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SOON THE BONGOS WILL BE SPOKEN ABOUT IN THIS MANNER. BIENTOT ON PARLERA DES BONGO COMME DANS CETTE EMISSION
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JEAN EYEGHE-NDONG MEETS WITH THE GABONESE DIASPORA IN FRANCE. JEAN EYEGHE-NDONG RENCONTRE LA DIASPORA GABONAISE EN FRANCE
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THE TINY HOST COMMITTEE SET UP BY THE SCRIPTWRITERS OF ALI BONGO’S RETURN TO LIBREVILLE . LE RACHITIQUE COMITÉ D’ACCUEIL MIS EN PLACE PAR LES SCÉNARISTES DU RETOUR D’ALI BONGO À LIBREVILLE
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IN GABON, THEY INAUGURATE THEN A FEW MONTHS LATER, THEY CLOSE. AU GABON, ON INAUGURE PUIS QUELQUES MOIS PLUS TARD, ON FERME.
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HOW TO SHUT DOWN THE REGIME’S BARDS. COMMENT CLOUER LE BEC AUX BARDES DU RÉGIME
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A GOOD REFLEXION BY WILSON NDOMBET. UNE BELLE REFLEXION DE WILSON NDOMBET
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GABON’S DEBT GOES UP BY 110 BILLION CFA FRANCS. LA DETTE DU GABON AUGMENTE DE 110 MILLIARDS DE FRANCS CFA
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WHY DID THE SCREENWRITERS OF ALI BONGO’S RETURN MAKE SURE THAT HE WOULD NOT BE CLEARLY VISIBLE FROM HIS LIMOUSINE? POURQUOI LES SCENARISTES DU RETOUR D’ALI BONGO SE SONT ARRANGÉS POUR QUE CE DERNIER NE SOIT PAS CLAIREMENT VISIBLE DEPUIS SA LIMOUSINE ?
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AN ENLIGHTENING ARTICLE ABOUT GABONESE PRISONS? UN ARTICLE ÉDIFIANT SUR LES PRISONS DU GABON
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Traduction française
February 26, 2019
LES PRISONS DU GABON ; UNE GRAVE REPRESENTATION DU PAYS
Le 29 septembre 2015, à 19 heures, j'étais libre de rentrer chez moi après avoir passé 83 jours dans la cellule d'une prison gabonaise construite en 1965 pour quatre cents détenus, et qui abrite aujourd'hui plus de deux mille personnes, dont beaucoup languissent sans inculpation ni représentation légale et sans espoir d'être un jour libérés. J'ai appris à connaître de nombreux détenus qui demeuraient incarcérés des années après avoir purgé leur peine, comme l’on confirmé les tribunaux. Certainement, j'étais l'un des rares chanceux. Pendant des mois, mes amis et ma famille, ainsi que plusieurs organisations internationales, m'ont présenté comme étant un prisonnier d'opinion - en raison de mon activisme et de mes critiques envers le gouvernement - et ont fait pression sur les autorités pour qu'elles me libèrent. À l'époque, on m'avait officiellement accusé de ce que l'on pourrait appeler « outrage au Président » - une accusation totalement fausse destinée à étouffer les critiques légitimes.
Bien que submergé d'émotion et désireux de quitter l’environnement de la prison, je fus rempli de tristesse pour les détenus que j'avais laissés derrière moi, ceux qui étaient devenus des amis pendant ma détention. Les « conditions d’existence », si on pouvait oser les appeler ainsi, étaient vraiment intolérables. L'eau potable n’était pas disponible. Les milliers de détenus incarcérés avec moi recevaient des aliments crus qu’ils devaient eux-mêmes cuisiner. Et le complexe infesté de rongeurs n’avait pas de médecin, ni infirmière, ni pharmacie. À ma connaissance, la situation reste aussi grave aujourd'hui qu'elle ne l’était à l'époque, sans réformes à l'horizon.
Ce jour-là, en 2015, les larmes aux yeux, j'ai dit au revoir et serré la main de chacun de ceux que je quittais. Je leur ai dit qu'en tant qu'athlète de haut niveau et personnalité publique, Dieu m'avait permis de vivre cette injustice pour une raison. J'ai promis à chacun d'eux d'utiliser ma voix et ma plate-forme pour informer le monde des conditions misérables dans les prisons gabonaises - beaucoup d'entre elles étant remplies de prisonniers d'opinion comme moi-même - et de violations des droits de l'homme et de la dignité humaine perpétrées à travers le pays. À bien des égards, en raison de la répression gouvernementale, le Gabon est devenu une prison à ciel ouvert pour beaucoup de mes concitoyens. Le fait que notre pays soit gouverné par la même famille depuis 1967 a tourné en dérision notre constitution et nos principes démocratiques fondateurs.
