↧
BUT IT IS BUYING BENTLEY BENTAYGAS AT 200 MILLIONS CFA FRANCS THAT IS SUSTAINABLE? MAIS C’EST ACHETER DES BENTLEY BENTAYGA DE 200 MILLIONS DE FRANCS CFA QUI EST SOUTENABLE ?
↧
THE RESISTANCE MARCH THIS SATURDAY IN PARIS. LA MARCHE DE LA RÉSISTANCE À PARIS CE SAMEDI
↧
↧
ALI BONGO AS BABY DOC, LOVES TO DISGUISE HIMSELF INTO A MILITARY MAN. ALI BONGO COMME BÉBÉ DOC, AIME SE DÉGUISER EN MILITAIRE
↧
THE RESISTANCE AT JEAN PING’S HQ THIS SATURDAY. LA RÉSISTANCE AU QG DE JEAN PING CE SAMEDI
↧
PRESS RELEASE OF THE PLATFORM "MY LAND MY RIGHT". COMMUNIQUÉ DE LA PLATEFORME « MA TERRE MON DROIT »
↧
↧
THE GREAT CHUCK BERRY IS GONE. L’IMMENSE CHUCK BERRY S’EN EST ALLÉ
↧
ECHOS DU NORD
↧
THE RESISTANCE IN NICE, FRANCE, THIS SATURDAY. LA RÉSISTANCE À NICE EN FRANCE CE SAMEDI
↧
WHILE REPRESSION AND ARBITRARY METHODS REMAIN INTACT, SOME WANT TO NEVERTHELESS GO TO LEGISLATIVE ELECTIONS. ALORS QUE LA REPRESSION ET L’ARBITRAIRE RESTENT INTACTS, CERTAINS VEULENT QUAND MÊME ALLER AUX LÉGISLATIVES
English version
Ali Bongo has once again proven his true nature. He has suspended the principal teachers union, the CONASYSED. In this context, it is surprising that some in the opposition want to participate in the upcoming legislative elections as they hope to change the way politics is conducted in the country. How naïve!
What is certain is that through these legislative elections, Ali Bongo is going to make sure that he will remain a force to be reckoned with for the future .of Gabon. This blog cannot accept this outcome and we are surprised that some members of the opposition are trying to tell us that Ali Bongo and Mborantsuo would obey democracy rules. Do they really expect us to believe that?
No, we are against any participation to the legislative elections.
We will not give up!
Version française
Ali Bongo vient encore une fois de prouver sa vraie nature. Il a suspendu le principal syndicat des enseignants, la CONASYSED. Dans ce contexte, il est surprenant que certains dans l'opposition souhaitent participer aux prochaines élections législatives, car disent-ils, ils espèrent changer la façon dont la politique est menée dans le pays. Quelle naïveté!
Ce qui est certain, c'est qu'au cours de ces élections législatives, Ali Bongo va s'assurer qu'il restera en position de force dans l'avenir du Gabon. Ce blog ne peut pas accepter ce résultat et nous sommes surpris que certains membres de l'opposition essaient de nous dire qu'Ali Bongo et Mborantsuo obéiraient aux règles de la démocratie. Est-ce qu'ils s'attendent vraiment à ce que nous les croyions?
Non, nous sommes contre toute participation aux élections législatives.
On ne lâche rien !
↧
↧
TV+ NEWSCATS. LES JOURNAUX DE TV+
↧
THE VOLUNTARY SABOTAGE OF GABONESE EDUCATION. LE SABOTAGE VOLONTAIRE DE L’ÉDUCATION GABONAISE
Un établissement scolaire à Lambaréné en 1957
Jean Marc Ekoh, was minister of Education of Gabon in 1962
Jean Marc Ekoh, fut ministre Gabonais de l’Education en 1962
English version
Between 1960 and 1980, Gabonese education was excellent and guaranteed to all children in Gabon, nationals as well as foreigners, not only total gratuity, but also a quality that had nothing to envy to what was done elsewhere.
In Gabon, when a student came out of Nfoul, Angone, Saint Gabriel, Raponda, Bessieux, Immaculée, Monfort, Léon Mba, etc., there was no need to even ask whether this Student was well-trained. After the baccalauréat, young Gabonese students went systematically to French universities where they rarely had any difficulties. These students received scholarships paid without delay. This was the reality of the Gabonese students, at a time when Gabon was not as rich as it is today in terms of annual revenus compared to the small population.
