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SHOULD AFRICA BE ECONOMICALLY CLOSED TO THE WEST? MUGABE’S GAMBLE! FAUT-IL FERMER ÉCONOMIQUEMENT L’AFRIQUE AUX OCCIDENTAUX? LE PARI DE MUGABE!

Robert Mugabe (Photo: Reuters)


English version

Before considering the bet just taken by Robert Mugabe as one of a crazy old dictator, which he may well be in many ways, let us take the time to analyze the announcement just made by the Zimbabwean president in his new Year speech.

Zimbabwe has just announced that it would introduce immediately, a ban on foreign ownership of Zimbabwean businesses. The decision takes effect from New Year's Day on 1 January 2014; from that day on, Zimbabwe will ban foreigners from owning a majority stake in a host of businesses, from large corporations such as mines, to small ones like bakeries and beauty salons. Foreigners will only be allowed to own minority stakes in the affected businesses if they have local partners. Large corporations will be given between four and five years to comply with the new law. The model is called Indigenization by the Zimbabwean government. Foreigners who are already operating should seek indigenous partners to buy shares in their business. The ban will also include estate agencies, grain mills, retail outlets, milk processing plants, transport and valet services etc.

The Zimbabwean government says that this measure is aimed at creating employment and empowering indigenous Zimbabweans. It is not about punishing foreigners. This is the second part of a legislation of indigenization that started in 2010 by compelling foreign firms including mine owners to cede majority shareholding to local investors. A number of foreign mines have complied with the law, which the Zimbabwean government says seeks to empower local blacks who have suffered exclusion under British colonial rule. For this blog, the question is whether this sort of protectionism is what African countries should do to improve their economies in the long run?

This push by Zimbabwe is highly controversial as foreign shops owners in Zimbabwe are mostly Chinese and Nigerian nationals, and if the previous mining ban mostly affected European companies, this new ban affecting retail businesses has several economists thinking that Africa to grow, every person within the continent of Africa should be given an equal opportunity of free movement, free trade, free domicile wherever they choose to be as African. This is indeed a serious debate in light of the free circulation of people just announced within the Central African CEMAC space. The question is: is free trade the way to go or is protectionism for the time being the solution? Does such a measure as the one taken by Mugabe a reasonable one for a country like Gabon, or is this kind of protectionism a step too radical, going too far?

Mugabe has promised that the next step of his indigenization project would be that of the banking sector. He said that foreign banks operating in the country were holding money from Zimbabweans, so he was going to force the banks to indigenize.


Version française

Avant de considérer le pari que vient de prendre Robert Mugabe comme celui d’un vieux dictateur fou, ce qu’il peut bien être à bien des égards, prenons le temps d’analyser l’annonce que vient de faire le président Zimbabwéen dans son discours de nouvel an.

Le Zimbabwe vient d'annoncer qu'il allait procéder immédiatement à une interdiction sur la propriété étrangère des entreprises zimbabwéennes. La décision prend effet à partir du jour de l'An, du 1er Janvier 2014. A partir de ce jour, le Zimbabwe va interdire aux étrangers de posséder une participation majoritaire dans divers entreprises; partant de grandes entreprises telles que les mines, jusqu’aux plus petites comme les boulangeries et les salons de beauté. Les étrangers ne seront autorisés à posséder des participations minoritaires dans les entreprises que s’ils ont des partenaires locaux. Les grandes entreprises auront entre quatre et cinq ans pour se reconfigurer et se conformer à la nouvelle loi. Le modèle est appelé «indigénisation» par le gouvernement zimbabwéen. Les étrangers qui sont déjà en activité devraient chercher des partenaires autochtones pour racheter les parts majoritaires de leurs entreprises. L'interdiction comprendra également les agences immobilières, les moulins à grains, les magasins, les usines de transformation de lait, le transport en commun et les services de chauffeurs etc.

Le gouvernement zimbabwéen affirme que cette mesure vise à créer de l'emploi et l'autonomisation du peuple Zimbabwéen. Il ne s'agit pas de punir les étrangers. C'est le deuxième volet d'un projet de loi d'indigénisation, qui a commencé en 2010, des entreprises étrangères y compris les concessions minières de céder la majorité des actions à des investisseurs locaux. Un certain nombre d’entreprises minières étrangères se sont conformées à la loi, dont le gouvernement zimbabwéen dit qu’elle vise à donner aux noirs locaux des opportunités qu’ils n’ont pas eu du fait de l’exclusion à la propriété dont ils souffraient sous la domination coloniale britannique. Pour ce blog, la question est de savoir si ce genre de protectionnisme est la voie que les pays africains devraient suivre pour améliorer leurs économies dans le long terme?

Cette poussée par le Zimbabwe est très controversée vue que les propriétaires de magasins au Zimbabwe sont pour la plupart des ressortissants chinois et nigérians, et si la précédente interdiction aux étrangers de l'exploitation minière touchait pour la plupart des entreprises européennes; cette nouvelle interdiction frappant les entreprises de vente au détail fait penser à plusieurs économistes que pour que l'Afrique puisse se développer, chaque personne au sein du continent devrait avoir une chance égale de libre circulation, libre-échange, d’élire domicile là où il choisirait de le faire. C'est en effet un débat sérieux à la lumière de la libre circulation des biens et des personnes qui vient d'être annoncée dans l'espace CEMAC de l'Afrique centrale. La question reste: le libre-échange est-il le chemin à prendre ou alors, le protectionnisme représente-il pour le moment la meilleure solution? Une mesure telle que celle prise par Mugabe est-elle raisonnable pour un pays comme le Gabon, ou est-elle un peu trop radicale et va trop loin?

Mugabe a promis que la prochaine étape de son projet d'indigénisation serait de s’attaquer au secteur bancaire. Il a dit que les banques étrangères opérant dans le pays ne prêtaient pas d’argent aux Zimbabwéens, alors il allait forcer les banques à «indigéniser».

A DOCUMENT ON THOMAS SANKARA TO BE WATCHED! UN DOCUMENT SUR THOMAS SANKARA À REGARDER ABSOLUMENT!



English version


Do you know Thomas Sankara? Do you know why he was murdered and on whose orders? What are the forces that controlled Blaise Compaoré ? This documentary will enlighten you on all these points. In addition, the Gabonese people should not miss to listen very carefully when at the fifth minute of the documentary, Thomas Sankara said: "During colonization, Africans rose up against the colonizers, they were often defeated. We even know that many Africans betrayed other Africans and it was generally on that fact that the colonizer were counting to succeed. You only have to look at history; to colonize Burkina Faso, it was necessary to bring Africans from other regions, who were already considered to have made the leap, the qualitative leap to enter colonization, they were already good Uncle Tom... They could then be used effectively to colonize others and so on, the steamroller was started”. In this sentence, Thomas Sankara is explaining why the "foreign legions" have always existed in the French-African regimes, to the chagrin of the citizens of these countries. This documentary will teach you...



Version française


Connaissez-vous Thomas Sankara? Savez-vous pourquoi il a été assassiné et sur ordre de qui? Quelles sont les forces qui pilotaient Blaise Compaoré? Ce documentaire vous éclairera sur tous ces points. En plus, les Gabonais ne devront pas manquer d’écouter avec grande attention quand a la cinquième minute du documentaire, Thomas Sankara déclare: "Durant la colonisation, des Africains se sont dressés contre les colonisateurs; ils ont été bien souvent battus. Nous savons même que bien des Africains ont trahi d’autres africains et cela a été généralement ce sur quoi le colonisateur s’est appuyé. Vous n’avez qu’à regarder l’histoire; pour coloniser le Burkina Faso, il a fallu amener des Africains d’autres régions qui eux étaient déjà considérés comme ayant franchi le pas, le saut qualitatif pour rentrer dans la colonisation; ils disaient y a bon banania déjà eux… On pouvait les utiliser pour coloniser d’autres et ainsi de suite, le rouleau compresseur était initié". En cette phrase, Thomas Sankara vient de nous expliquer pourquoi les «légions étrangères» ont toujours existées dans les pouvoirs françafricains, au grand dam des ressortissants de ces pays respectifs. Ce documentaire vous instruira…

ASSASSINATION OF LITTLE CATHERINE, 4 YEARS OLD: WHY IS LADY EBORAH MVOUMBI’S HUSBAND NOT UNDER ARREST? ASSASSINAT DE LA PETITE CATHERINE, 4 ANS: POURQUOI LE MARI DE DAME EBORAH MVOUMBI N’EST PAS ARRÊTÉ?




Photos from top to bottom/photos de haut en bas
Claude Emery Massandé
Eborah Mvoumbi and/et Jean-Yves Mamboundou Mihindou
The gloves used/les gants utilisés
The mutilated body of young Catherine/ le corps mutilé de la petite Catherine




English version


As usual, our brave countryman Jonas Moulenda does not give up and continues to follow with a magnifying glass, for all of us, the case of ritual crime committed on little Catherine, age 4. Below we reproduce his text below; you can also read this account on the blog Gabon Libre by clicking here.


Why Lady Eborah Mvoumbi’s husband is not under arrest?

More than a week ago, Libreville prosecutor’s office detained in the central prison, lady Eborah Mvoumbi, a nurse at the military hospital of Mélen, cited as a sponsor of the murder of little Catherine, 4 years old, whose mutilated body was found in mid-September in Nkoltang, about 30 km from Libreville.

It is the perpetrator, Claude Emery Massandé (see picture), 44, the partner of the victim’s mother, who named the white coat as the instigator of the murder with removal of organs, commonly called ritual crime. During the interrogation, the man had said that Lady Mvoumbi had given him an advance of 300,000 CFA francs of the sum of 1500000 CFA francs promised to do the dirty work.

In his revelations, Massandé said that the nurse had gone to retrieve the removed human organs with her husband, Jean-Yves Mamboundou Mihindou, 58, a central tax inspector, driving a car with a blue plate. "It was her husband who was driving when she came to collect the organs that I had taken from the body of the child," said the criminal, who swore with hand on heart.

Based on these allegations, Eborah Mvoumbi (see picture on the left) was put under preventive detention by the judge, after having been heard by the public prosecutor. A paradox: her husband - who had accompanied her to Nkoltang to receive the famous spare parts - is free. Jean-Yves Mamboundou Mihindou (the gentleman pictured on the right) is still a free man. The reason given is that he did not know the deal made between his wife and Massandé.

An explanation that does not seem to make sense. According to our investigations, Mr. Mamboundou Mihindou had parked his vehicle near the bar called “Tourbillon” in Nkoltang on National Route 1 to wait for the ordered human organs. A second vehicle was even seen at the same place by withnesses.

Shortly before the murder, the couple would have pretended to go to the home of the mother of the victim to order cassava cuttings. After what appeared to be an inspection of the ground visit, Lady Mvoumbi and her husband did not leave Nkoltang. They would have remained at the entrance of the neighborhood, waiting for delivery of the order.

It is precisely there that Claude Emery Massandé would have joined them to give them the bodies parts removed from the corpse of little Catherine. "When I gave them the bag, Ms. Mvoumbi gave me a sum of 4,000 CFA to allow me to take a bush taxi to rally Ntoum," said the criminal.

Questions: How come Jean-Yves Mamboundou Mihindou did not know the deal made between his wife and the killer given that the bag was delivered to her in his presence? The couple is supposed to live in Okala, in the north of Libreville. Did the fifty year old agree to accompany his wife to more than 30km from his home without knowing the purpose of the trip that would have peaked his curiosity?

The murderer said that Lady Mvoumbi had provided him with some equipment for the dirty work, including pairs of hypoallergenic disposable medical gloves of high quality and syringes. "When she came to retrieve the flesh removed from the body, she no longer came with her small car. That day, it was her husband who was driving his state’s issued car," added the man.

These days, some say that Massandé was the couple’s executioner. The couple was sheltering him in their house built on the depth of Nkoltang without requiring him to pay them rent. This largesse did not seem disinterested. The cold monster made another disturbing revelation: two people were buried stealthily in the concession he lived on.

Who are these people? How did he know that? Are they not some of his victims that would have been buried in order to leave no trace? After the departure of the mother of Lady Mvoumbi, Massandé was left alone. It is at this point that the white coat would have visited him driving a small car, to order command of the famous human flesh.