À ce jour, j'ai toujours des cauchemars et j'ai des flashbacks de mon temps en prison. Pour moi, cet endroit est l'enfer sur terre. Imaginez une trentaine de détenus vivant dans une cellule sordide censée accueillir au maximum six personnes. Pas de matelas, pas de ventilateur et pas d'accès à l'hygiène. En plus de toutes ces indignités, nous avons dû subir des abus quotidiens et la violence des agents des services correctionnels.
Réformer le système judiciaire gabonais - et les cellules pénitentiaires contenant les personnes injustement accusées, détenues et emprisonnées - n’est pas une priorité pour le régime actuel. Pour être clair, il est difficile de déterminer les priorités du gouvernement ces jours-ci, car le président n’a visité le pays que deux fois au cours des cinq derniers mois. Néanmoins, le préambule de notre constitution stipule que le gouvernement «affirmera solennellement son attachement aux droits de l'homme et aux libertés fondamentales découlant de la Déclaration des droits de l'homme et du citoyen de 1789 et de la Déclaration universelle des droits de l'homme de 1948, consacrés par la Charte africaine des droits de l'homme et des droits des peuples de 1981 et par la Charte nationale des libertés de 1990. » Ces engagements n’existent que dans les textes. Ils ne sont ni pratiqués, ni respectés, par ceux qui sont au pouvoir.
Je ne peux pas terminer mon récit ici sans souligner une autre injustice spécifique perdurant à ce jour : deux citoyens Américano-Gabonais, Bertrand Nzibi et Amiang Washington, sont emprisonnés à tort depuis 2016. Leurs seuls crimes ont été d'avoir exercé la liberté d'expression en critiquant le gouvernement et d’appartenir à un parti politique d'opposition. Les deux hommes auraient été torturés, détenus au secret et en isolement, privés de tout contact avec leurs avocats. Bien que le gouvernement américain ait récemment attiré l’attention sur le bilan répréhensible du Gabon en matière de trafic d’êtres humains et du travail des enfants, il reste encore beaucoup à faire pour que le régime Bongo, au pouvoir, soit tenu pour responsable des innombrables violations des droits de l’homme perpétrées sous sa gouverne.
Les citoyens concernés, y compris les dirigeants Américains, peuvent améliorer la situation dans mon pays en interpelant haut et fort le régime pour ses excès et ses transgressions. Des leaders abusifs comme Ali Bongo et la coterie qui l’entoure se renforcent dans l’obscurité (et avec le pouvoir de leurs lobbyistes à Washington, DC). Éliminons ces couches d’abus et, avec elles, la façade de la dictature Bongo. Mes anciens compagnons de cellule, les activistes politiques et civiques du Gabon, et notre diminuée communauté de défense des droits de l’homme, ont besoin de toutes les aides possibles.
Christian Nkombengnondo est diplômé de l'Université de Stratford et membre dirigeant de la Diaspora Gabonaise pour la Démocratie et les Droits de l'Homme, groupe à but non lucratif qui mène des activités de plaidoyer auprès du public et entreprend des actions caritatives visant à autonomiser les citoyens Gabonais. C’est un athlète de classe mondiale, ayant remporté trois fois le titre de champion national de taekwondo au Gabon.
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ÇA C’EST LE GABON. THIS IS GABON
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IT IS MBORANTSUO WHO IS LEADING; EVERYTHING ELSE IS JUST A COMEDY. C’EST MBORANTSUO QUI DIRIGE; LE RESTE N’EST QUE COMEDIE
English version
Dear readers, the latest decisions of the Gabonese cabinet council are a continuation of what has happened since Ali Bongo's stroke. Those who want to retain power are putting their team in place and are already removing all those closed to Ali Bongo. Conclusion: Ali Bongo is no longer in power.
Version française
Chers lecteurs, les dernières décisions du conseil des ministres gabonais sont dans la continuité de ce qui se passe depuis l’AVC d’Ali Bongo. Ceux qui veulent conserver le pouvoir mettent leur équipe en place et éloigne déjà tous les proches d’Ali Bongo. Conclusion : Ali Bongo n’est déjà plus au pouvoir.
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LAURENCE NDONG’S CALL. L’APPEL DE LAURENCE NDONG
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THE FANTASTIC RETURN OF ALI BONGO. LE FANTASTIQUE RETOUR D’ALI BONGO
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THEY WANT TO TAX A PEOPLE ALREADY VERY POOR. ILS VEULENT TAXER UN PEUPLE DEJA TRES PAUVRE
English version
In Gabon, about 2% of the population have taken ownership of 90% of the country’s wealth. More than 60% live under poverty level and 20% are barely above poverty. What can be called middle class is only referring to about 10% of the population.