What was also remarkable was the place of the teacher in post-independence Gabonese society. The great Gabonese such as Dieudonné Pascal Ndouna Okogo (Depenaud), André Mintsa and Jean Marc Ekoh, among others, were all very great teachers, not only on the Gabonese scale, but on that of the French Equatorial Africa, whose capital was Brazzaville.
But as the Omar Bongo regime went on, as megalomania gained this man, clientelism became the main mode of governance. This clientelism soon infected educational circles. While Gabon had been self-sufficient in its production of teachers, the regime fundamentally devalued this vocation and massively imported teachers from other African countries, often with inconsistent results.
After the 1980s, the all-round commoditization of education appeared, and the government's financial backing for this sector became very indeterminate. The scholarships were now distributed based on who one knew, etc. The logic of this situation was the gradual deterioration of the Gabonese education system and the introduction of unequal access to education. The Bongo regime decided to install a private, financially elitist and inegalitarian system of education in-house; and allow children from the masses to cope with a public system with over-crowding and lack of infrastructure.
The results today are breathtaking. The Gabonese public education system from primary school to university, is completely broken. This has reached a level where Gabonese students are sitting on tree trunks in classrooms.
For this blog, all this has not been a natural evolution, but rather something wanted and planned. The regime wanted, in order to perpetuate itself, to make the Gabonese people totally dependent on its wills. To achieve this, education had to cease to be democratic and in the long run reserved to a small group considered to be its rightful claimants. The decay and sabotage of Gabonese education aims mainly at the reproduction of the social inequalities created by the appropriation of power by the Bongo regime. It is this same desire to maintain the status quo, which explains the indecent persistence of the regime to mobilize force against CONASYSED.
This blog says no; the problem is not CONASYSED but Ali Bongo. We must not give up!
Version française
Entre 1960 et 1980, l’éducation Gabonaise était excellente et garantissait à tous les enfants au Gabon, nationaux comme étrangers, non seulement la totale gratuité, mais aussi une qualité qui n’avait rien à envier à ce qui se faisait ailleurs.
Au Gabon, quand un élève sortait de Nfoul, d’Angone, de Saint Gabriel, de Raponda, de Bessieux, de l’Immaculée, de Monfort, de Léon Mba etc., on ne se posait même pas la question de savoir si cet élève était bien formé. après le baccalauréat, les jeunes Gabonais allaient systématiquement dans les universités françaises où ils n’avaient que rarement des difficultés. Ces étudiants recevaient des bourses payées sans retard aucun. Ceci fut la réalité des élèves Gabonais, à une période où le Gabon n’était pas aussi riche qu’il ne l’est aujourd’hui en termes de revenus annuels par rapport à la faible population.
Ce qui était remarquable aussi, fut la place de l’enseignant dans la société Gabonaise post indépendance. Les grands Gabonais tels que Dieudonné Pascal Ndouna Okogo (Depenaud), André Mintsa ou encore Jean Marc Ekoh, parmi tant d’autres, étaient tous de très grands enseignants, non pas seulement à l’échelle Gabonaise, mais à celle de l’Afrique Equatoriale Française, dont la capitale était Brazzaville.
Mais à mesure que se prolongeait le régime Omar Bongo, à mesure que la mégalomanie gagnait cet homme, le clientélisme devint le mode de gouvernance par excellence. Ce clientélisme ne tarda pas à contaminer les milieux éducatifs. Alors que le Gabon avait été autosuffisant dans sa production d’enseignants, on a vu le régime dévaluer fondamentalement cette vocation et importer massivement des enseignants d’autres pays Africains, avec des résultats souvent non probants.
Après les années 80, on a vu apparaitre la marchandisation tous azimuts de l'éducation et le suivi financier du gouvernement pour ce secteur devint très aléatoire. Les bourses étaient désormais distribuées à la tête du client etc. La logique de cette situation fut la détérioration progressive du système éducatif Gabonais et la mise en place d’un inégal accès à l'éducation. Le régime Bongo décida de s’accommoder d’un système éducatif privé et financièrement élitiste et inégalitaire en interne ; et laisser les enfants issues des masses se débrouiller avec un système public aux effectifs pléthoriques et infrastructure manquantes.
Les résultats aujourd’hui, sont à vous couper le souffle. Le système éducatif public gabonais du primaire à l’université, est complètement sinistré. On en est arrivée à un niveau où les élèves Gabonais s’asseyent sur des troncs d’arbres dans les salles de classe.