After receiving an advance of 300 000 F CFA, Massandé had taken out of it $ 40 000 F of that money, and given it to his companion, Augustine Bendoume, without explaining the source of this money. Three months had passed and Massandé had not delivered the ordered ''product''. It is under pressure from the alleged sponsor that he decided to choose his companion’s little girl.

Catherine, 4 year old, killed for her organs in October 2013

One thing is certain: the nurse did not act on her own. It could have served as a canvasser for a bigwig. The question everyone is asking these days is whether the fire of justice will go to the end of the ramp as pressure is high on the court of first instance of Libreville.

There are whispers that a woman wearing a jurist robe proposed last week to the victim’s mother to accept financial compensation for dropping prosecutions against Lady Eborah and her accomplices. A proposal that would have revolted Augustine Bendoume and instilled doubt in her mind.


Jonas Moulenda
Version française


Comme à son habitude, notre courageux compatriote Jonas Moulenda ne lâche pas prise, et continu de suivre à la loupe, pour nous tous, le dossier du crime rituel commis sur la petite Catherine, âgée de 4 ans. Ci-dessous nous reproduisons son texte, que vous pouvez aussi lire sur le blog Gabon Libre en cliquant ici.



Pourquoi le mari de dame Eborah Mvoumbi n’est-il pas arrêté?

IL y a plus d’une semaine, le parquet de Libreville a placé en détention à la prison centrale de Libreville, dame Eborah Mvoumbi, infirmière à l’hôpital militaire de Mélen, citée comme commanditaire de l’assassinat de la petite Catherine, 4 ans, dont le corps mutilé avait été retrouvé mi-septembre à Nkoltang, à 30 km de Libreville.


C’est l’auteur du crime, Claude Emery Massandé (voir photo), 44 ans, concubin de la mère de la victime, qui a cité la blouse blanche comme instigatrice de l’assassinat avec prélèvement d’organes, communément appelé crime rituel. Lors de l’interrogatoire, le lampiste avait déclaré que dame Mvoumbi lui avait remis une avance de 300 mille F CFA sur la somme de 1 500. 000 F CFA promise pour la basse besogne.

Dans ses révélations, Massandé a précisé que l’infirmière était allée récupérer les organes humains prélevés en compagnie de son mari, Jean-Yves Mamboundou Mihindou, 58 ans, inspecteur central des impôts, au volant d’une voiture à la plaque minéralogique bleue. « C’est son mari qui était au volant lorsqu’elle est venue récupérer les organes que j’avais prélevés sur le corps de l’enfant », a déclaré le criminel, jurant la main sur le cœur.


Sur la base de ces allégations, Eborah Mvoumbi (dame de la photo à gauche) a donc été placée en détention préventive par la juge d’instruction, avoir été entendue par le procureur de la République. Un paradoxe : son mari - qui l’avait pourtant accompagnée à Nkoltang pour recevoir les fameuses pièces détachées - n’est pas inquiété. Jean-Yves Mamboundou Mihindou (monsieur de la photo à gauche) est toujours en liberté. La raison avancée est qu’il n’aurait pas su le deal passé entre sa femme et Massandé.

Une raison qui ne semble pourtant pas tenir debout. D’après nos investigations, le sieur Mamboundou Mihindou avait garé son véhicule à hauteur du bar baptisé ‘’Tourbillon’’, à Nkoltang, sur la Nationale 1 pour attendre les organes humains commandés. Un deuxième véhicule a même été aperçu au même endroit par des riverains.

Peu avant le crime, le couple aurait fait d’aller au domicile de la mère de la victime pour commander de bouture de manioc. Après ce qui est apparu comme une visite d’inspection du terrain, dame Mvoumbi et son mari n’auraient plus quitté Nkoltang. Ils seraient restés à l’entrée du quartier, attendant la livraison de la commande.

C’est justement à cet endroit que Claude Emery Massandé les aurait retrouvés pour leur remettre les organes prélevés sur le corps de la petite Catherine. « Quand je leur ai remis le sachet, Madame Mvoumbi m’a donné une somme 4 000 F CFA pour me permettre de prendre un clando et rallier Ntoum », a avancé le criminel.

Questions : Comment Jean-Yves Mamboundou Mihindou n’a-t-il pas su le deal passé entre sa femme et l’assassin alors que le sachet a été remis à cette dernière en sa présence ? Le couple habiterait Okala, au nord de Libreville. Le quinquagénaire a-t-il accepté d’accompagner sa femme à plus de 30km de sa résidence sans savoir l’objet de ce déplacement qui aurait suscité sa curiosité ?


L’assassin a ajouté que dame Mvoumbi lui avait fourni certains équipements pour la basse besogne, notamment des paires de gants médicaux hypoallergéniques à usage unique de haute qualité et des seringues. « Quand elle est venu récupérer la chair prélevée sur le corps, elle n’est plus venue avec sa petite voiture. Ce jour-là, c’est son mari qui la conduisait à bord de sa voiture de l’Etat », a renchéri le lampiste.

Aujourd’hui, d’aucuns s’accordent à dire que Massandé était le lampiste-maison du couple. Celui-ci l’hébergeait dans sa maison construite aux confins de Nkoltang sans exiger de lui qu’il paie le loyer. Une largesse qui ne semblait pas désintéressée. Le monstre froid a fait une autre révélation troublante : deux personnes auraient été enterrées en tapinois dans la concession qu’il gardait.

Qui sont ces personnes ? Comment l’a-t-il su ? Ne s’agit-il pas des victimes qu’il commettait et qui auraient été ensevelies pour ne laisser aucune trace ? Après le départ de la mère de dame Mvoumbi, Massandé était resté seul. C’est à ce moment que la blouse blanche lui aurait rendu visite au volant d’une petite voiture pour passer la fameuse commande de chair humaine.

Après avoir reçu l’avance de 300 000 F CFA, Massandé avait enlevé une somme de 40 000 F, qu’il avait remise à sa compagne, Augustine Bendoume, sans lui expliquer la provenance de cet argent. Trois mois s’étaient écoulés et Massandé n’avait pas livré le ‘’produit’’ commandé. C’est sous la pression de la présumée commanditaire qu’il s’est résolu à choisir la fille de sa compagne.

Catherine, 4 ans, assassinée pour ses organes en Octobre 2013

Une chose est certaine : l’infirmière n’a pas agi de son propre chef. Elle pourrait avoir servi de démarcheuse à une grosse légume. La question que tout le monde se pose aujourd’hui est celle de savoir si les feux de la justice iront jusqu’au bout de la rampe tant les pressions sont fortes au tribunal de première instance de Libreville.

Il se susurre qu’une femme portant une toge a proposé, la semaine dernière, à la mère de la victime d’accepter une contrepartie financière pour abandonner les poursuites judiciaires contre dame Eborah et ses éventuels complices. Une proposition qui aurait révolté Augustine Bendoume et instillé le doute dans son esprit.

Jonas Moulenda

AS WE ANNOUNCED IT TO YOU IN PRECEEDING POSTS, IT'S OFFICIAL; ERIC BENJAMINSON IS ON ALI BONGO’S TAKE! COMME NOUS VOUS L’ANNONCIONS DANS DES BILLETS PRÉCÉDENTS, C’EST OFFICIEL; ERIC BENJAMINSON ÉMARGE CHEZ ALI BONGO!


English version

We were predicting it in a series of posts published for two years now; Eric Benjaminson in his capacity as U.S. Ambassador to Gabon, operated more as a lobbyist or agent of the regime than as the representative of a great nation. Indeed, the murky game he played in Gabon was noticed and criticized not only by our blog but also by all remaining independent media in Gabon. Obviously, the state media did not notice anything. To refresh your memory, let us recall that:

1. It is Eunice Sharon Reddick, who was U.S. Ambassador to Gabon during the presidential election of 2009. In released Wikileaks cables that were published not only by us but also by other sources, following the election, Mrs. Eunice Sharon Reddick indicated to her superiors at the State Department that the Gabonese presidential election was definitely rigged. She would show no sign of recognition to the usurper regime until her departure from Gabon in December 2010. She left Gabon with clean hands and with her reputation intact and went on to teach at Howard University in Washington, before being appointed in September 2013 as her country's Ambassador to Niger. She was replaced in Gabon by Eric Benjaminson.

2. Once in office, the first oddity by Eric Benjaminson, who had not followed the course of the presidential election in Gabon, was to publish the statement recognition of Ali Bongo’s regime by the USA. That press release read something as follows: "The United States recognizes Ali Bongo Ondimba as the President of Gabon. We urge all political parties to respect the Gabonese law and the Constitution, to exercise restraint and encourage dialogue”. That Ambassador was showing his colors and stating who he was pulling for.

3. The second oddity by Eric Benjaminson was his campaign to convince the opposition to participate in the 2011 legislative elections that were boycotted by the population. He spoke through the Gabonese press, calling opposition members to "work" with Ali Bongo, no less! These calls were a dismal failure.

4. The third oddity by Eric Benjaminson was that after the events of 15 August 2012 in Cocotiers neighborhood, which cost the life of a fellow Gabonese young lady asphyxiated by the gases of Ali Bongo’s repressive forces, he would give interviews in which he would bark against some opposition parties he would call “violent parties”, blithely ignoring the violence against harmless civilians at the hand of Ali Bongo’s regime. There was no doubt left, Eric Benjaminson was riding for Ali Bongo.

5. The fourth oddity by Eric Benjaminson would be that under his instigation; since it was he who orchestrated the deal, an agreement would be signed to establish a useless Gabon center at his alma matter, University of Oregon, for a payment of $ 20 million (10 billion CFA francs) to the University; something Ali Bongo would execute immediately. When one considers the problems of the Gabonese education system, questions can be asked about this agreement that seems to hide large bribes. The independent press in Gabon took on the matter and it appears that this donation of $ 20 million to the university attended by an Ambassador doing what he could to help Ali Bongo, stunk of corruption.

6. The fifth oddity by Eric Benjaminson was his veto of the trip the Gabonese lawyer Paulette Oyane-Ondo, was to make to the USA at the invitation of the U.S. State Department. Eric Benjaminson confessed in an interview to have vetoed the trip of the Gabonese lawyer because of an interview that he said she would have given to a French media in Paris; while to this day, this interview cannot be found and Madame Paulette Oyane-Ondo was not in Paris at the time of the facts stated by the shady diplomat. By this act, Eric Benjaminson was no longer bothering to even hide his actions more as an auxiliary of the Bongo regime. Madame Paulette Oyane-Ondo being one of those most familiar with the illegitimacy situation of the Ali Bongo’s regime, would have had a platform in Washington that would upset the regime. Therefore the soldier Benjaminson was called to prevent this possibility, hence his veto. It was the straw that broke the proverbial camel’s back, and that action met a vigorous campaign in the independent press in Gabon calling for Benjaminson to be removed from office. This was done a few months later.

In the recent days, things have become even clearer for everybody as the University of Oregon just announced that Eric Benjaminson was “appointed” as the first executive director of the Gabon Oregon Transnational Research Center on Environment and Development. Let us recapitulate for a moment: Benjaminson secures funds from an African dictator, son of a dictator, who has stolen elections and killed people in the process, for the creation of some Center based at his Alma mater; then once he leaves the diplomatic corps, the same Benjaminson is miraculously appointed to lead the bogus center he helped established by the money extorted to the Gabonese people. Isn’t that a conflict of interest? Besides, since when is Eric Benjaminson an expert on the environment or on development? The only thing he distinguished himself at doing while in Gabon, was to embarrass the great nation that is the United States.

Our next post would examine why this appointment is not only a conflict of interest but also an evidence of corruption, of a quid pro quo!


Version française

Nous vous le prédisions dans une série de billet publiés depuis deux ans déjà, Eric Benjaminson en sa qualité d’Ambassadeur des USA au Gabon, opérait bien plus comme l’agent ou lobbyiste de ce dernier que comme le représentant d’une grande nation. En effet, son jeu trouble au Gabon avait été remarqué et dénoncé aussi bien par notre blog que par tous les medias encore indépendants du Gabon. Bien évidemment, les medias d’Etat eux n’avaient rien remarqués. Pour vous rafraichir la mémoire, nous vous rappellerons que:

1. C’est Eunice Sharon Reddick, qui est Ambassadrice des USA au Gabon lors de l’élection présidentiel de 2009. Dans des câbles de Wikileaks qui ont été publiés non seulement par nous mais aussi par d’autres sources, suite à cette élection, Madame Eunice Sharon Reddick indiquera à sa tutelle du Département d’Etat que la présidentielle au Gabon a été indubitablement truquée. Elle ne fera aucun signe de reconnaissance du régime usurpateur jusqu'à son départ du Gabon en décembre 2010. Elle quitte le Gabon les mains propres et sa réputation intacte et repart enseigner à Howard University à Washington, avant d’être désignée en Septembre 2013 comme Ambassadrice de son pays au Niger. Elle fut remplacée au Gabon par Eric Benjaminson.