Yet, the Gabonese government has decided that to raise more money, it needed to tax everybody living in Gabon who is at least 18 years old. In other words, since the majority of the population is poor, the regime has decided that it would love to impoverish the population some more, in order to transfer more money to the regime’s apparatchiks.
This is reverse Robin Hood: take from the poor and give to the rich.
We will not give up.
Version française
Au Gabon, environ 2% de la population s’octroie 90% des richesses du pays. Plus de 60% vivent sous le seuil de pauvreté et 20% vivent à peine au-dessus du seuil de pauvreté. Ce que l’on peut appeler la classe moyenne ne concerne qu’environ 10% de la population.
Pourtant, le gouvernement gabonais a décidé que pour collecter plus d'argent, il fallait taxer toutes les personnes vivant au Gabon et âgées d'au moins 18 ans. En d’autres termes, comme la majorité de la population est pauvre, le régime a décidé qu’il aimerait bien appauvrir davantage la population afin de transférer plus d’argent aux apparatchiks du régime.
C'est du Robin des Bois à l’envers : prendre aux pauvres pour donner aux riches.
Nous ne lâcherons rien !
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THEY USED THE GABON EMERGENT STRATEGIQUE PLAN TO PUT THE GABONESE PEOPLE INTO DEBT; TODAY THAT PLAN HAS BEEN ABOLISHED. WHO IS GOING TO PAY THE TAB? ILS ONT UTILISÉ LE PLAN STRATÉGIQUE GABON ÉMERGENT POUR ENDETTER LES GABONAIS ; AUJOURD’HUI CE PLAN EST DISSOUT. QUI VA PAYER L’ADDITION ?
English version
In an addendum to the 2013 Finance Law, the financial geniuses of the Ali Bongo regime wrote:
"In accordance with the 2012-2016 Gabon Emergent Strategic Plan (PSGE), funding mobilized from bilateral, multilateral and commercial partners is devoted to strengthening the production support infrastructure, particularly Roads, Energy and water.
The ongoing execution of the 2012 strategy should reinforce the results obtained in 2011. Thus, the average maturity of disbursements would be 12 years, the average deferral at 3 years and the average interest rate would not exceed 5%. Similarly, new commitments should be contracted at a fixed rate, with a balanced allocation between borrowings in Euro and US Dollar. On the other hand, financing in national currency would remain non-existent. "
The PSGE is now only a memory. It did not yield any results. The debt that this plan leaves us is however very real. Who will pay this debt? Who should we shoot in the public square for having impoverished us for such nonsense?
We will not give up.
Version française
Dans un addendum de la Loi de Finances 2013, les génies financiers du régime Ali Bongo écrivaient ceci :
« Conformément au Plan Stratégique Gabon Emergent (PSGE) 2012-2016, les financements mobilisés auprès des partenaires bilatéraux, multilatéraux et commerciaux sont consacrés au renforcement des infrastructures de soutien à la production, notamment dans les secteurs de la Route, de l’Energie et de l’Eau.
L’exécution en cours de la stratégie 2012 devrait conforter les résultats obtenus en 2011. Ainsi, la maturité moyenne des décaissements s’établirait à 12 ans, le différé moyen à 3 ans et le taux d’intérêt moyen ne dépasserait pas 5%. De même, les nouveaux engagements devraient être contractés à taux fixe, avec une répartition équilibrée entre les emprunts en Euro et en Dollar américain. Par contre, les financements en monnaie nationale demeureraient inexistants. »
Le PSGE n’est plus qu’un souvenir aujourd’hui. Il n’a fourni aucun résultat. La dette que ce plan nous laisse est quant à elle, bien réelle. Qui va payer cette dette ? Qui doit-on fusiller sur la place publique pour nous avoir appauvri pour des fadaises ?
On ne lâche rien !
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ARTICLE TO READ: « DEMOCRACY AND DICTATORSHIP IN AFRICA”. ARTICLE À LIRE : « DÉMOCRATIES ET DICTATURES EN AFRIQUE »
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L'UNION
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REGARDING WHAT IS GOING ON IN GABON. À PROPOS DE CE QUI SE PASSE AU GABON
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HERE IS WHAT IS GOING ON IN GABON. VOILÀ CE QUI SE PASSE AU GABON
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THE JOKE CONTINUES. LA COMEDIE CONTINUE
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