Pour ce blog, tout ceci n’a pas été une évolution naturelle, mais plutôt quelque chose de voulue et planifiée. Le régime a voulu, pour se pérenniser, rendre les Gabonais totalement dépendant de ses volontés. Pour ce faire, il fallut que l’éducation cesse d’être démocratique et soit à la longue réservée à un petit groupe considéré et se considérant comme des ayants droit. Le pourrissement et sabotage de l’éducation gabonaise vise principalement la reproduction des inégalités sociales créées par l'appropriation du pouvoir par le régime Bongo. C'est cette même volonté de maintien du statu quo, qui explique la persistance indécente du régime à mobiliser la force contre la CONASYSED.
Ce blog dit non ; le problème n’est pas la CONASYSED mais Ali Bongo. Nous ne devons rien lâcher !
↧
WHY SO MUCH OBSTINATION IN LYING? POURQUOI TANT D’OBSTINATION AU MENSONGE ?
English version
In L’Union, Gabon's government daily, Jonas Ossombey writes (or rather they made him write), that Madeleine Mborantsuo has just been elected by the representatives of 180 countries to the Presidency of the World Constitutional Justice.
Dear readers, this assertion by L'Union is archi false and we advise you to read the details in a post we had published previously. This kind of propaganda lies to propel a partisan of the imposture is inadmissible. One imagines that she stopped at the Vatican during her Italian journey, since she is so Christian!
We will not let go! Especially not the liars!
Version française
Dans l’Union, le quotidien gouvernemental Gabonais, du jour, Jonas Ossombey ecrit (ou plutôt on lui a fait écrire), que Madeleine Mborantsuo vient d’être élue par les représentants de 180 pays, à la Présidence de la Conference Mondiale de la Justice Constitutionnelle.
Chers lecteurs, cette assertion de L’Union est archi fausse et nous vous conseillons d’en lire les détails dans un billet que nous avions publie précédemment. Ce genre de mensonge propagandiste pour propulser une adepte de l’imposture, est inadmissible. On imagine qu’elle a fait un stop au Vatican pendant son séjour Italien, elle qui est si chrétienne !
On ne lâche rien ! Surtout pas les menteurs !
↧
TV+ NEWSCAST. LE JOURNAL DE TV+
↧
↧
THE SABOTAGE OF THE GABONESE SCHOOL IN NUMBERS. LE SABOTAGE DE L’ÉCOLE GABONAISE EN CHIFFRES
English version
In a splendid essay whose ironical title is "L'Ecole Pour Echouer", our compatriot Gilbert Nguema Endamne gives us the following account of the increase in enrollments compared to the number of classrooms available in the Gabonese primary school, between 1960 and 1996. We have converted the figures in the author's table in his book, page 52, to a graph for our blog to facilitate understanding and interpretation (the scale is logarithmic). What to remember?
1. Between 1960 and 1968, the number of students per classroom was 44 students per class.
2. Between 1969 and 1980, the number of students per classroom was 48 students per class.
3. Between 1981 and 1996, the number of students per classroom increased to 50 students per class.
Twenty years later, in 2016, this figure is catastrophic, with rates of up to 80 students per classroom in urban areas (figures: UNDP 2010-2011).
We do not want to make you cry, dear readers, by reminding you that in 1960, Gabon's gross domestic product (GDP), that is, the sum of the values of the various sectors of production and of customs duties; was 37.1 billion CFA francs. At that time, the state built primary schools at the rate of demographic increase and kept the number of pupils per class at 44 on average during the 7 years of Léon Mba. But today, Gabon's GDP is 8500 billion CFA francs, 230 times what it was in 1960. The paradox is that our education does not receive the investments accordingly because the number of students per classroom is double what it was in 1960.
The problem is not the CONASYSED, but the Bongo regime.
We will not give up!
Version française
Dans un splendide essai dont le titre ironique est : « L’Ecole Pour Echouer », notre compatriote Gilbert Nguema Endamne nous fait la comptabilité suivante de la progression des effectifs par rapport au nombre de salles de classe disponibles dans l’école primaire Gabonaise, entre 1960 et 1996. Nous avons converti les chiffres du tableau de l’auteur dans son ouvrage, à la page 52, en graphe pour notre blog en vue de faciliter la compréhension et l’interprétation (l’échelle est logarithmique) . Que retenir ?
