre, au regard des choix politiques et personnels que font certains Gabonais, en dépit de tout bon sens et de la capacité qu’auraient ces gens à percevoir l’absolue absurdité de leur démarche.

Essentiellement, Jean-Paul Sartre démontre dans cette pièce, que c’est en assumant ses actions et ses choix que l’homme conquiert une forme d’authenticité. En effet, la pièce se déroule dans le pays fictif de l’Illyrie qui est dirigé par un dictateur fasciste, allié à l’Allemagne Nazie. Deux mouvements de résistance clandestins agissent contre ce régime et leur sponsor Allemand :

1. Un groupe venant du prolétariat
2. Un second groupe issu de la bourgeoisie

Mais ces deux groupes de résistants sont (tiens, tiens) également très hostiles l’un à l’autre et se livrent à des luttes improductives qui les éloignent de l’objectif commun et leur font perdre de précieuses énergies (comme au Gabon contemporain).

Sans vouloir vous donner un résumé entier de la pièce car nous vous encourageons à la lire, l’essentiel est que Sartre au final, véhicule l’idée que fondamentalement, personne n’agit sans son propre consentement et que par conséquent, il faille, quelle que soient les circonstances, assumer et revendiquer ses actes. On ne peut pas avoir une position hier et une autre aujourd’hui, et une troisième demain, en se dédouanant continuellement de la paternité ou maternité, et des responsabilités associées à ses positions.

Cette pièce est pleine d’enseignement pour nous Gabonais, car les transhumants politiques, ne prennent même plus la peine de justifier leurs positionnements à météo variable. On voit quelqu’un qui parcourait tous les plateaux de télévision qui lui offraient une tribune, en soutenant preuves logiques à l’appui qu’Ali Bongo était un imposteur, revenir quelques mois plus tard, nous déclarer qu’Ali Bongo ait gagné l’élection sans peine, mais en évitant de nous expliquer comment en si peu de temps, il soit passé du pôle nord au pôle sud. C’est se moquer des Gabonais.

Pourquoi ne pas assumer ses arguments d’hier, et ceux qui sont les siens aujourd’hui, de manière réfléchies et explicatives ; et nous faire une synthèse démonstratrice du fait que les arguments d’aujourd’hui tiendraient mieux la route que ceux d’hier. Mais non, on se contente de jouer les géostratégistes du dimanche en pensant que cela impressionne les Gabonais.

Dans cette pièce, Sartre traite en filigrane, de la trahison et du mensonge dans l’engagement politique. Les coupables de trahison ayant l’habitude de se justifier en disant qu’ils n’étaient au courant de rien et n’ont fait qu’exécuter les ordres de ceux qui en savaient plus ; et ceux coupables de mensonges qui faussent entièrement toute cohésion sociale et politique, car la confiance s’évapore.

Pour Sartre, il est impossible d’accepter le mensonge, car c’est un vice qui terni tous rapports humains qu’ils soient collectifs, sociaux, politiques ou individuels. Pour ce blog, le mensonge national dans lequel nous vivons avec Ali Bongo comme président, nous est insupportable.


On ne lâche rien !

THE DIASPORA’S MARCH IN MONTPELLIER. MARCHE DE LA DIASPORA Á MONTPELLIER

LAURENCE NDONG’ SPEECH IN MONTPELLIER. L’ALLOCUTION DE LAURENCE NDONG Á MONTPELLIER

JEUNE AFRIQUE ONCE AGAIN HELPING THE REGIME. JEUNE AFRIQUE ENCORE À LA RESCOUSSE DU RÉGIME

JEUNE AFRIQUE PRAISES SAMUEL DOSSOU-AWORET. JEUNE AFRIQUE ENCENCE SAMUEL DOSSOU-AWORET


DID YOU KNOW THAT DAWRY HAS BEEN ABOLISHED IN GABON SINCE 1963?. SAVIEZ-VOUS QUE LA DOT EST ABOLIE AU GABON DEPUIS 1963?

$
0
0










English version


One of our perspicacious readers sent us the precious document above, showing that dowry has been banned in Gabon since 1963. Yet in Gabon, the demand for the payment of dowry is still openly practiced with enthusiasm.


We are willing to bet that even Mborantsuo is unaware that dowry was abolished in 1963 because she is the personification of the negligence and disconnection between the texts of laws and their application for the better living of all Gabonese citizens.


To this reader, we tip our hat!










Traduction française


Un de nos perspicaces lecteurs nous a envoyé le précieux document ci-dessus, démontrant que la dot a été interdite au Gabon depuis 1963. Pourtant, au Gabon, l’exigence du paiement de la dot est encore ouvertement pratiquée avec enthousiasme.