2. Aussitôt en poste, la première bizarrerie d’Eric Benjaminson qui avait à peine suivi le déroulement de l’élection présidentielle au Gabon, fit publier le communiqué de reconnaissance du régime Ali Bongo par les USA. Ce communiqué se lisait en ces termes:" Les Etats-Unis reconnaissent Ali Bongo Ondimba comme étant le président du Gabon. Nous incitons tous les partis politiques à respecter la loi gabonaise et la Constitution, à faire preuve de retenue, et encourager le dialogue. Cet Ambassadeur annonçait la couleur en déclarant pour qui il œuvrait.

3. La seconde bizarrerie d’Eric Benjaminson fut sa campagne pour convaincre l’opposition de participer aux législatives de 2011 que les gabonais boycottèrent. Il se répandit dans la presse gabonaise appelant les membres de l’opposition à «travailler» avec Ali Bongo, rien de moins! Ces appels furent un cuisant échec.

4. La troisième bizarrerie d’Eric Benjaminson fut qu’après les évènements du 15 Aout 2012 au quartier Cocotiers, qui ont couté la vie à une compatriote asphyxiée par les gaz des forces de répression d’Ali Bongo, il donnera des interviews dans lesquelles il s’insurgera contre certains partis de l’opposition qu’il traitera de partis violents, ignorant allègrement que la violence faite aux civiles inoffensifs, avait été l’acte du pouvoir Ali Bongo. Il n’y a plus de doute, Eric Benjaminson roule pour Ali Bongo.

5. La quatrième bizarrerie d’Eric Benjaminson sera que sous son instigation, car c’est lui qui orchestre l’affaire, il fera signer une convention de création d’un centre bidon dans son Université, l’Université de l’Oregon, dont le Gabon serait le sujet, moyennant un paiement de 20 millions de dollars (10 milliards de francs CFA) à cette Université; chose qu’Ali Bongo exécute immédiatement. Quand on connait les problèmes de l’enseignement au Gabon, on peut se poser des questions sur cette convention qui peut cacher de gros pots de vin. La presse indépendante du Gabon se saisi de l’affaire et il apparait bien que cette donation de 20 millions de dollars à l’Université qu’a fréquenté un Ambassadeur qui mouille le maillot pour Ali Bongo, pue la corruption à plein nez.

6. La cinquième bizarrerie d’Eric Benjaminson fut son veto du voyage de L'avocate Gabonaise, Paulette Oyane-Ondo, aux USA à l'invitation du Département d'Etat américain. Eric Benjaminson avouera dans une interview avoir oppose son veto au déplacement de la Gabonaise à cause dit-il, d’une interview qu’elle aurait accordé à un media Français à Paris, alors que jusqu’aujourd’hui, cette interview demeure introuvable et Madame Paulette Oyane-Ondo ne se trouvait pas à Paris au moment des faits relatés par le diplomate véreux. Par cet acte, Eric Benjaminson ne cache même plus ses agissements en qualité d’auxiliaire du régime Ali Bongo. Madame Paulette Oyane-Ondo étant l’une des personnes les plus au fait de la situation illégitime du pouvoir Ali Bongo, aurait eu une plateforme à Washington qui aurait dérangé le régime. Alors le soldat Benjaminson devait empêcher cette possibilité, d’où son veto. Ce fut la bourde de trop, qui rencontra une campagne vigoureuse de la presse indépendante au Gabon demandant que Benjaminson soit demis de ses fonctions. Chose qui fut faite quelques mois plus tard.

Ces derniers jours, les choses sont devenues encore plus claires pour tout le monde car l'Université de l'Oregon vient d'annoncer qu’Eric Benjaminson a été «nommé» comme le premier Directeur Général du Gabon Oregon Transnational Research Center on Environment and Development. Récapitulons un instant: Benjaminson sécurise des fonds auprès d'un dictateur africain, fils de dictateur, qui a truqué les élections et tué des gens dans le processus, pour la création d’un centre bidon basé à son université, puis une fois qu'il quitte le corps diplomatique, le même Benjaminson est miraculeusement nommé à la tête du faux centre qu’il a fait établir grâce à l'argent extorqué aux gabonais. N'est-ce pas un conflit d'intérêts? D'ailleurs, depuis quand Eric Benjaminson est-il devenu un expert en environnement ou en développement? La seule chose dans laquelle il se distingua quand il était au Gabon, fut d'embarrasser la grande nation que sont les États- Unis.

Notre prochain post examinera pourquoi cette nomination n'est pas seulement un conflit d'intérêts, mais aussi et surtout une preuve de corruption, d'un quiproquo!

THE REVEALED CORRUPTION OF ERIC BENJAMINSON. LA CORRUPTION RÉVÉLÉE D’ERIC BENJAMINSON

Eric Benjaminson (photo: UO)


English version


The dictionary tells us that the word corruption can be defined as: “dishonest or fraudulent conduct by those in power, typically involving bribery.”


"The people who do not know their history are doomed to repeat it!" Said Winston Churchill. Gabon is a country that finds itself in the situation of one which persists in ignoring history and which is revisiting it again and again, experiencing unbearable start overs. In the space of a fleeting moment, the Gabonese people had hoped for the end of their torments, with the death of Omar Bongo. But unfortunately, Bongo II seized power and visual navigation, improvisations and mistakes, lies and misrepresentations of reality, abuses and forfeitures, have never been as flourishing as they are now. The consequence is that at all levels, economic predation is accelerated and predators of all kinds have multiplied. Corruption is widespread and political trickery has reached new heights. It is in this furnace of corruption that landed the diplomat/business dealer Eric Benjaminson, in December 2010, when he became U.S. Ambassador to Gabon. With hindsight, we can now say that he quickly sniffed the opportunity for him to get a golden retirement in Oregon, at the expense of the Gabonese taxpayers. He would simply get on Ali Bongo’s payroll, with mounting financial rewards that would guarantee peaceful old days and continual financial stream for minimal work.


The NGO Transparency International defines a practice called “Revolving Door” referring to the movement of individuals between positions in the private and the public sectors. This phenomenon can be beneficial when it allows business and government to share experience, knowledge and practice, in an honest and open environment. However, it is a problem wherever it leads to a conflict of interest and to corruption, and so compromises the integrity of public decision making, policy formation or contracting. Transparency International gives the following as some of the most common ways this may happen:


1. Using Influence and Contacts. Former officials may use contacts in government to gain leverage to decision making after they have resigned and joined business. Former colleagues may feel obliged or pressured into granting them favorable decisions.


2. Using Insider Information. A former government employee may use commercially sensitive information gained while in office to the benefit of his or her new employer or clients, at the unfair expense of competitors who cannot access this information.


3. Representing Former Interests after Taking Office. Officials may bring previous loyalties and interests into office, and will support them in a potentially biased way when forming policy, enforcing regulations or awarding contracts.


4. Seeking Future Employment while in Office. An official may try to gain favor with a certain individual, company or industry while in office, with the view to securing a lucrative job offer or directorship upon leaving public service.


In the Case of Eric Benjaminson, it is clear that he used the wrongdoing number 4 mentioned above in the Transparency International listing, in his dealing with Ali Bongo while he was US Ambassador to Gabon, to secure a lucrative job with the University of Oregon upon leaving public service. We can therefore reasonably consider the 20 million dollars paid by Ali Bongo to the University of Oregon to have been a bribe in exchange to Eric Benjaminson working to provide the US support for Ali Bongo and his regime. On top of that, when we overlay Eric Benjaminson’s suspicious positions consistently in favor of Ali Bongo, as we did in the preceding post, it become very evident that as US ambassador, his principal activity was to consistently undermine any opposition to Ali Bongo. It is therefore important for the Gabonese people to understand what happened and how their money was used to bolster Ali Bongo’s regime, so they would no longer trust in the integrity of diplomatic officials, be they from powerful countries. They can be bought as is shown in the Benjaminson case.


But dear readers, our complicity is also alarming because all this happened before our eyes. Who are the Gabonese citizens who dared to challenge Benjaminson for his corruption while he was Ambassador to Gabon? Only a few brave and courageous members of the free civil society and journalists of independent media and blogs like ours did that. Where were the mass of Gabonese people who will probably be startled to know that once again, their money was used for corruptive means? Many crimes and no punishment for the guilty, because we continue to be quiet, a complicit silence. We continue to close our eyes, and be rocked by old hackneyed rhymes telling us to procrastinate what can be done today. Benjaminson knew very well that Ali Bongo had demonstrated his limits, and it has nothing else to offer the Gabonese people, except for batons and tear gas to his detractors and when facing the legitimate popular anger.




Version française


Le dictionnaire définit la corruption comme: «Conduite malhonnête ou frauduleuse par ceux ayant un pouvoir, typiquement elle inclue des pots de vin.»


«Les peuples qui ignorent leur histoire se condamnent à la revivre!», avait dit Winston Churchill. Le Gabon est un pays se trouvant bien dans la situation de celui qui s'obstine à ignorer son histoire et qui la visite encore et encore, au gré d'insupportables recommencements. L'espace d'un instant passager, les Gabonais auraient espéré la fin de leurs tourments, à la mort d’Omar Bongo. Mais dommage, Bongo II s’est imposé et la navigation à vue, les improvisations et errements, les mensonges et travestissements de la réalité, les exactions et forfaitures, n’ont jamais été aussi florissants. La conséquence étant qu’à tous les niveaux, la prédation économique s'est accélérée et les prédateurs de toutes espèces se sont multipliés. La corruption s'est généralisée et la magouille politique a atteint les sommets. C’est dans cette fournaise de corruption qu’atterrît le diplomate/affairiste Eric Benjaminson en Décembre 2010, quand il devint l’Ambassadeur des USA au Gabon. Avec le recul, nous pouvons aujourd’hui dire que ce dernier flaira rapidement l’opportunité pour lui de s’offrir une retraite dorée en Oregon, au détriment du contribuable Gabonais. Il allait simplement se mettre au service d’Ali Bongo, moyennant un montage de rétribution financière qui lui garantirait de vieux jours paisibles et des entrées financières continuelles pour un travail minimal.


L'ONG Transparency International définit une pratique appelée «porte tournante», se référant à la circulation des personnes entre les positions dans le secteur privé et le secteur public. Ce phénomène peut être bénéfique s’il permet aux entreprises et aux gouvernements de partager les expériences, les connaissances et les pratiques, dans un environnement ouvert et honnête. Cependant, il devient un problème partout où il conduit à un conflit d'intérêts et à la corruption, et ainsi compromet l'intégrité des décisions publiques, des formulations politiques ou de pouvoir. Transparency International donne ce qui suit comme façons les plus courantes de ce phénomène malsain de porte tournante:


1. Utilisation d’influence et de contacts. Les anciens fonctionnaires peuvent utiliser les contacts au sein du gouvernement pour obtenir un effet de levier à la prise de décision après avoir démissionné ou rejoint le secteur privé. Les anciens collègues peuvent se sentir obligés de leur accorder des décisions favorables.


2. Les délits d'initiés. Un ancien employé de l’Etat peut utiliser des informations commercialement sensibles acquises en cours de mandat, au profit de son nouvel employeur ou des clients privés, au détriment des concurrents qui ne peuvent pas accéder à ces informations.


3. Représenter les anciens intérêts privés après la prise de fonction. Des fonctionnaires peuvent conserver des loyautés et des intérêts antérieurs à leur prise de fonction, et leur apporteront leur soutien d'une manière potentiellement biaisées lors de la formulation des politiques publiques, de l'application des règlements et régulations ou d'attribution des contrats.


4. Solliciter un futur emploi en cours de mandat. Un fonctionnaire peut essayer de gagner la faveur d'un certain individu, d’une certaine entreprise ou d’une industrie, en cours de mandat, en vue de se garantir une offre d'emploi ou d'administrateur lucratif au terme de sa carrière dans la fonction publique.