1. Entre 1960 et 1968, le nombre d’élèves par salle de classe était de 44 élèves par classe.
2. Entre 1969 et 1980, le nombre d’élèves par salle de classe était de 48 élèves par classe.
3. Entre 1981 et 1996, le nombre d’élèves par salle de classe est passé à 50 élèves par classe.
20 ans plus tard, en 2016, ce chiffre est catastrophique avec en milieux urbains des taux allant jusqu’à 80 élèves par salle de classe en moyenne (chiffres : Rapport du PNUD 2010-2011).
Chers lecteurs, nous ne voulons pas vous faire pleurer en vous rappelant qu’en 1960, le produit intérieur brut (PIB) du Gabon, c'est-à-dire la somme des valeurs des différents secteurs de production et des droits de douanes ; est de 37,1 milliards de francs CFA. A cette époque, l’Etat construisait des écoles primaires au rythme de la démographie et maintenait le nombre d’élèves par classe à 44 en moyenne pendant les 7 années de Léon Mba. Mais aujourd’hui, le PIB du Gabon est de 8500 milliards de francs CFA, soit 230 fois ce qu’il était en 1960. Le paradoxe est que notre éducation ne reçoit pas les investissements en conséquence vu que le nombre d’élèves par salle soit le double de ce qu’il fut en 1960.
Le problème n’est pas la CONASYSED, mais le régime Bongo.
On ne lâche rien !
↧
THE RESISTANCE PROGRAM OF THIS WEEK. LE PROGRAMME DE RÉSISTANCE DE LA SEMAINE
↧
WHEN ALI BONGO WAS GATHERING CHILDREN FROM SCHOOLS DURING THE AFCON, WHAT RULE DID THAT RESPECT? QUAND ALI BONGO RÉQUISITIONNAIT LES ENFANTS DANS LES ÉCOLES PENDANT LA CAN, CELA RESPECTAIT QUELLE RÈGLE ?
↧
WHAT WOULD BE THE USE OF ALI BONGO LEGISLATIVE ELECTIONS? À QUOI SERVIRONT LES LÉGISLATIVES D’ALI BONGO ?
Mborantsuo s’occupe avant les élections législatives
English version
First, the bogus national dialogue, and then the equally dubious legislative elections. Here is dear readers the sequence that the regime has for us in this year.
But acts of allegiance will take place during the dialogue, in the sense that it is by participating in this bullshit that all aspirants will prove to Ali Bongo that they are kissing his ring. But the rewards of these allegiances must be given a semblance of legitimacy and the legislative elections will serve that purpose. We explain: René Ndemezo'Obiang and Maganga Moussavou agreed from the start to accompany Ali Bongo in his turpitudes; they have already been partially rewarded by giving them spots in the government through their relatives, and they will be rewarded again through the legislative elections by granting them posts of deputies and senators they would distribute to their most deserving disciples. This explains the gesticulation of people like Patrick Eyogo-Edzang who forgets that we see them clearly and that their position is not a mystery for us. It is Ndemezo who holds the keys to his future as long as Ali Bongo is there, so has to do with it. Instead of admitting this, the poor fellow is lost in conjecture, which does not help him.
So you will see a simple choreography, those who will go to the dialogue, will come out by jumping with both feet into the campaign for the legislative elections. Mborantsuo will have the list of the elected in advance and these legislative elections will be organized to restore Ali Bongo’s reputation. Indeed, these elections must bring out the image of a popular Ali Bongo, here is why they will be everything, except free and democratic.
Dear readers, for this blog, this future electoral masquerade cannot be taken seriously. If Ali Bongo wants to appoint parliamentarians let him do so openly as he declared himself president, it is more honest! A dignified people do not prostitute themselves and it is for this reason that we cannot accept either Ali Bongo's electoral grimaces or those of some in the opposition who believe that they will participate in these elections whose result could be power sharing. No, it's absurd! It is not power sharing that we want. Ali Bongo lost, he must leave power!
Must Ali Bongo’s worshipers go and sink their teeth into his dialogue and his legislative elections. We already know that nothing will come of it and that the problems discussed in Gabon at the moment will remain unresolved. By participating in the dialogue and the legislative elections, some compatriots still agree to install the imposter Ali Bongo as the undisputed master of the country, and choose not to interfere with his power. The parliament will obviously be at Ali Bongo’s feet, even with some parliamentarians from the opposition, ready to vote whatever he wants.
The strategy that is taking place before us is simply to finalize the electoral coup perpetrated by Ali Bongo. It is necessary to give to the future ballot played beforehand an appearance of credibility, that is why it is necessary to flank Ali Bongo’s supporters with some not-so-obscure stand-ins; because in trying too much control of the polls, as in Haut-Ogooué in 2016, the strategists of the PDG did expose themselves to some inconvenience.