Nous sommes prêts à parier que même Mborantsuo ignore que la dot a été abolie en 1963, car elle est la personnification de l’incurie et de la déconnexion entre les textes de lois, et leur application pour le mieux-vivre de tous les Gabonais.


A ce lecteur, nous faisons chapeaux bas !

BILLIÉ BY NZE IS A LIAR. BILLIÉ BY NZE EST UN MENTEUR

$
0
0





English version

Billié By Nze justified the increase in tuition fees in higher education in Gabon by stating that a student had an average cost of 20 million CFA francs to the Gabonese State and that a means of amortization of this expense must be found. This blog is against this statement by Alain Claude Billié by Nze.

In an article entitled « Combien coûte un étudiant à l'Etat? », Challenges magazine published in 2013, a study by the consulting firm KPMG (which you can read by clicking here), which revealed that in France, a university student costs on average 8000 euros per year, (About 5.2 million CFA francs), and 21,000 euros for those in the grandes écoles (about 13.7 million CFA francs).

Billié By Nze wants us to believe that a Gabonese student costs the state almost 4 times what a university student in France costs, and twice what a student of Polytech or HEC in France costs. When one knows the miserable conditions of education in Gabon, one can only laugh at such idiocies.

In 2016, the rector of the University of Libreville, Marc Louis Ropivia said that the student body of this institution oscillated around 30,000 students. If one adds the 1,300 students of Masuku, and those of the University of Health Sciences, one can say that roughly, there are 32,000 students to higher education in Gabon.

According to Billié By Nze’s figures, if the Gabonese State spends 20 million per student per school year, it is 20 million x 32,000 = 640 billion CFA francs, or one quarter of the 2017 budget of the Gabonese State .

What is the budget for higher education in the Financial Law of 2017? Higher Education and Scientific Research: 108.6 billion CFA francs (read here), 6 times less than the figure claimed by Billié By Nze.

We will not give up!




Version française

Billié By Nze a justifié la hausse des frais d’écolage dans l’éducation supérieure au Gabon, par l’affirmation qu’un étudiant coutait en moyenne 20 millions de francs CFA à l’Etat Gabonais, et qu’il fallait trouver un moyen d’amortissement de cette dépense. Ce blog s’inscrit en faux contre cette affirmation d’Alain Claude Billié by Nze.

Dans un article intitulé « Combien coûte un étudiant à l'Etat? », le magazine Challenges publia en 2013, Une étude réalisée par le cabinet de conseil KPMG (que vous pouvez lire en cliquant ici), qui révélait qu’en France, un étudiant d'université coûtait en moyenne 8000 euros par an à l'État français (environ 5,2 millions de francs CFA), et 21000 euros pour ceux des grandes écoles (environ 13,7 millions de francs CFA).

Billié By Nze veut nous faire croire qu’un étudiant Gabonais coûte à l’Etat presque que 4 fois ce que coûte un étudiant d’université en France, et deux fois ce que coûte un étudiant de Polytech ou de HEC en France. Quand on connait les conditions misérables d’éducation au Gabon, on ne peut que rire devant de telles idioties.

En 2016, le recteur de l’Université de Libreville, Marc Louis Ropivia disait que les effectifs de cette institution oscillaient autour de 30000 étudiants. Si on y ajoute les 1300 étudiants de Masuku, et ceux de l’Université des Sciences de la Santé, on peut dire qu’en gros, il y a 32000 étudiants au supérieur au Gabon.

D’après les chiffres de Billié By Nze, si l’Etat gabonais dépense 20 millions par étudiant, par année scolaire, c’est 20 millions x 32000 = 640 milliards de francs CFA, soit le quart du budget 2017 de l’Etat Gabonais.

Quel est le budget de l’enseignement supérieur inscrit dans la Loi des Finances 2017 ? Enseignement Supérieur et Recherche Scientifique : 108,6 milliards de Francs CFA (lire ici), soit 6 fois moins que le chiffre prétendu par Billié By Nze.

On ne lâche rien!

MISTER BILLIÉ BY NZE HERE IS WHAT IS EXPENSIVE TO THE STATE. MONSIEUR BILLIÉ BY NZE, VOICI CE QUI COÛTE CHER À L’ÉTAT

FRANÇAFRIQUE IS FAR FROM OVER. LA FRANÇAFRIQUE EST LOIN D’ÊTRE FINIE

ONE OF OUR READERS ANSWERS ALAIN CLAUDE BILLIÉ BY NZE. UN DE NOS LECTEURS RÉPOND Á ALAIN CLAUDE BILLIÉ BY NZE

$
0
0







English version










Version française


THE HYDROCARBON SECTOR IS STILL SLUGISH IN GABON. LE SECTEUR DES HYDROCARBURES PIÉTINE TOUJOURS AU GABON

$
0
0







English version


It is Africa Energy Intelligence that tells us that the revision of the hydrocarbon code, promised by Ali Bongo since its adoption in 2014, remains completely stuck in Gabon.