Dans le cas d’Eric Benjaminson, il est clair qu'il s’est rendu coupable de l’acte répréhensible numero 4 mentionné ci-dessus dans la liste de Transparency International; dans ses relations avec Ali Bongo alors qu'il était Ambassadeur des USA au Gabon, pour obtenir un emploi lucratif avec l'Université de l'Oregon après son départ de la fonction publique. Nous pouvons donc raisonnablement considérer les 20 millions de dollars versés par Ali Bongo à l'Université de l'Oregon, comme ayant été un pot de vin en échange du travail que devait fournir Eric Benjaminson de faciliter l'appui des États-Unis à Ali Bongo et son régime. En plus de cela, quand on considère les positions suspectes d’Eric Benjaminson continuellement en faveur d'Ali Bongo, comme nous l'avons fait dans le billet précédent, il devient très évident que la principale activité de cet Ambassadeur fut de saper systématiquement toute opposition à Ali Bongo. Il est donc important pour le peuple gabonais de comprendre ce qui s'est passé et comment leur argent a été utilisé pour obtenir des soutiens au régime d'Ali Bongo, de sorte que ce peuple ne fasse plus confiance aveuglement dans l'intégrité des représentations diplomatiques, quoiqu’elles soient de pays puissants. Elles peuvent être achetées comme le démontre le cas Benjaminson.


Mais chers lecteurs, notre complicité est aussi alarmante, car tout ceci s’est produit sous nos yeux. Quels sont les Gabonais qui osèrent interpeller Benjaminson pour sa corruption du temps où il était Ambassadeur au Gabon? Seuls quelques courageux membres de la société civile libre et des journalistes courageux de la presse indépendante et des blogs comme le nôtre, le firent. Où étaient la masse de gabonais qui sans doute sera effarouchée de savoir qu’encore une fois, son argent ait été utilisé à titre corruptif? Autant de crimes et point de châtiments pour les coupables, parce que nous continuons de nous taire, d'un silence complice. Nous persistons à nous voiler la face, et à nous bercer de vieilles comptines éculées où il est question de remettre à demain ce qui peut être fait aujourd’hui. Benjaminson savait très bien qu’Ali Bongo avait fait la démonstration de ses limites, et qu’il n'a strictement rien d'autre à offrir aux Gabonais que des coups de matraques et des gaz lacrymogènes à ses détracteurs et face à la colère populaire légitime.

THE ESTABLISHMENT OF THE COMMON OF AKANDA TO AGAIN TAKE THE GABONESE PEOPLE’S LAND. CRÉATION DE LA COMMUNE D’AKANDA POUR ENCORE S’ACCAPARER DES TERRES DES GABONAIS

The new Mayor of the virtual Common of Akanda
The nouveau Maire de la virtuelle commune d'Akanda
(Photo: PDG)




English version


The great Nigerian artist, the late Sonny Okusun had in the 70s, released a smash hit by the title of "Papa's land", a maxi single which the other side was also a hit entitled "Fire in Soweto". The producer of this album was the Guyanese mega star Eddy Grant. In that song "Papa's land" Sonny Okusun lamented the fate of the land of his ancestors, Africa, in these terms:


«We want to know / We want to know ... / Who owns Papa's Land, Africa is my father's land / Yes, Africa is my Papa's land / Will you let my people go? / We want to rule from Cape to Cairo ... / Will you free my people's hands? / We want to rule our papa's land." Chinese are ruling the Chinese land / Japanese rule the Japanese / England is ruled by Englishmen / Americans govern Americans ohhhhhhhhhh / Africa must be ruled by Africans…»


In seeking to find out what is behind Ali Bongo, his wife and their Corsican businessmen friends, for the creation of the virtual common of Akanda, we were inspired by this deep and prophetic song of the late Sonny Okusun, because in that maneuver, it is the Gabonese people who will still lose their heritage, land, environment and sovereignty, in favor of pirates from all backgrounds who have come to make a fortune in Gabon, the conquered land that is delivered to them for a carnage!


Dear readers, the creation of the common of Akanda serves one and only purpose: to take over land from the indigenous people of the area and convert it into real estate developments, and to do this in the most legal way possible by putting property developers as the administrators of that common, so that land titles could be distributed between friends and family who will not even be paying a symbolic franc. To reach this conclusion, al one has to do is to watch the configuration that exists today on the waterfront already developed in Libreville. If we start from Sablière to Owendo, it is about a band of 15-20 km of coastline whose brief inventory would allow anyone would would be interested by this exercise to see that outside the Zone of Glass, which incidentally Ali Bongo wanted to clear out (what a coincidence) not so long ago, the whole band is now covered with properties whose owners are mainly members of the Bongo family or their cronies (Lemboumba, Mborantsuo, Okinda, the Corsicans, etc.) Do this exercise, you will be shocked! The virtual common of Akanda, which exists nowhere legally and whose creation emanates from some brokers, not at all Gabonese people we can confirm, hidden in the Presidency of the Republic of Gabon and working with the Agency of Great Works, is merely an extension of this predation. These people have decided to raid the lands from Agondjé to Cap-Esterias and slice them among themselves to build real estates with money stolen from the Gabonese people and to rent them out at the price of gold as is already the case elsewhere along the seafront. Anyone who tells you otherwise, will be mocking you!


The question is: all of this is happening in front of us, what are we doing to stop this rape of our land? Tomorrow when our children will ask us why the entire costal area of Libreville seems to belong to the Bongos and to foreigners, what are we going to answer to them? Will be have the courage to tell them that we could have stopped the Bongos designs but were too cowardly to do so? Have we once again capitulated, thrown the towel? If this is our collective choice, there is no doubt that our children will be totally flummoxed and very angry by our cowardice. What is the psychological state of the Gabonese citizen today? Do we still do any thinking at all? If we do, how do we end up being so callous, so greedy, and so unfeeling towards the future of our country? The new designated mayor of the common of Akanda is none other than Claude Sézalory, the head of a real estate company belonging to the Bongo family. How much proof do the Gabonese people want to understand the rapacious goals of those in power?


When Sonny Okusun was singing «Papa’s land» in the 70s, he wanted to educate Africans about the principle of self-determination, of control of one’s destiny. He was singing not only of political liberation, but also and more importantly of economic autonomy and above all, the cultural liberation of Africans. To those who will tell us that our blog xenophobic because we are denouncing people who are for the most part not Gabonese taking the land of the people, we answer simply by saying that when people come from elsewhere to take the land of your ancestors to enrich themselves, and in the process drive the indigenous people whose land is stolen, into destitution; it is our duty to oppose such schemes.




Version française


Le grand artiste Nigérian, feu Sonny Okusun, avait dans les années 70, sortit un tube du titre «Papa’s land», un maxi single dont l’autre face était aussi un tube du titre «Fire in Soweto». Le producteur de cet opus était la méga star Guyanaise Eddy Grant. Dans ce titre «Papa’s land» Sonny Okusun se lamentait du devenir de la terre de ses ancêtres, l’Afrique en ces termes:


«Nous voulons savoir / Nous voulons savoir ... / Qui est propriétaire de la terre de papa, l’Afrique est la terre de mon père / Oui, l'Afrique est la terre de mon Papa / Allez-vous laisser mon peuple tranquille? / Nous voulons diriger du Cap au Caire ... / Allez-vous laisser les mains libres à mon peuple? / Nous voulons gouverner la terre de nos parents. "Les Chinois sont au pouvoir en terre chinoise / Les Japonais dominent le Japon / L’Angleterre est gouvernée par des Anglais / Des Américains régissent les Américains ohhhhhhhhhh / L’Afrique doivent être dirigés par des Africains ....»


En cherchant ce que cachent Ali Bongo, son épouse et leurs amis affairistes corses derrière la création de la commune virtuelle d’Akanda, nous avons été interpelés par cette chanson aussi profonde que prophétique du regretté Sonny Okusun, car dans cette manœuvre, ce sont les populations Gabonaises qui vont encore perdre leur patrimoine historique, foncier, environnemental et de souveraineté, au profit de flibustiers venus de tous les horizons faire fortune au Gabon, cette terre conquise qui leur est livrée pour un carnage en règle!


Chers lecteurs, la création de la commune d’Akanda répond à un objectif, et à un seul: s’accaparer des terres des autochtones pour en faire des développements immobiliers, et ce de la manière la plus légale possible en faisant des promoteurs immobiliers à la solde du pouvoir, les administrateurs de cette commune; de manière à ce que les titres fonciers y soient distribués entres amis et familles en ne payant même pas le franc symbolique. Il suffit pour en arriver à cette conclusion, de regarder la configuration de ce qui existe aujourd’hui comme front de mer déjà développé à Libreville. Si on part de la Sablière à Owendo, c’est environ une bande de 15-20 km de côte dont un inventaire sommaire permet à qui se donne de la peine de se mettre à l’exercice de constater qu’en dehors de la Zone de Glass, qu’Ali Bongo a voulu déguerpir (comme par hasard) il n’y a pas si longtemps, toute cette bande est aujourd’hui couverte de propriétés dont les propriétaires sont principalement des membres de la famille Bongo, ou de leurs affidés (Lemboumba, Mborantsuo, Okinda, les Corses, etc.) Faites cet exercice, que vous serez scandalisés! La commune virtuelle d’Akanda, qui n’existe juridiquement nulle part et dont la création émane de certaines éminences grises, pas du tout gabonaises nous vous le confirmons, tapis au sein de la Présidence de la République Gabonaise et travaillant de concert avec l’Agence des Grands Travaux, n’est que le prolongement de cette prédation. Ces gens ont décidé de faire main basse sur les terres allant d’Agondjé au Cap Esterias et de se les saucissonner entre eux, d’y bâtir des immeubles avec l’argent volé au peuple Gabonais et les mettre en location à prix d’or, comme c’est déjà le cas ailleurs sur le long du front de mer. Toute personne qui vous dira le contraire, se moque de vous!


La question reste que tout ceci se fasse devant nous, que faisons-nous pour arrêter ce viol de notre terre? Demain, quand nos enfants nous demanderont pourquoi l'ensemble de la zone côtière de Libreville semble appartenir aux Bongo et aux étrangers, qu’allons-nous leur répondre? Aurons-nous le courage de leur dire que nous aurions pu arrêter les velléités des Bongos, mais étions trop lâches pour le faire? Avons-nous encore une fois capitulés, jeté l'éponge? Si telle est notre choix collectif, il ne fait aucun doute que nos enfants seront totalement déconcertés et très en irrités par notre lâcheté. Quel est l'état psychologique du citoyen gabonais aujourd'hui? Sommes-nous encore capables de penser? Si nous en sommes toujours capables, comment faisons-nous pour être si minables, si avides d’inutilités, et si insensibles à l'avenir de notre pays ? Le nouveau maire désigné de la commune d’Akanda n'est autre que Claude Sézalory, le PDG d'une société immobilière appartenant à la famille Bongo. Combien de preuves les Gabonais attendent encore pour comprendre les objectifs voraces du pouvoir en place?


Quand Sonny Okusun chantait «Papa’s land» dans les années 70, il voulait éduquer les africains sur le principe d’autodétermination, du contrôle de sa destinée. Il chantait non seulement pour une libération politique, mais aussi et surtout d’une autonomie économique et par-dessus tout d’une libération culturelle. Pour ceux qui vont nous dire que notre blog est xénophobe parce que nous dénonçons des gens qui ne sont pas pour la plupart des Gabonais et prennent la terre des populations, nous répondons en disant simplement que lorsque des personnes venues d'ailleurs viennent prendre la terre de vos ancêtres pour leur enrichissement, et dans ce processus poussent les peuples autochtones dont les terres sont volées, dans la misère; il est de notre devoir de s'opposer à de tels desseins.

THE NEWSPAPER “L’AUBE”. LE JOURNAL “L’AUBE”

"KEEP THE DOG HUNGRY AND IT WILL FOLLOW YOU"; IN THE OPPOSITION, IS EVERYONE ALREADY FOLLOWING THEIR BONE? «AFFAME LE CHIEN ET IL TE SUIVRA»; DANS L’OPPOSITION, CHACUN SUIT-IL DÉJÀ SON OS?