Under Ali Bongo, instead of an evolution, political life has undergone a gradual regression to the point where it has emptied itself of all its substance. The regime has marginalized society. Through pressure and incitement of various nature, Ali Bongo sherpas have enlisted some members of the opposition to accompany them in their masquerade.
As for us, we prefer not to give up!
Version française
D’abord le dialogue national bidon, puis des élections législatives tout aussi bidons. Voici chers lecteurs la séquence que nous réserve le régime en cette année.
Mais les actes d’allégeances auront lieu au dialogue, en ce sens que c’est en participant à cette connerie que tous les aspirants prouveront à Ali Bongo qu’ils embrassent sa chevalière. Mais les récompenses de ces allégeances devront être revêtues d’un semblant de légitimité et les élections législatives serviront à cela. Nous nous expliquons : René Ndemezo’Obiang et Maganga Moussavou ont accepté dès le départ d’accompagner Ali Bongo dans ses turpitudes ; ils ont déjà été partiellement récompensés en leur accordant des places au gouvernement par parentèle interposée, et ils seront à nouveau récompensés par le truchement des législatives en leur octroyant des postes de députés et sénateurs qu’ils distribueront à leurs disciples les plus méritants. Voici ce qui explique les atermoiements de personnes comme Patrick Eyogo-Edzang qui oublient que nous les voyons clairs et que leur position n’est pas un mystère pour nous. C’est Ndemezo qui tient les clés de son futur tant qu’Ali Bongo est là, alors, il faut faire avec. Au lieu d’avouer cela, le pauvre bougre se perd en conjecture, ce qui ne le grandit pas.
Donc vous verrez une chorégraphie simple, ceux qui iront au dialogue, y sortiront en tombant les deux pieds joints dans une campagne pour les législatives. Mborantsuo aura la liste des élus d’avance et ces législatives seront organisées afin de redorer le blason d’Ali Bongo. En effet, ces élections doivent laisser ressortir l’image d’un Ali Bongo populaire, voici pourquoi elles seront tout, sauf libres et démocratiques.
Chers lecteurs, pour ce blog cette future mascarade électorale ne saurait être prise au sérieux. Si Ali Bongo veut nommer les parlementaires qu’il le fasse ouvertement comme il s’est déclaré président, c’est plus honnête! Un peuple digne ne se prostitue pas et c’est pour cette raison que nous ne pouvons ni accepter ni les simagrées électorales d’Ali Bongo, ni celles de certains dans l’opposition qui estiment qu’ils iront participer à ces élections et que la résultante pourrait être une cohabitation. Non, c’est absurde! Ce n’est pas d’une cohabitation que nous voulons. Ali Bongo a perdu, il doit quitter le pouvoir !
Que les adorateurs d’Ali Bongo aillent donc se jeter à belles dents sur son dialogue et ses législatives. Nous savons déjà qu’il n’en sortira rien et que les problèmes débattus en ce moment au Gabon resteront entiers. En allant participer au dialogue et aux législatives, certains compatriotes acceptent encore d’investir l’imposteur Ali Bongo comme le maître incontesté du pays, et choisissent de ne faire aucune entrave à son pouvoir. Le parlement sera évidemment aux pieds d’Ali Bongo, même avec quelques parlementaires issus de l’opposition, prêt à voter tout ce qu'il voudra.
La stratégie qui se déroule devant nous a simplement pour but de finaliser le coup d’Etat électoral d’Ali Bongo. Il faut donner au futur scrutin joué d'avance une apparence de crédibilité, c’est pourquoi faut-il flanquer aux côtés des partisans d’Ali Bongo, quelques faire-valoir point trop obscurs ; car à trop vouloir contrôler les urnes, comme dans le Haut-Ogooué en 2016, les stratèges du PDG se sont s'exposés à quelques désagréments.
Sous Ali Bongo, au lieu d’une évolution, la vie politique subi un rétrécissement progressif, au point où elle se vide de toute sa substance. Le pouvoir a marginalisé la société. A force de pressions et d'incitations de diverses natures, les sherpas d’Ali Bongo ont rameuté quelques membres de l’opposition pour qu’ils les accompagnent dans leur mascarade.
Quant à nous, nous préférons continuera ne rien lâcher !