Apparently, the Gabonese authorities multiply meetings with oil executives interested in the Gabonese sedimentary basins; but these oil executives are still facing the same bottlenecks in the Gabonese administration, namely: the fiscal provisions in this text which put the brakes on exploration.


Jacob Thaty Tsioba, the former head of the Hydrocarbons General Directorate, had set up a commission to draft proposals to amend the 2014 text. But that committee has still not produced anything.


The departure of Jacob Thaty Tsioba and his replacement by Paul Massassa in August 2017, did not come to facilitate the process.


The minister of oil, Pascal Houangni Ambouroué, has launched a call for tenders, to be supported by a law firm. But the choice of a firm has still not been communicated.


So goes the Bongos’ Gabon!










Version française


C’est Africa Energy Intelligence qui nous dit que la révision du code des hydrocarbures, tant promise par Ali Bongo depuis son adoption en 2014, demeure complètement engluée au Gabon.


Apparemment, les autorités gabonaises multiplient les rencontres avec des pétroliers intéressés par les bassins sédimentaires gabonais ; mais cependant, ces pétroliers feraient toujours face aux mêmes blocages dans l’administration gabonaise, à savoir : les dispositions fiscales prévues par ce texte qui seraient un frein à l'exploration.


L'ex-patron de la Direction Generale des Hydrocarbures, Jacob Thaty Tsioba, avait pourtant mis sur pied une commission devant rédiger des propositions d’amendement du texte de 2014. Mais ladite commission n’a toujours rien produit.


Le départ de Jacob Thaty Tsioba et son remplacement par Paul Massassa en août 2017, n'est pas venu faciliter le processus.


Le ministre du pétrole, Pascal Houangni Ambouroué, aurait lancé un appel d’offre pour se faire épauler dans ce dossier, par un cabinet d'avocats. Mais le choix du cabinet choisi n'aurait toujours pas été communiqué.


Ainsi va le Gabon des Bongo !

ECHOS DU NORD


ALI BONGO WOULD CERTAINLY NOT RISK HIS FERRARI ON SUCH A ROAD. ALI BONGO NE RISQUERAIT CERTAINEMENT PAS SA FERRARI SUR CETTE ROUTE

ACCORDING TO ALAIN CLAUDE BILLIÉ BY NZE, GABON IS THE COUNTRY IN WHICH THE STATE SPENDS THE MOST PER STUDENT, IN THE WORLD. D’APRÈS ALAIN CLAUDE BILLIÉ BY NZE, LE GABON EST LE PAYS DONT L’ÉTAT DÉPENSE LE PLUS PAR ÉTUDIANT, DANS LE MONDE

$
0
0





English version

The graph above, from a very officiall study, shows that the country which spends the most per student on a four-year university degree is Denmark, which totals $ 120000, or 60 million CFA francs.

Here it is about what states spend per student. So, do not talk about the tuition fees that students pay in the US etc., because that is not paid by the state.

By way of comparison, Alain Claude Billié By Nze told us that Gabon spends on average 20 million CFA francs per year per student; which would make 80 million CFA francs for 4 years.

Gabon is, according to this jester, the country that spends the most per student in the world.

We will not give up !






Version française

Le graph ci-dessus tire d’une très officielle étude, nous montre que le pays qui dépense le plus par étudiant, pour un cursus universitaire de 4 ans, est le Danemark qui totalise 120000 dollars, soit 60 millions de francs CFA.

Ici il s’agit de ce que les états dépensent par étudiant. Ne venez donc pas parler des frais de scolarité que les étudiants paient aux USA etc., car cela n’est pas paye par l’Etat.

A titre de comparaison, Alain Claude Billié By Nze nous a dit que le Gabon dépensait en moyenne 20 millions de francs CFA par an et par étudiant ; ce qui ferait 80 millions de francs CFA en 4 ans.

Le Gabon est donc, d’après ce zouave, le pays qui dépense le plus par étudiant dans le monde.

On ne lâche rien !