English version


Overall, the way the affairs of state are conducted by the PDG regime can lead us to the following conclusion: that since 1967, this regime has endeavored to make the Gabonese unable to hold beliefs that go beyond to show off and to have easy and immediate cash; they have pushed the people to have an excessive interest in appearances and develop discomfort if not a hindrance toward their national "linguistic diversity"; they have encourages the people to be obsessed with the slightest bit of power; in short they have tried to stuff the Gabonese people with a series of complex. The regime since 1967 has wanted to weaken the Gabonese people so they would never have the reflex to become self-sufficient. But this plan is wrong, because even when you have been formatted for a long time, you can always get rid of the complex if you take the trouble to understand and deal with it.


The electoral comedy that just took place in Gabon and whose outcome is still in progress, clearly shows that nothing has changed. Today we have an opposition that went to an election it knew to be distorted, but will still accept the crumbs that the regime will throw its way, while complaining that the regime has cheated but agreeing to occupy positions as elected officials sanctioned by the cheating. You have to be schizophrenic to understand this! We are witnessing the strange scene of a Jean Eyeghe Ndong, the very esteemed member of Union Nationale Party, who handily won elections in the second district of Libreville, who is expectantly awaiting the clarification of his aim for the position of Librevile’s Mayor, because a candidate of the PDG, a political feather weight, has been designated as a potential contender for the same position. What could Jean Eyeghe Ndong do in these circumstances? If the mayorship escaped him, he would complain to whom and where? By the same logic, if the mayorship is awarded to him, this would have been possible only after an agreement with the PDG. You see, dear readers, that in any of the cases, Jean Eyeghe Ndong has politically lost, because even by becoming Mayor of Libreville, having to make a pact with the PDG would never be acceptable to the majority of its supporters. So the question we must ask is why an experienced a politician as Jean Eyeghe Ndong would voluntarily participate in such a sham?


The wise man tells us and history teaches us that: the future is hidden even to those who claim to design, prepare and draw it. This is verifiable since the world began and it is not Gabon which will be the exception. The Gabonese people are united at least as regards to one opinion: Ali Bongo intends to remain in power forever! On this point there is no controversy. The Gabonese people do not need for anyone to tell them, they know it. But what is surprising is that all that Gabon has as smart people with moral integrity and nobility, does nothing to protect themselves effectively by preventing this unacceptable design. The person of Ali Bongo, the way he came to power in 2009 and how he shockingly governs the country since, have provided the Gabonese people with necessary and sufficient reasons not to go to the polls in the current conditions of the country's electoral system. But as we said earlier speaking of the formatting of the Gabonese people; by their intrigues and unhealthy games, the Bongo regime has mortgaged the destiny of the nation by the excessive pauperization of the country. As a political weapon, the regime has starved the Gabonese people, including members of the opposition who at any time can have their privileges threatened and their way of life decreased, so as to force their hand and push them to dance to the regime’s music according to the principle of the adage that says that a hungry dog will always follow whoever gives it the bone. We are witnessing today, like yesterday with the Bucherons and PGP, the predictable spectacle of a dilapidated political opposition, in which each character seems to follow his bone without a blueprint on strategic objectives. Moreover, ask them to give you their goals in relation to the removal of Ali Bongo from power, they would tell you nothing!


How can Gabon be rebuilt politically in the total absence of capable and dedicated political personnel? How can we restore political order when we hide behind silence, collusion, complacency and lies that have corrupted the collective imagination of an entire nation? How can we deal with an opposition which confines its energy in useless and ridiculous fratricide fights or revenge of the past? The logical consequence of this is that depravity is that in their mind nourished of recent and distant experiences from their past, the Gabonese people are now armed with a legitimate shield of caution against their leaders, be they from the regime or the opposition. They don’t believe them anymore. That is the same regime built on nearly forty -seven years of lies and deceptions that have led the country into the pit, which calls for the rescue of the republic today, thanks to some special biometric elections... One must see it to believe it!


By going to elections prepared by Ali Bongo and his regime under current conditions, one collaborates one way or another. The popular logic would dictate that well-prepared elections would lead to the regime’s scalp, which is impossible in the state of things today and everyone knows it. Those who participate in elections in the present state of things lead us to conclude that they are interested only in small prerogatives left to them by the regime as a reward for their participation in the staging. The truth is that when you do not want dictatorship and that you have the people on your side; you must boycott the activities of this corrupt and corrupting system. The system grows even presumptuous by encouraging people to vote en masse to its sham elections in sending sms to remind people of their electoral duty. But why this regime has never sent sms to tell Gabonese where to seek treatment, to go to school, how to take possession of a social housing which is a fundamental right in self respected societies? No, in Gabon it is a taboo to think about that, the illegitimate regime just needs a democratic showcase to ensure the continuity of a dying system, opposition members looking for a bone come lend a hand to the maneuver.


Those who love Gabon should no longer remain in this situation of indifference or collaboration that kills slowly. The best way to serve the country is precisely to ignore the activities of the regime. The boycott of the Bongos’ regime activities is a founder act of a fruitful and free conscience. As the free civil society proved in 2011 by the success of its campaign to boycott parliamentary elections, the refusal to participate in the illusory activities of a hated regime are a strong message of desire for independence. This type of boycott exceeds the logic of clans vying for the conquest of power, the boycott is not a policy or uncertain science practiced by "situationists". The boycott is rather a deep popular sentiment that nothing will stop or undermine. Its only motto is summarized as the end of the regime supported by these unhealthy and predatory interests which think nothing of the people. The boycott is an act of virtuous citizenship. It is the product of the people. No policy can manipulate it. This is called the genius of the people. We must have the moral and intellectual grace to understand it. Faced with the deep feeling of the people, the regime’s populist is of no political help. Start silly accusations against the leaders of the free civil society; make fake CVs to members of the foreign legion they wants to legitimize; overwhelm journalists who dare to speak the truth; none of that will change the situation. You must get used to it, ladies and gentlemen members of the regime and of the participationist opposition. When the people boycott, it is because they want first the scalp of the regime before any other bullshit!



Version française


Dans l’ensemble, la manière de conduire les affaires de l’Etat du pouvoir PDG put nous conduire au constat suivant: que depuis 1967, ce pouvoir s’efforce de rendre le Gabonais incapable d’avoir des convictions allant plus loin que la frime et le fric facile et immédiat; le pousse à avoir un intérêt excessif pour les apparences; de développer un malaise sinon une gêne pour sa “richesse linguistique” nationale; l’encourage à être obnubilé par la moindre petite parcelle de pouvoir; bref s’efforce de bourrer le Gabonais de complexe. Le régime depuis 1967 veut affaiblir le Gabonais pour que ce dernier n’ait jamais le réflexe de se prendre en main. Mais ce régime se trompe, car même quand on a été aussi longtemps formaté, on peut toujours se libérer de ses complexes si on prenait la peine de les comprendre et de les affronter.


La comédie électorale qui vient de se dérouler au Gabon et dont le dénouement suit toujours son cours, nous démontre bien que rien n’a changé. Nous avons aujourd’hui une opposition qui est allé au scrutin qu’elle savait faussée, mais qui va tout de même accepter les miettes que le pouvoir lui laissera, tout en se plaignant que le pouvoir ait triché mais acceptant d’occuper des postes d’élus sanctionnés par cette tricherie. Il faut être schizophrène pour comprendre cela! Nous assistons à l’étrange scène d’un Jean Eyeghe Ndong, le très estimé membre du Parti Union Nationale, qui a remporté haut la main les élections dans le deuxième arrondissement de Libreville, qui est dans l’expectative pour ses visées du poste de maire de Libreville car une candidate PDG, poids plume politique, a été désignée comme potentielle prétendante au même poste. Que peut bien faire Jean Eyeghe Ndong dans ces circonstances? Si la mairie lui échappait, il irait se plaindre où et chez qui? Par la même logique, si la Mairie lui revenait, ce n’aurait été possible qu’après un accord avec le PDG. Vous voyez bien, chers lecteurs, que dans un cas comme dans l’autre, Jean Eyeghe Ndong perd politiquement, car même en devenant Maire de Libreville, le fait de devoir faire un pacte avec le PDG ne serait jamais acceptable à la majorité de ses supporters. La question qu’il faut donc se poser est celle de savoir pourquoi un politicien aussi expérimenté que Jean Eyeghe Ndong peut se prêter volontairement à une telle mise en scène?


Le sage nous le dit, l’histoire nous l’apprend: l’avenir est caché même pour ceux qui prétendent le concevoir, le préparer et le tracer. Cela est vérifiable depuis que le monde est monde et ce n’est pas le Gabon qui sera l’exception. Le peuple gabonais est uni au moins en ce qui concerne une opinion: qu’Ali Bongo entend rester éternellement au pouvoir! Sur ce point il n’y a pas de polémique. Les Gabonais n’ont pas besoin qu’on le leur dise, ils le savent. Mais ce qui est surprenant est que tout ce que le Gabon comporte de personnes intelligentes, ayant de la grandeur et de la noblesse morale, ne fait rien pour se protéger en empêcher efficacement cet inacceptable dessein. La personne d’Ali Bongo, la manière dont il est arrivé au pouvoir en 2009 et la façon dont il gouverne scandaleusement le pays depuis, ont fourni au peuple Gabonais des raisons nécessaires et suffisantes de ne plus se rendre aux urnes dans les conditions actuelles du système électoral du pays. Mais comme nous vous le disions d’entrée en parlant du formatage des Gabonais, par ses intrigues et ses jeux malsains, le régime Bongo a hypothéqué le destin de la nation en clochardisant à outrance la république. Comme arme politique, le régime a affamé les Gabonais, y compris les membres de l’opposition qui à tout moment voient leurs privilèges menacés et leur train de vie diminuer; de manière à leur forcer la main et à les obliger à danser sur leur musique, suivant le principe de l’adage voulant qu’un chien affamé suivent toujours celui qui lui tend l’os. Nous assistons aujourd’hui, comme hier avec les Bucherons et le PGP, au spectacle prévisible d’une opposition politique délabrée, au sein de laquelle chaque personnalité semble suivre son os, sans un schéma directeur sur les objectifs à atteindre. D’ailleurs, demandez-leur de vous donner leurs objectifs par rapport à la destitution d’Ali Bongo, ils ne vous diront rien!


Comment peut-on reconstruire politiquement le Gabon en l’absence totale de personnel politique capable et dévoué? Comment peut-on restaurer l’ordre politique lorsque l’on se retranche derrière le silence, les connivences, la complaisance et le mensonge qui ont déjà corrompu l’imaginaire collectif de toute une nation ? Comment peut-on faire face à une opposition qui confine son énergie dans des luttes fratricides inutiles et ridicules ou dans des revanches du passé? La conséquence logique de ces turpitudes est que dans son esprit nourri des expériences récentes et lointaines de son passé, le peuple Gabonais s’est armé d’un légitime bouclier de prudence face à ses dirigeants, aussi bien pouvoir que de l’opposition. Il ne les croit plus. Dire que c’est ce même régime construit sur près de quarante-sept ans de mensonges et d’impostures qui ont conduit le pays au naufrage, qui en appelle au sauvetage de la république aujourd’hui, grâce à des élections biométriques un peu spéciales… Il faut le voir pour le croire!


En allant à des élections préparées par Ali Bongo et son régime dans les conditions actuelles, on collabore d’une manière ou d’une autre. La logique populaire voudrait que des élections bien préparées aboutissent au scalp du régime, chose impossible dans l’état des choses et tout le monde le sait. Ceux qui participent aux élections dans l’état actuel des choses nous poussent à conclure qu’ils ne s’intéressent qu’aux petites prérogatives que leur laisserait le régime en récompense de leur participation à la mise en scène. La vérité est que quand on ne veut pas de la dictature et qu’on ait le peuple avec soit, on boycott les activités de ce régime corrompu et corrupteur. Le régime pousse même l’outrecuidance, pour inciter le peuple à aller voter en masse à ses élections bidons, à envoyer des sms pour rappeler aux gens leur devoir électoral. Mais pourquoi ce régime n’a jamais envoyé de sms pour dire aux Gabonais où aller se faire soigner, où aller à l’école, comment faire pour prendre possession d’un logement social qui est un droit fondamental dans les sociétés qui se respectent? Non, au Gabon c’est un interdit de penser à cela, le pouvoir illégitime a juste besoin d’une vitrine démocratique pour s’assurer de la continuité d’un système moribond; les opposants à la recherche d’un os à ronger viennent prêter main forte à la manœuvre.