↧
↧
NUMBER OF HOSPITAL BEDS RELATED TO THE POPULATION, SINCE 1960 IN GABON. NOMBRE DE LITS D’HÔPITAUX PAR RAPPORT À LA POPULATION, DEPUIS 1960 AU GABON
Mouila’s hospital
Hopital de Mouila
English version
Dear readers, we have reviewed the evolution of the number of primary classrooms compared to demand, from 1960 to the present day. Here we come to do the same with the number of hospital beds available.
One convention wants that one of the indices of a people's accessibility to health care to be the number of hospital beds available per 1000 inhabitants. In this calculation, since the number of inhabitants is fixed over time, it is then possible to measure whether, over a given period of time, a country has made efforts to increase accessibility or not. For example, for Saudi Arabia, an oil country like Gabon, in 1960 there were 0.7 beds per 1000 inhabitants and in 2016 there were 2.1 beds, or 3 times more; for a population that rose from 4 million in 1960 to 30 million today. This means that Saudi Arabia did mathematically built three times as many hospitals as its population growth required between 1960 and 2016.
As for Gabon, the archives of the World Bank updated on March 21, 2017, tell us that the country had 5.7 hospital beds per 1000 inhabitants in 1960. It underwent a meteoric progress of construction of dispensaries in all localities and nurses and midwives being sent in the regions after independence, bringing the rate to 9.9 beds per 1000 inhabitants in 1970 (practically one bed per 100 inhabitants). These were mainly the Leon Mba years with Yves Evouna as Minister of Public Health, Population and Social Affairs. This was implemented through a well-executed five-year plan that the World Bank records tell us was based on a state operating budget of only 7 billion CFA francs at the time. Ten per cent of this budget, or 700 million CFA francs, were allocated to health and social services per year.
It is with this annual budget of 700 million CFA francs, that the State was able to provide free medicines throughout the country, to build clinics and to set up the Social Welfare Fund with 5 clinics of very good quality with doctors trained in France, in Libreville, Port-Gentil, Lambaréné, Mouila and Kango. As of 1964, Gabon had set up five general hospitals: Libreville (511 beds), Port-Gentil (230 beds), Oyem (150 beds), Mouila (220 beds) and the fifth The Schweitzer Hospital in Lambaréné, which was a rather special case because it was created long before independence. In addition to these hospitals, the country had 27 medical centers; 6 leprosy treatment centers, 2 sleeping sickness treatment centers, one polyclinic, 9 urban clinics, 59 rural dispensaries, and 11 private clinics. In every prefecture, today's provinces, there was a mobile unit of care. So in total there are 9 motorized units. The equipment of these units consisted of 6 ambulances, 10 trucks, 60 Land-Rovers, 10 buses, and 6 outboards. Finally, there were national vaccination campaigns that went to every corner of the country and vaccinated everyone free of charge at the expense of the state.
The progress was so dazzling that by 1966, according to the World Bank, Gabon had a total of 3667 hospital beds, a ratio of one bed for every 170 inhabitants. A record; But in Gabon today, who still remembers Mr. Yves Evouna who set up this project as of independence!
What was the situation of Gabon afterwards? As early as 1975, only 8 years after the arrival of Omar Bongo, the work of destruction began. The ratio fell to 6 beds per 1000 inhabitants. Then in 1980, to 3 beds for 1000 inhabitants. In 2008, as Omar Bongo was about to die, Gabon had 1.3 beds for every 1,000 inhabitants; the health system built in the post-independence years, had been totally destroyed.
Dear readers, these people do not want to take stock; it does not matter, we will do it for them.
We will not give up!
Version française
Chers lecteurs, nous avons fait le bilan de l’évolution du nombre de salles de classe du primaire par rapport à la demande, depuis 1960 à nos jours. Nous venons ici, faire la même chose avec le nombre de lits d’hôpitaux disponibles.
Une convention veut que l’un des indices d’accessibilité d’un peuple aux soins de santé soit le nombre de lits d’hôpitaux disponibles pour 1000 habitants. Dabs ce calcul, vu que le nombre d’habitants soit fixe dans le temps, on peut alors mesurer si sur une période donnée, un pays a fait des efforts d’augmenter cette accessibilité ou non. Par exemple, pour l’Arabie Saoudite, pays pétrolier comme le Gabon, en 1960 il y avait 0,7 lits pour 1000 habitants et en 2016 il y avait 2,1 lits, soit 3 fois plus ; pour une population qui est passée de 4 millions en 1960 à 30 millions aujourd’hui. Ce qui veut dire que mathématiquement, l’Arabie Saoudite a construite 3 fois plus d’hôpitaux que nécessitait sa croissance démographique entre 1960 et 2016.