THE FAMILY, STILL THE FAMILY AND ALWAYS THE FAMILY. LA FAMILLE, ENCORE LA FAMILLE ET TOUJOURS LA FAMILLE

$
0
0






English version

La Lettre du Continent tells us that Gabon remains governed by essentially a family consortium. Some examples:

Sayid Abeloko the new CEO of Oprag: he is the brother-in-law of the current Secretary General of the government, Ali Akbar Onanga Y'Obegue. He was, incestuously, the latter's Cabinet Director for four years. The Oprag company controls the ports of Owendo, in Libreville, and that of Port-Gentil. This guy is a Téké of Bongoville, the Bongos’ fiefdom.

Fabrice Bongo: half-brother of Ali Bongo, son of Omar Bongo and Marie Madeleine Mborantsuo, the eternal President of the Constitutional Court; has been appointed at the Directorate-General of Budget (DGB).

Sosthène Ossoungou: the Director General of the Public Treasury, is native of the province of Haut-Ogooué and close to the reigning family.

Patricia Eyene Akoghé, the boss of the Estuaire provincial treasury, is the wife of the ex-Defense minister and Ali Bongo's relative, Ernest Mpouho Epigat.




Version française

La Lettre du Continent nous révèle que le Gabon reste dirigé par un consortium essentiellement familial. Quelques exemples :

Sayid Abeloko nouveau PDG de l'Oprag : il serait le beau-frère de l'actuel Secrétaire Général du gouvernement, Ali Akbar Onanga Y'Obegue. Il fut d’ailleurs, incestueusement, le Directeur de Cabinet de ce dernier pendant quatre ans. L’Oprag société contrôle les ports d'Owendo, à Libreville, et celui de Port-Gentil. Ce bonhomme est Téké de Bongoville, chez les Bongo.

Fabrice Bongo : demi-frère d’Ali Bongo, car fils d'Omar Bongo et de Marie-Madeleine Mborantsuo, l'éternel Présidente de la Cour Constitutionnelle ; vient d’être placé à la Direction Générale du Budget (DGB).

Sosthène Ossoungou : le Directeur General du Trésor Public, est originaire de la province du Haut-Ogooué et proche de la famille régnante.

Patricia Eyene Akoghé : patronne de la trésorerie provinciale de l'Estuaire, est l’épouse de l'ex-ministre de la défense et parent d'Ali Bongo, Ernest Mpouho Epigat.

AN ARTICLE TO BE READ ABSOLUTELY. UN ARTICLE A LIRE ABSOLUMENT

$
0
0




To read click here
Pour lire cliquer ici



Traduction française


Mettez ces bons à rien dehors, édition africaine

Par Brian Klaas

Brian Klaas est chercheur en politique comparée à la London School of Economics et auteur de « Les Complices des Despotes: Comment l'Occident aide et provoque le déclin de la démocratie ».



La semaine prochaine, les Rwandais se rendront aux urnes pour une élection simulée et rééliront presque certainement le Président Paul Kagame.

Kagame est au pouvoir depuis 1994, date à laquelle il devint Vice-Président à la suite des horreurs du génocide rwandais. Les donateurs internationaux l'apprécient parce qu'il a réussi à combattre la corruption et à promouvoir la croissance économique. Mais il est également coupable de graves abus. Ses ennemis meurent souvent mystérieusement, parfois avec des signes de torture. Il y a de fortes preuves qu'il a envoyé des hommes de main tuer des dissidents rwandais en Afrique du Sud et en Grande-Bretagne. Plus récemment, Kagame a changé la constitution du Rwanda, ce qui lui permettrait de rester au pouvoir jusqu'en 2034 - un total de 40 ans.

Cela soulève une question importante: que peut-on faire pour empêcher les autocrates africains comme Kagame de simplement refuser de quitter le pouvoir, lorsqu'ils sont censés le faire?

Dans les pays où la démocratie n'a pas encore pris racine, les limites de durée au pouvoir sont essentielles. En Afrique, le combat pour ces limites s'intensifie. Les hommes forts grisonnants écrasent les aspirations démocratiques de leur peuple. Mais les limitations de mandats peuvent donner à la démocratie une chance de vaincre les autocrates enracinés.

Lorsqu'elles sont respectées, les limitations de mandats donnent de bons résultats. Les recherches sur les élections africaines par le professeur Nic Cheeseman à l'Université de Birmingham, ont montré que les transferts pacifiques de pouvoir par les urnes sont beaucoup plus probables lorsque les présidents en exercice ne participent pas à l’élection.

Les limitations de mandats sont toujours importantes même lorsque les despotes les dénaturent ou les ignorent. Normalement, il est difficile pour les citoyens de se débarrasser d’un président qui a été au pouvoir pendant des décennies. Mais les limitations de mandats fournissent un point de pression précis: lorsque le président essaie de changer les règles, les gens peuvent descendre dans la rue en opposition à quelque chose de spécifique.