Ceux qui aiment bien le Gabon ne doivent plus rester dans cette situation d’indifférence ou de collaboration qui tue à petit feu. La meilleure manière de rendre service au pays c’est justement de faire fi des activités du pouvoir. Le boycott des activités du régime Bongo est un acte fondateur d’une conscience féconde et libre. Comme la société civile libre l’a prouvé en 2011 par le succès de sa campagne de boycott des élections législatives, le refus de participer aux activités illusoires d’un régime honni sont un message fort du désir d’indépendance. Ce type de boycott dépasse la logique des clans qui se disputent la conquête du pouvoir; le boycott n’est pas une politique ou une science incertaine pratiqués par des «situationnistes». Le boycott est plutôt un sentiment populaire profond que rien ne saura stopper ou ébranler. Son seul et unique mot d’ordre se résume à la fin du régime en place soutenu par ces intérêts malsains et prédateurs qui ne pensent rien du peuple. Le boycott est un acte citoyen vertueux. Il est le produit du peuple. Aucune politique ne peut le manipuler. C’est ce qu’on appelle le génie du peuple. Il faut avoir de la grâce morale et intellectuelle pour le comprendre. Face au sentiment profond du peuple, le populisme du régime n’est d’aucun secours politique. Lancer des accusations idiotes contre des leaders de la société civile libre; fabriquer de faux cv à des membres de la légion étrangère qu’on veut légitimer; accabler des journalistes qui osent dire la vérité; cela ne changera rien à la donne. Il faut vous y faire messieurs et mesdames les membres du régime et les participationnistes de l’opposition. Quand le peuple boycott, c’est qu’il veut d’abord le scalp du régime avant tout autre baratin!

«THE POLITICS OF THE EMPTY CHAIR DOES NOT PAY» THEY SAY IN GABON; FALSE ANSWERS THIS BLOG! «LA POLITIQUE DE LA CHAISE VIDE NE PAIE PAS» DIT-ON AUX GABONAIS, FAUX RÉPOND CE BLOG!

(photo: Blog d'Aurelien Willem)


English version


In Gabon, when an opposition politician becomes practitioner of accommodation and participationism, the regime usually calls them "wise", someone who has understood the best interests of the nation, and uses that example as an opportunity to remind all refractory people that "the policy of the empty chair does not pay!" On this blog, as you know, we do not like dogma, which is why we wanted to check if historically, those who oppose dictatorships fail in the long term, while those who join dictatorships succeed.


First, we must define the terms. What is the politics of the empty chair?


The term "empty chair politics" was coined by Josef Stalin, the leader of the USSR in 1949, in the context of the formation of a new international body, the UN, which the Soviet Union wanted to be able to significantly influence its operation. Noting that the USSR would not have the majority of votes at the General Assembly Meeting of the UN or in the Security Council; Stalin then tried to put pressure on the organization by blocking its operation by a "veto" that allowed the vote of the USSR in the Security Council to be necessary to adopt any resolution. The veto for Stalin consisted in a non-participation of the USSR to council meetings and as a permanent member of that council, its presence was necessary for the ratification of any resolution. This veto was thus a way to hinder the functioning of the body and its capacity to act. So you understand that the right of veto in the Security Council is the symbol of the politics of the empty chair. When one of the five permanent members: the USA, Russia, France, China and England, vetoes a resolution, they practice the politics of the empty chair because they refuse to sit with others and endorse a decision. On that basis alone, we can already answer that the policy of the empty chair has been used successfully in the Security Council of the United Nations; so it pays, contrary to what the Bongo regime says about it, in Gabon.


Another example is that of De Gaulle's France, which from 30 June 1965 to 30 January 1966, imposed on the other members of the European Economic Community (EEC), a strategy which was officially called "empty chair politics;" to oppose the proposal on the financing of the common agricultural policy (CAP ) by other states. De Gaulle and France refused to accept such a development they saw as an unacceptable surrender of their sovereignty. France feared that a coalition of member states would call into question, by the rule of majority decision, its agricultural policy. To bend the EEC, the French Government recalled to Paris its permanent representative in Brussels and announced its intention to no longer sit on the Council of the EEC until the proposal was reversed. This was done a few months later. Again, dear readers, the politics of the empty chair, when used by people who know what they want, is an effective strategy.


Ultimately, it is only in Françafrique that we find a high concentration of opposition politicians who argue that it is more beneficial to their cause to sit in a puppet parliament, powerless, than to be working away from the power structure to build an independent political force able to overthrow that power. These opposition politicians indulge in a double language as follows: "We are frustrated that the extent of fraud is high. It is true that we always have our votes stolen, but it is better not to practice the politics of the empty chair. Instead, we must be in parliament to debate in the Chamber, to effectively defend our values, discuss, and confer. Let us not deprive ourselves of this opportunity to defend our values and take the initiative of certain laws to reduce the risk of electoral fraud, to reduce the risk of violation of human rights, etc." Dear readers, these opposition politicians live in a fantasy; because if they believe in what they say, then they must be at a minimum victims of political naivety, which disqualifies them from any claim of leadership of the country because only naive people could pretend to influence a local, departmental or national assembly, in which they are a tiny minority; moreover, in a dictatorial regime. Should we remind Gabonese opposition members that the PDG and its allies have an absolute majority in the National Assembly and in all forms of existing bodies of governance across the framework of the Gabonese government? This means that Ali Bongo and the PDG control everything. In this case, none of the famous opposition proposals will have any effect unless the regime at various levels of control decides to be charitable and throw them a bone. By joining the regimes assemblies these opposition members would of course have access to the sinews of war: money, benefits, promises to be a Minister or an Ambassador. It is not with this type of cooptation that Gabon will change. For this blog, the best opportunity to change Gabon lies in a hardening of the position of the opposition and the people, on the model of the ANC and of the major parties of non-Francophone countries. To systematically refuse compromise and require one thing from the regime: a democracy where elections are free and fair, without cheating or corruption or intimidation. It is clear, clean and precise, as would have said the former Prime Minister Léon Mebiame. If such an opposition were to emerge with a clear message, that is simple and understood by everyone, with no possibility of cooptation as the objectives of the message are not negotiable, such an opposition would see the adhesion of 80% of Gabonese citizen to its cause, and if 80% of the Gabonese decide to stay away from the political antics of the Bongo regime until they succeed in getting what they want, we would see how the regime could still claim to be democratic and how its followers could still say that the politics of empty chair does not pay!


Next post: the success of the empty chair politics of the ANC in South Africa



Version française


Au Gabon, quand un personnage politique d’opposition devient praticien de l’entrisme et du participationisme, le pouvoir en place a coutume de le qualifier de «sage», de quelqu’un qui a compris l’intérêt supérieur de la nation, et utilise ce ralliement comme opportunité pour rappeler à tous les réfractaires que «la politique de la chaise vide ne paie pas!». Sur ce blog, comme vous le savez, nous n’aimons pas les dogmes; c’est pourquoi nous avons voulu vérifier si historiquement, ceux qui s’opposent aux dictatures échouent sur le long terme, tandis que ceux qui rejoignent les dictatures réussissent.


Premièrement, nous devons définir les termes. Qu’est-ce que la politique de la chaise vide?


Le terme «politique de la chaise vide» a été formulé par Josef Staline, le leader de l’URSS en 1949, dans le contexte de la formation d’une nouvelle instance internationale, l’ONU, dont l’URSS comptait pouvoir significativement influencer le fonctionnement. Constatant que l’URSS ne disposerait pas de la majorité des voix ni à l'Assemblée Générale de l’ONU, ni au Conseil de Sécurité; Staline tenta alors de faire pression sur l’organisation en bloquant son fonctionnement par «un droit de veto» qui permettait que le vote de l’URSS au Conseil de Sécurité soit nécessaire à la prise de toute résolution. Le veto pour Staline consistait en une non-participation de l’URSS aux réunions du conseil et comme membre permanent dudit conseil, sa présence était nécessaire à la ratification de toute résolution. Ce veto avait donc pour conséquence d’entraver le bon fonctionnement du conseil et sa capacité d'agir. Donc vous comprenez bien que le droit de veto au conseil de sécurité soit le symbole de la politique de la chaise vide. Quand un des 5 membres permanents que sont les USA, la Russie, la France, la Chine et l’Angleterre, oppose son veto sur une résolution, il pratique la politique de la chaise vide car il refuse de s’asseoir avec les autres et entériner une décision. Sur cette seule base, nous pouvons déjà répondre que la politique de la chaise vide est utilisée avec succès au conseil de sécurité des Nations Unis; donc elle paie, contrairement à ce que dit le régime Bongo à son sujet, au Gabon.


Un autre exemple est celui de la France de De Gaulle, qui du 30 juin 1965 au 30 janvier 1966, imposa aux autres membres de la Communauté Economique Européenne (CEE), une stratégie qui fut officiellement appelée: «politique de la chaise vide», visant à s’opposer à la proposition sur le financement de la Politique agricole commune (PAC) par les autres Etats. De Gaulle et la France refusent d’accepter une telle évolution qu'ils considèrent comme un abandon inacceptable de leur souveraineté. La France craint qu'une coalition d'États membres ne remette en cause, par le jeu de la décision majoritaire, sa politique agricole. Pour faire fléchir la CEE, le gouvernement français rappelle à Paris son représentant permanent à Bruxelles et fait connaître son intention de ne plus siéger au Conseil de la CEE jusqu'à ce qu'elle obtienne gain de cause. Ce qui est fait quelques mois plus tard. Encore une fois, chers lecteurs, la politique de la chaise vide quand elle est utilisée par des gens qui savent ce qu’ils veulent, est une stratégie efficace.


En définitive, il n’y a qu’en Françafrique qu’on retrouve une forte concentration de politiciens de l'opposition, qui argumentent qu’ils soient plus avantageux pour leur cause de siéger dans un parlement fantoche, sans aucun pouvoir, que de travailler à l’écart du pouvoir à bâtir une force politique indépendante capable de désarçonner ce pouvoir. Ces politiciens d’opposition tiennent le double langage qui suit: «nous sommes frustrés tant l'ampleur de la fraude est grande. C'est vrai qu’on nous vole systématiquement nos votes, mais il vaut mieux ne pas pratiquer la politique de la chaise vide. Au contraire, il faut être au parlement, participer au débat à l'Hémicycle, pour effectivement défendre nos valeurs, discuter, conférer. Ne nous privons pas de cette possibilité d'aller défendre nos valeurs et prendre l'initiative de certaines lois pour réduire les risques de fraude électorale, pour réduire les risques de violation des droits de l'homme, etc.» Chers lecteurs, ces politiciens d’opposition vivent dans le rêve car s’ils croient en leurs dires, c’est qu’ils sont au minimum victimes d’une naïveté politique qui les disqualifie de toute prétention à vouloir mener le pays, car seuls des naïfs prétendraient peser sur une assemblée locale, départementale ou nationale, où ils sont ultra minoritaires; qui plus est, dans un régime dictatorial. Faut-il rappeler aux opposants Gabonais que le PDG et ses alliés ont la majorité absolue à l’assemblée nationale et dans toutes les formes de gouvernance existant dans toute l’armature de l’Etat Gabonais? Cela veut dire qu’Ali Bongo et le PDG contrôlent tout. Dans ce cas d’espèce, aucune des fameuses propositions de l’opposition n’auront d’effets, sauf si le pouvoir à divers niveau de contrôle décide d’être charitable et de leur jeter un os. En rejoignant les assemblées du régime ces opposants auront bien entendu accès au nerf de la guerre: l'argent, les avantages sociaux, les promesses d'être ministre ou ambassadeur. Ce n’est pas avec ce type d’entrisme que le Gabon changera. Pour ce blog, la meilleure opportunité de changer le Gabon réside dans un durcissement de la position de l’opposition et du peuple, sur le modèle de l’ANC et des grands partis des pays non francophones. De refuser systématiquement les compromis et exiger du régime une seule chose: une démocratie où les élections sont libres et transparentes, sans tricherie, ni corruption ou intimidation. C’est clair, c’est net et c’est précis comme aurait dit l’ancien Premier Ministre Léon Mébiame. Si une telle opposition venait à voir le jour, avec un message clair, simple et compris de tout le monde; aucune possibilité d’entrisme car les objectifs du message sont non négociables; cette opposition aurait l’adhésion de 80% des Gabonais et si ces 80% des Gabonais décidaient de se tenir à l’écart des simagrées politiques du régime Bongo jusqu'à gain de cause, on verrait bien comment le régime pourrait encore se prétendre démocratique et comment ses partisans pourraient encore dire que la politique de la chaise vide ne paie pas!