S’agissant du Gabon, les archives de la banque Mondiale actualisées le 21 Mars 2017, nous disent que le pays comptait 5,7 lits d’hôpitaux pour 1000 habitants en 1960. Il connut une avancée fulgurante de construction de dispensaires dans toutes les localités du pays et d’un envoie d’infirmiers et de sages-femmes dans les provinces, après l’indépendance, ce qui porta le taux à 9,9 lits pour 1000 habitants en 1970 (pratiquement un lits pour cent habitants). Ce furent essentiellement les années Léon Mba avec Yves Evouna comme Ministre de la Santé Publique, de la Population et des Affaires sociales. Ceci fut mis en œuvre grâce à un plan quinquennal bien planifié dont les archives de la Banque Mondiale nous disent reposait sur un budget de fonctionnement de l’Etat de seulement 7 milliards de francs CFA de l’époque. Dix pourcent de ce budget, soit 700 millions de francs CFA, étaient alloues à la santé et au social, par an.
C’est avec ce budget de 700 millions de francs CFA de dotation annuelle, que l’Etat arrivait à fournir gratuitement des médicaments sur toute l’étendue du territoire, et à construire des dispensaires et aussi à mettre sur pied la Caisse de Prévoyance Sociale disposant de 5 dispensaires de très bonne qualité avec des médecins formés en France, à Libreville, Port-Gentil, Lambaréné, Mouila et Kango. Dès 1964, le Gabon s’était doté grâce à ce budget, de 5 hôpitaux généraux : celui de Libreville (511 lits), Port-Gentil (230 lits), Oyem (150 Lits), Mouila (220 lits) et le cinquième était l’hôpital Schweitzer de Lambaréné qui était un cas un peu spécial car créé bien avant l’indépendance. En plus de ces hôpitaux, le pays se dota de 27 centres médicaux ; 6 centres de traitement de la lèpre, 2 centres de traitement de la maladie du sommeil, une polyclinique, 9 dispensaires urbains, 59 dispensaires ruraux, et 11 dispensaires privés. Dans chaque préfecture, les provinces d’aujourd’hui, il y a avait une unité mobile de soins. Donc au total il y a 9 unités motorisées. L’équipement de ces unités consistait à 6 ambulances, 10 camions, 60 Land-Rovers, 10 cars, et 6 hors-bord. Pour finir, il y avait des campagnes de vaccinations nationales qui allaient dans tous les coins du pays et vaccinaient gratuitement tout le monde au frais de l’Etat.
Les progrès avaient été si fulgurants qu’en 1966, nous dit la Banque Mondiale, le Gabon comptait au total 3667 lits d’hôpitaux, soit un ratio d’un lit pour 170 habitants. Un record ; mais dans le Gabon d’aujourd’hui, qui se souvient encore de Monsieur Yves Evouna qui mis en place ce projet dès l’indépendance !
Quelle a été la situation du Gabon par la suite ? Dès 1975, seulement 8 ans après l’arrivée d’Omar Bongo, le travail de destruction commença. Le ratio tomba à 6 lits pour 1000 habitants. Puis en 1980, à 3 lits pour 1000 habitants. En 2008, alors qu’Omar Bongo s’apprêtait à mourir, le Gabon avait 1,3 lits pour 1000 habitants ; le système de santé que nous avaient bâti les années post indépendances, avait été totalement détruit.
Chers lecteurs, ces gens ne veulent pas faire leur bilan ; ce n’est pas grave, nous allons le faire pour eux.
On ne lâche rien !
↧
BEING A STATESMAN IS NOT UP TO EVERYONE! N’EST PAS HOMME D’ÉTAT QUI VEUT !
English version
In an opinion piece, our compatriot Noël Bertrand Boundzanga proposes, as a solution to get Gabon out of political crisis, a new configuration of power that would want the country to go from a strong presidential regime to a parliamentary regime. Even if the proposal, in merely academic terms, has merit and should be considered; this blog does not doubt for a moment that Ali Bongo intends to remain in power and in being the only master on the deck of the ship. Ali Bongo does not care what should be done to guarantee a better future for Gabon. He is in power, he intends to remain there.
It is good to look at others in order to know how and why they have succeeded in their political and social development. The answer is that often they have had very high caliber politicians, which is unfortunately too rare in Gabon in particular and in Central Africa in general.