Sans cet effet de levier, de nombreux dirigeants africains restent éternellement au pouvoir. Il suffit de regarder le cas du Président Zimbabwéen Robert Mugabe. Il est au pouvoir (d'abord comme Premier Ministre, puis comme Président) depuis 1980 - quand Jimmy Carter était encore à la Maison Blanche. Quand un journaliste lui a demandé si le moment était venu de dire au revoir au peuple du Zimbabwe après plus de trois décennies de pouvoir, il aurait répondu: «Pourquoi? Où vont-ils?"

Huit Zimbabwéens sur dix n'ont jamais vécu sous le règne de quelqu'un d'autre que Mugabe. La proportion est encore plus élevée en Angola, dirigée par José Eduardo dos Santos depuis 1979. Teodoro Obiang de Guinée équatoriale a pris le pouvoir cette même année. Mais Paul Biya du Cameroun remporte le prix despotique des dinosaures, au pouvoir au Cameroun (d'abord en tant que Premier Ministre, puis en tant que Président) depuis 1975 - lorsque Gerald Ford était au pouvoir.

En dépit de l'instabilité politique africaine, sept des dix plus anciens dirigeants du monde, sont africains. La démocratie africaine, ou l'absence de celle-ci, en souffre en conséquence.

Au cours des dernières décennies, les gouvernements occidentaux ont poussé pour des réformes démocratiques en Afrique. En réponse à cette pression et aux appels de leurs propres citoyens, 18 pays africains ont institué des limites constitutionnelles de deux mandats visant à empêcher les futurs Mugabe d'exercer leurs fonctions aussi longtemps qu'ils le souhaiteraient.

Mais en Afrique, les règles sont trop facilement changées ou ignorées. Avec une fréquence alarmante, les autocrates africains tentent une nouvelle formule - simplement en changeant les règles de limitation de mandats ou en les ignorant, pour rester au pouvoir. Au moins seize Chefs d'Etat Africains ont tenté de rester au pouvoir en modifiant la constitution. Les dirigeants ont réussi à le faire en République du Congo, au Congo Démocratique, au Rwanda, au Burundi, à Djibouti, au Cameroun, au Tchad, en Ouganda, au Gabon et au Togo. En le faisant, la démocratie continue de se retirer du continent et la croissance économique et les droits de l'homme en souffrent.

Les Africains sont en train de réagir. Sur l'ensemble du continent, les sondages d'opinion montrent que plus des deux tiers des citoyens approuvent les limitations de mandat pour leurs Chefs d'État. Au Burkina Faso et au Burundi, les présidents qui ont défié les limitations de mandats, ont déclenché de graves révoltes populaires. Puisque les règles sont déjà en place, les gens peuvent descendre dans la rue quand l'autocrate essaie de les changer. C'est plus facile que de pousser pour l’adoption d’une nouvelle règle.

L'année dernière, Joseph Kabila, le Président du Congo, s'est engagé à quitter le pouvoir et à organiser des élections, après une pression de l'administration Obama, combinée à des troubles généralisés qui ont rendu sa position intenable. Il est apparu, pendant un certain temps, que le double assaut de la politique étrangère des États-Unis et des manifestations populaires locales, pouvait amener les despotes à réfléchir à deux fois avant de violer la limitation des mandats.

Cela a changé le 8 novembre 2016. La pression d'Obama, le Président sur le départ, est devenue insignifiante. Le président Trump a signalé qu'il ne lèverait pas le doigt pour traiter des problèmes en dehors d’intérêts étroitement définis. Dans sa vision transactionnelle de la diplomatie, les limitations de mandats ne comptent pas.

C'est une monumentale opportunité de perdue. Ces pays ne sont pas comme la Corée du Nord ou le Kazakhstan, où les limitations de mandats n'avaient jamais été réalistes. Des décennies de pressions diplomatiques en Afrique ont porté des fruits. Le moment est venu de pousser les gouvernements à obéir à leurs propres règles. Trump méprise les politiciens de carrière et prétend qu'il veuille assécher le marécage qu’est Washington. Mais pratiquement sans effort et à très peu de frais, Washington pourrait faire sa part pour aider les Africains à se débarrasser de leurs propres plus insidieux politiciens de carrière. Nous devrions aider l'Afrique à assécher ses marécages pour que la démocratie puisse croitre.

TO READ. A LIRE

Viewing all 11990 articles
Browse latest View live


<script src="https://jsc.adskeeper.com/r/s/rssing.com.1596347.js" async> </script>