Prochain billet: le succès de la chaise vide de l’ANC en Afrique du Sud

THE SUCCESS OF THE ANC EMPTY CHAIR POLITICS IN SOUTH AFRICA. LE SUCCÈS DE LA POLITIQUE DE LA CHAISE VIDE DE L’ANC EN AFRIQUE DU SUD




English version

In South Africa, Bantustans also called black homelands or Bantu homelands were territories that were designated for the majority black population as part of the system of apartheid. The South African government divided the black population according to ethnic groups and assigned them to separate regions which the government considered to be ethnic homelands. The terms Bantustan or Bantu homeland originated from the fact that the different languages were considered to be Bantu languages. These Bantustans were economically and politically dependent on the South African government. The South African Government in the Natives Land Act set aside as native reserves a specific amount of land that could be occupied by blacks that amounted to only 7 percent of South Africa's total land; while the 5% of the white population could occupy 93% of the territory. A territorial authority appointed by the South African government controlled each region. All blacks were considered citizens of a Bantustan.

From the very beginning, the African National Congress (ANC) denounced the concept of Bantoustans as a ploy by the apartheid regime to give some veneer of reality to the fantasy of the happy black people accepting apartheid. To achieve this goal, the Afrikaner government needed some black stooges who would accept to rule these “independent” Bantustans. Toward this end, the apartheid regime hand-picked and seeded “Black leaders” into these Homelands, threw money at them, built elaborate parliaments, palaces for them, built airports, sports stadiums, etc., so these Bantustans could become the showcase for how successful apartheid had been. Almost immediately, the vast majority of blacks rejected the Bantustans; except for a nice crop of corrupt black “leaders” who accepted to play along with the apartheid government so they could become embedded into lucrative niches of financial privileges and patronage networks that the white government thoughtfully cultivated. The most ridiculous among them was Lucas Mangope, who was made President of the Bantustan of Bophuthatswana. If the vast majority of people in Bophuthatswana were abjectly poor, the apartheid regime saw to it that their friend Lucas Mangope was rich, lived in a palace, had access to as many cars and women as he wanted, as long as he was telling the word that apartheid was a good system for Black people.

While the leadership of the ANC was in exile or in prison, the armed struggled of the rank and file ANC members escalated in the 70s and to try to short circuit the ANC, the apartheid government offered to Nelson Mandela, in 1973, a pardon if he would settle down in the Bantustan of Transkei and denounce violence and collaborate with the apartheid regime to stop the armed struggle of the ANC. Not only did Nelson Mandela steadfastly refuse to compromise his political ideals by writing his scathing response to the apartheid regime that was read in a stadium in Soweto by his daughter; from Lusaka, Zambia, Oliver Tambo who was at the head of the ANC in exile, sent the following message to the people of South Africa:


“Fight the Bantustan Program

From every conceivable point of view, the Bantustan program is a deadly scheme which seeks to roll back the progress of our noble struggle over the graves of fallen heroes and martyrs, across many decades, to the days before Bambatha. We have no alternative but to fight the Bantustan program with ruthless determination, render it ineffective and unworkable. But also, and at the same time, since it is a weapon of destruction, while it lasts we must grab it from the enemy`s grip and turn it against him and for the liberation of our country. In the meantime, the offensive for freedom must forge ahead in every other field or area of action. This call goes out to all opponents of racist oppression and exploitation; to all people who want to see, not just change, but radical change that brings freedom to our oppressed people. Those of our men who find themselves trapped into administering the Bantustan program to the detriment of our past, present and future, and who clearly understand their objectively dangerous role in making the scheme succeed, are in a situation bristling with difficulties. If on occasion we criticize them, it is not for lack of appreciation of the problems they face. It is because our first responsibility is to the revolutionary struggle and to the success of that struggle. We owe this to our people, to Africa, to our colleagues in the national liberation movements, to the world, to all mankind. These men will be strengthened to serve the interests of genuine freedom for the people of South Africa if the masses of the people correctly identify their enemy as the white supremacist structure, and if they fight for their full political rights in their motherland, if they reject the Bantustan scheme as they have always done... Our brothers in Africa will surely exercise the greatest vigilance and work with us to frustrate and defeat Vorster`s devilish scheme. Our supporters the world over, and recalling the 1973 Oslo Conference for support of the liberation movements in Africa, will campaign against the Bantustan program and work for its defeat.”


Dear readers, this is how a free people responds to the oppressors. There is no point to try to sit down with them when it is clear that their goal is to destroy you. In such a case, the politics of the empty chair is the best way to go. History proved that the ANC was right, because as soon as Mandela was freed from jail, his first request for the negotiations was that the apartheid regime dismantles all Bantustans. The President F.W. De Klerk sent an emissary to tell his “friend” Lucas Mangope that his tenure as president of Bophuthatswana was over; that his “independent republic” no longer existed. Lucas Mangope cried saying that he had been abandoned by the people he loyally served. He tried to keep his puppet power by calling his friend Eugene Terreblanche, the racist leader, to come protect him. But when the forces of Terreblanche went to Bophuthatswana to rescue Mangope, they were met by armed men of the ANC who killed them like dogs in the street. That was the end of Mangope, of the Bantustans, of Apartheid. Determination and strength had won. The politics of the empty chair had, in the end, won!


Version française

En Afrique du Sud, les Bantoustans aussi appelés Territoires Bantous étaient des territoires ayant été désignés pour la population noire majoritaire dans le cadre du système de l’apartheid. Le gouvernement sud-africain avait divisé la population noire selon les groupes ethniques et leur assigna des régions séparées que le gouvernement considérait comme «patries» ethniques. Le terme Bantoustan ou Territoire Bantou provient du fait que les différentes langues des africains étaient considérées comme des langues bantoues. Ces bantoustans étaient économiquement et politiquement dépendants du gouvernement sud-africain. Ce gouvernement dans la Loi sur les Terres Autochtones, mis de côté comme réserves autochtones une étendue spécifique de terres pouvant être occupées par les 90% de Noirs qui s'élevait à seulement 7 pour cent de la superficie totale de l'Afrique du Sud, tandis que les 5% de la population blanche pouvait occuper 93% du territoire. Une collectivité territoriale nommée par le gouvernement sud-africain contrôlait chaque région. Tous les Noirs étaient considérés comme des citoyens d'un Bantoustan.

Dès le départ, le Congrès National Africain (ANC) dénonça le concept des Bantoustans comme étant un stratagème par le régime de l'apartheid pour offrir quelques placages d’humanité à la réalité de l’apartheid en donnant l' image de noirs heureux et acceptant l'apartheid. Pour atteindre cet objectif, le gouvernement afrikaner eu besoin de quelques comparses noires qui accepteraient de diriger ces Bantoustans «indépendants». À cette fin, le régime de l'apartheid recruta des "leaders noirs " triés sur le volet, dans ces territoires; leur distribua de l'argent, leur y construisit des parlements d’opérette, des palais, des aéroports, des stades, etc., de sorte que ces Bantoustans puissent devenir la vitrine de la réussite de l'apartheid. Presque immédiatement, la grande majorité des Noirs rejeta les Bantoustans, sauf une belle brochette de «leaders» Noirs corrompus qui acceptèrent de jouer le jeu du gouvernement de l'apartheid afin qu'ils puissent s'incruster dans des niches lucratives de privilèges financiers et dans les réseaux de patronage que le gouvernement blanc cultivait soigneusement. Le plus ridicule d'entre eux fut Lucas Mangope, qui fut fait Président du Bantoustan du Bophuthatswana. Si la grande majorité des gens dans le Bophuthatswana étaient d'une pauvreté accablante, le régime de l'apartheid veillait attentivement à ce que son «ami» Lucas Mangope soit riche, qu’il vive dans un palais, qu’il ait accès à autant de voitures et de femmes qu’il le désirait, aussi longtemps qu'il continuait à crier haut et fort que l'apartheid était un bon système pour les Noirs.

Alors que la direction de l'ANC était en exil ou en prison, la lutte armée engagée par les membres de l'ANC s’escaladait dans les années 70 et pour essayer d’affaiblir l'ANC, le gouvernement de l'apartheid offrit à Nelson Mandela, en 1973, une possibilité de grâce s’il acceptait de s'installer dans le bantoustan du Transkei et de dénoncer la violence et collaborer avec le régime de l'apartheid pour arrêter la lutte armée de l'ANC. Non seulement Nelson Mandela refusa catégoriquement de compromettre ses idéaux politiques en envoyant par écrit sa réponse cinglante au régime de l'apartheid, qui fut lue dans un stade de Soweto par sa fille; mais aussi de Lusaka, en Zambie, Oliver Tambo, qui était à la tête de l'ANC en exil, envoya le message suivant à la population de l'Afrique du Sud:


"Combattez le programme des Bantoustans

De tous les points de vue imaginables, le programme des Bantoustans est un plan meurtrier qui cherche à faire reculer le progrès de notre noble combat, établit sur les corps des héros et des martyrs tombés, à travers plusieurs décennies, depuis l’ère avant Bambatha. Nous n'avons pas d’autre alternative que de combattre le programme des Bantoustan avec une détermination impitoyable, de le rendre inefficace et inapplicable. Mais aussi, et en même temps, parce qu’il est une arme de destruction, tant qu'il sera présent parmi nous, nous devons le saisir des mains de l'ennemi et le retourner contre lui pour la libération de notre pays. Dans le même temps, l'offensive pour la liberté doit aller de l'avant dans tous les autres champs ou domaines d'action. Cet appel est lancé à tous les adversaires de l'oppression et de l'exploitation raciste; à toutes les personnes qui veulent voir, pas seulement le changement, mais le changement radical qui peut apporter la liberté à notre peuple opprimé. Ceux de nos hommes qui se retrouvent pris au piège dans l'administration du programme des bantoustans qui se fait au détriment de notre passé, présent et futur, et qui comprennent clairement leur rôle objectivement dangereux si ce plan réussissait, sont dans une situation pleine de difficultés. Si à l'occasion nous les critiquons, ce n'est pas par manque d'appréciation des problèmes auxquels ils sont confrontés. C'est parce que notre première responsabilité est à la lutte libératrice et à la réussite de cette lutte. Nous le devons à notre peuple, à l’Afrique, à nos collègues dans les mouvements de libération nationale dans le monde, à toute l'humanité. Ces hommes se sentiraient renforcés à servir les intérêts de la véritable liberté pour le peuple d'Afrique du Sud, si les masses populaires identifiaient correctement leur ennemi comme étant toute la structure supportant la suprématie blanche, et si les masses se battent pour leurs droits politiques complets dans leur patrie, et si elles rejettent le système des Bantoustans comme elles l'ont toujours fait ... Nos frères en Afrique vont sûrement exercer la plus grande vigilance et travailler avec nous pour frustrer et vaincre régime diabolique de Vorster. Nos supporters dans le monde entier, et rappelant la Conférence de 1973 à Oslo pour le soutien des mouvements de libération en Afrique, feront campagne contre le programme des Bantoustans et travailleront pour sa défaite."


Chers lecteurs, c'est de cette façon qu’un peuple libre répond aux oppresseurs. Il est inutile d'essayer de s'asseoir avec eux quand il est clair que leur but est de vous détruire. Dans un tel cas, la politique de la chaise vide est la meilleure voie à suivre.

L’histoire prouvera que l'ANC avait eu raison de bout en bout, parce que dès que Mandela fut libéré de prison, sa première demande pour les négociations fut que le régime de l'apartheid démantèle tous les Bantoustans. Le président F.W. De Klerk envoya un émissaire dire à son «ami» Lucas Mangope que son mandat de président du Bophuthatswana était terminé, que sa «république indépendante» n'existait plus. Lucas Mangope s’est mis à pleurer en disant qu'il avait été abandonné par les gens qu'il a loyalement servis. Il a essayé de garder son pouvoir de marionnette en appelant à la rescousse son «ami» Eugène Terreblanche, le leader raciste, à venir le protéger. Mais lorsque les forces de Terreblanche arrivèrent dans le Bophuthatswana pour sauver Mangope, elles furent accueillies par des hommes armés de l'ANC qui les ont abattus comme des chiens, dans la rue. Ce fut la fin du règne de Mangope, la fin des bantoustans et de l'apartheid. La force de détermination et de caractère avaient gagné. La politique de la chaise vide avait, au finish, raflé la mise!