Case in point, by 1798, George Washington had led the United States to victory in their Revolution against England; he had helped create the first American government, and was elected to serve two terms as the first president of that country. In June 1799, Jonathan Trumbull Jr., a Harvard graduate who was the governor of Connecticut, wrote to George Washington to urge him to run for a third term as president (at the time there were no term limits for the American presidency).
George Washington who was never a man to shirk responsibility, refused nevertheless to seek a third term, in his response to Trumbull, he said that he preferred nothing better than to retire to Mount Vernon because he had already rendered essential services to his country, and that prudence on his part, must arrest any attempt of the well-meant, but mistaken views of his friends, to try to introduce him again into the Chair of Government. He made it clear in that letter, that he did not want to keep the power of the presidency. He wished to show an example of stability in his yet fragile country at the time, of peacefully transferring power to a successor. He refused to run again, citing that they had just fought a war to get out of the rule of a king (the king of England), and shouldn't put themselves back in it. He didn't want to be seen as a tyrant.
Again, George Washington thought that power should be shared, and that three terms in office would give him too much power. When he heard that George Washington refused the presidency, King George III of England said: “if he does that, he will be the greatest man in the world. Here is the man that could have been king and choose not to.”
Dear readers, when we compare with what we live in Gabon, we are far from the ideal with Ali Bongo. All the political models of the world will fail for us, as long as Ali Bongo wants to be king in Gabon.
Version française
Dans une tribune libre, notre compatriote Noël Bertrand Boundzanga propose, comme solution pour faire sortir le Gabon de la crise politique, une nouvelle configuration du pouvoir qui voudrait que le pays passe d’un régime présidentiel fort, a un régime parlementaire. Même si la proposition, sur le point purement académique, a du mérite est devrait être considérée ; ce blog ne doute pas un seul instant qu’Ali Bongo entend rester au pouvoir en étant le seul maitre sur le pont du navire. Ali Bongo n’a que faire de ce qui devrait être fait pour garantir un meilleur avenir pour le Gabon. Il est au pouvoir, il y reste.
Il est bon de regarder chez les autres pour savoir comment et pourquoi ils ont réussi leur développement politique et social. La réponse est que souvent, ils ont eu des hommes politiques de très très grands calibres, ce qui est malheureusement trop rare au Gabon en particulier et en Afrique Centrale en général.
À titre d'exemple, en 1798, George Washington comptait à son palmarès d’avoir mené les États-Unis à la victoire dans leur révolution contre l'Angleterre; il avait aidé à créer le premier gouvernement américain et fut élu pour deux mandats comme premier président de ce pays. En juin 1799, Jonathan Trumbull Jr., diplômé de Harvard, qui était le gouverneur de l’Etat du Connecticut, écrivit à George Washington pour l'exhorter à se présenter pour un troisième mandat à la présidence (à l'époque il n'y avait pas de limitation de mandat pour la présidence Américaine).
George Washington, qui n'était pas homme à se dérober de ses responsabilités, refusa néanmoins cette proposition de troisième mandat ; dans sa réponse à Trumbull, il dit qu'il ne préférait rien de mieux que de se retirer à Mount Vernon, parce qu'il avait déjà rendu des services essentiels à son pays; que la prudence de sa part, devait arrêter toute tentative aussi bien intentionnée soit-elle, mais erronée, de ses amis, d’essayer de le présenter de nouveau à la tête du gouvernement. Il précisa dans cette lettre qu'il ne voulait pas conserver le pouvoir. Il souhaitait montrer un exemple de stabilité dans son pays encore fragile à l'époque, en transférant pacifiquement le pouvoir à un successeur. Il refusa de se présenter à nouveau, en argumentant qu'ils venaient de livrer une guerre pour sortir du joug d'un roi (le roi d'Angleterre), et qu'ils ne devaient pas y retourner en instaurant un système similaire. Il ne voulait pas être perçu comme étant un tyran.
En somme, George Washington pensait que le pouvoir devait être partagé, et que trois mandats lui donneraient trop de pouvoir. Quand il apprit que George Washington avait refusé la présidence, le roi George III d'Angleterre dit: «s'il le fait, il sera le plus grand homme au monde. Voici un homme qui aurait pu être roi et choisit de ne pas l’être. »
Chers lecteurs, quand on compare avec ce que nous vivons au Gabon, nous sommes bien loin du compte avec Ali Bongo. Tous les modèles politiques du monde échoueront chez nous, tant qu’Ali Bongo voudra être roi au Gabon.
↧
WHAT JOKE IS THIS? QU’EST-CE QUE CETTE FARCE ?
↧