BE CAREFUL OF THE IMPOSTURE OF FALSE ECONOMIC DATA ABOUT GABON. ATTENTION À L’IMPOSTURE DES FAUSSES DONNÉES ÉCONOMIQUES SUR LE GABON




English version


Dear readers, our blog has been alerted by one of our discerning friends, of a deception that was being perpetrated on a wall of a social network of Gabonese people. The wall in question is "Infos Kinguélé" and the imposture which was posted there concerned the economic performances of Gabon under Ali Bongo, which are presented to the Gabonese people as fantastic.


Some courtesans have constructed a fake website pretending to present economic data about Gabon, but this site is a sham because as you can see from the images of this imposture that we present above, their supposedly economic website contains amateur mistakes that no real economists presenting real data would commit. We demonstrate this:


The imposters on their website present what they call the Gross National Product of Gabon as its GDP. Unfortunately, anyone with basic knowledge of economics knows that the Gross National Product is the total wealth created by firms of the same country around the world, while the Gross Domestic Product is the total wealth created within a country, by all enterprises, whether nationals or multinationals. Therefore, when one claims to inform the Gabonese people of the performance of their economy by a title such as: Gross National Product (GDP), we must conclude that they do not even know what they are talking about since in their sham they get their brushes tangled wishing to speak on concepts they do not understand.


These jokers regime’s courtesans should know that economists illustrate the difference between GDP and GNP using a simple equation:


GNP = GDP + net payments to foreigners within the country - net income of citizens outside the borders of this country


Although the authors of the hoax thought they could fool some people for a short time because the internet gave them that opportunity, they must also realize that there are Gabonese people like our readers who in real time check suspicious information and in cases of fraud, unmask them. From now on, their deceptions will have only very limited lifetime. We could have written longer about this imposture, but by showing to you the elementarily of this this attempt at mystification, we believe that it would be a waste of your time and ours to give to these courtesans more attention than they deserve.



Version française


Chers lecteurs, notre blog vient d’être alerté par un de nos perspicaces amis, d’une imposture qui aurait été perpétrée sur un mur de réseau social regroupant des Gabonais. Le mur en question est «Infos Kinguélé» et l’imposture qui y a été diffusée concerne les performances économiques du Gabon sous Ali Bongo, qui sont présentées aux Gabonais comme étant mirobolantes.


Des courtisans ont fabriqués un faux site prétendant présenter des données économiques sur le Gabon, mais ce site n’est qu’une imposture car comme vous pouvez le voir sur les images de cette imposture que nous vous présentons ci-dessus, leur fameux site économique contient des erreurs d’amateurs que ne sauraient commettre de véritables économistes présentant des données crédibles. Nous vous le démontrons:


Les imposteurs sur leur site présentent ce qu’ils appellent le Produit National Brut du Gabon comme étant son PIB. Malheureusement, toute personne ayant des notions élémentaires d’économie saura que le Produit National Brut est l'ensemble des richesses créées par les entreprises d'un même pays, partout dans le monde; alors que le Produit Intérieur Brut est l'ensemble des richesses créées sur un territoire, à l’intérieur d’un pays, par toutes entreprises confondues, qu’elles soient nationales à ce pays ou multinationales. Par conséquent, quand on prétend informer les Gabonais des performances de leur économie en titrant: Produit National Brut (PIB), c’est qu’on ne sait même pas de quoi on parle car dans l’imposture on s’emmêle les pinceaux en voulant s’exprimer sur des notions que l’on ne maitrise pas.


Ces plaisantins courtisans du régime devraient savoir que les économistes illustrent la différence entre le PIB et le PNB à l'aide d'une équation simple:


PIB = PNB + revenus nets versés aux étrangers à l'intérieur du pays - revenus nets des citoyens à l'extérieur des frontières de ce pays


Même si les auteurs de ce canular pensaient qu’ils pouvaient duper certaines personnes pendant un court moment parce qu’internet leur en donnait l’occasion, ils doivent aussi se rendre compte qu’il y a des gabonais comme nos lecteurs qui en temps réels vérifient les informations suspectes et en cas d’imposture, les démasquent. Dorénavant, leurs impostures n’auront qu’une durée de vie très limitées. Nous aurions pu nous entendre sur cette imposture; mais en vous démontrant l’élémentarité de cette tentative de mystification, nous estimons que ce serait une perte de votre temps et du notre d’accorder à ces courtisans plus d’attention qu’ils ne méritent.

FOR THE BONGO OFFSPRINGS, THE GABONESE STATE IS THE ONLY SALVATION; HERE IS THE PROOF.... POUR LA PROGÉNITURE DES BONGO, L’ÉTAT GABONAIS EST LE SEUL SALUT; LA PREUVE…






English version

In his book "Du pouvoir et des hommes" the psychoanalyst Jean-Pierre Friedman explains that being a dictator is not a job but a way of conceiving power. That children of dictators are raised by dictators, like dictators. That such children often have in common the disease of power; that absolute power they have always known and that has rocked them since childhood. By nature, these children are megalomaniacal, paranoid and narcissistic. For power, they are ready to murder and like their father, will be tempted to abuse it, because everything is possible for them. Once in power, they can often remain infantile and it is difficult for them to escape this reflex because it is powered by a form of sycophancy that is built around them.

Dear readers, when one looks at what is happening in Gabon with the Bongos, Jean-Pierre Friedman’s analysis hit the nail one its head. Ali Bongo succeeded his father at the price of Gabonese blood. His power, as predicted Friedman, is absolute, megalomaniac, narcissistic and paranoid. It is especially infantile and the object of an intense and ridiculous sycophancy. The Daughter, Pascaline Bongo, has spent her entire career alongside her father, as Minister of Foreign Affairs, Chief of Staff of the father, etc. Her spouses or concubines have all been entitled to important political careers in Gabon, because of that vulvar passage. Brothers, cousins, uncles and aunts; and all the hanger-on’s brother in law are all hooked one way or another on the Gabonese state. They bleed the Gabonese state thoroughly.

If Omar Bongo was the first generation of this disorder, and Ali Bongo the second, it is clear that after nearly 50 years of rule, the third generation of Bongos is being prepared for the next round of milking the public udder public. Thus out of nowhere, Malika Bongo, daughter of Ali Bongo, has been parachuted Deputy Mayor of the controversial and manufactured "common" of Akanda; the deception is made larger, considering that the main Mayor of this municipality, whose land on the seafront sharpens lust, is none other than the developer Claude Sezalory who runs the real estate agency belonging to Sylvia Bongo, the wife of Ali Bongo who is the father of Malika Bongo. Meaning that, the Bongos are knitting tightly within the family. In that position of Mayor of Akanda, between Claude Sezalory and Malika Bongo, rest assured that the Bongo family would adjure to itself most of the best viable land of the area. But so goes the dictatorship in Gabon! On this blog, we asked ourselves the question of how other children of powerful people in Africa, in respectable areas, not dictatorial, behave. We compared what is happening in Gabon with the Bongos to what is happening in South Africa with the Mandela family.

The first thing is that none of the Mandela’s children worked in their father’s administration when he was president of South Africa or at the ANC. They were all private citizens. They started private businesses as illustrated by the very impressive and successful House of Mandela (HOM) wine company, created by Nelson Mandela eldest surviving child, Dr. Makaziwe Mandela, who is a known and respected business woman in South Africa. Please click on the link above to go to the website of that wine company and be mesmerized. On the company website, the Mandelas provide their family tree, since the origin of their clan, going back centuries. They provide all information about how their wines are made and sold. Their wine company is represented in the following locations internationally: South Africa, China, Canada, Brazil and the USA; in Europe their offices are located in Luxemburg. On their company website, they explain the significance of the Mandela family crest (the bee) and why respect for tradition and legacy is important in Africa. Contrary to the Bongos whose biographies are often murky and unclear, the Mandelas provide clear information about their life trajectory. For example, in the magazine Jeune Afrique, the biography of Malika Bongo is described as: high school in Los Angeles; International relations studies in Paris; she went to UNESCO and then to the UN European headquarters. This is not a biography, this is a joke. As a comparison, Dr. Makaziwe Mandela biography is presented as follows: born in Johannesburg; when her father was arrested in 1962, she was sent to boarding school at the Waterford Kamhlaba School in Swaziland, then after her secondary school came back to South Africa to attend the University of Fort Hare in Eastern Cape where she obtained her undergraduate degree; She then went to the University of Massachusetts in the USA to get her doctorate; then went back to South Africa to become a professor at the University of the Witwatersrand (the best university in Africa); she was then hired by the Development Bank of Southern Africa and is now the head of a business conglomerate called the Industrial Development Group (IDG) and has created the House of Mandela winery. By the way, she is married to Dr. Isaac Kwame Amuah, who is a Ghanaian nuclear scientist from Harvard University. Dear readers, this is a biography in steel, the kind you will never find from the Bongos.

Dear readers, Gabon deserves better than to be led by people whose only salvation can be summarized by the umbilical cord that binds them to the Gabonese treasury. In dictatorships, the dictator’s children inherit power from their parents; in democracies, the children of presidents have to compete with other citizens and demonstrate their qualities to succeed. Gabon is on the wrong track with the Bongos’ monarchy!

Chers lecteurs, le Gabon mérite mieux que d’être dirigés par des gens dont le seul salut ne se résume qu’au cordon ombilical qui les lie à la trésorerie gabonaise. Dans les dictatures, les enfants des dictateurs succèdent à leurs parents, dans les démocraties, les enfants des présidents doivent entrer en compétition avec les autres citoyens et démontrer leurs qualités pour réussir. Le Gabon est sur la mauvaise voie avec la monarchie des Bongo!


Version française

Dans son livre «Du pouvoir et des hommes» le psychanalyste Jean-Pierre Friedman explique qu’être dictateur n’est pas un métier, mais une manière de concevoir le pouvoir. Que les enfants de dictateurs sont élevés par des dictateurs, comme des dictateurs. Que de tels enfants ont souvent en commun la maladie du pouvoir; ce pouvoir absolu qu’ils ont toujours connu et qui les a bercés depuis leur tendre enfance. Par nature, ces enfants sont mégalomanes, paranoïaques et narcissiques. Pour le pouvoir, ils iront jusqu’au meurtre et comme leur père auront la tentation d’en abuser, puisque tout leur est possible. Au pouvoir, ils peuvent souvent rester infantiles et il leur est difficile d’échapper à ce reflexe car il est alimenté par une forme de courtisanerie qui se construit autour d’eux.

Chers lecteurs quand on regarde ce qui se passe au Gabon avec les Bongo, l’analyse de Jean-Pierre Friedman tape dans le mille. Ali Bongo a succédé à son père, au prix du sang des Gabonais. Son pouvoir, comme le prédit Friedman, est absolu, mégalomane, paranoïaque et narcissique. Il est surtout infantile et l’objet d’une intense et ridicule courtisanerie. La fille, Pascaline Bongo a fait toute sa carrière auprès de son père comme Ministre des Affaires Etrangères, Directeur de Cabinet du père, etc. Ses époux ou concubins ont tous eu droit à des belles carrières politiques au Gabon, grâce à ce passage vulvaire. Les frères, les cousins, les oncles et les tantes et tous les piques assiettes de beaux-frères, sont tous accrochés à un pan ou à un autre de l’état gabonais. Ces gens saignent l’état gabonais à blanc.

Si Omar Bongo a été la première génération de ce désordre, et Ali Bongo la deuxième, force est de constater qu’après près de 50 ans de règne, la troisième génération de Bongo est train d’être préparée pour la relève à traire la mamelle publique. C’est ainsi que sortie de nulle part, une certaine Malika Bongo, fille d’Ali Bongo, vient d’être bombardée Maire adjoint de la controversée «commune» manufacturée de toute pièce d’Akanda; la supercherie est rendue plus grosse, considérant que le Maire principal de cette commune dont les terrains sur le front de mer aiguisent des convoitises, n’est autre que le promoteur immobilier Claude Sezalory qui dirige l’agence immobilière de Sylvia Bongo, l’épouse d’Ali Bongo, le père de Malika Bongo. Comme quoi, chez les Bongo, on tricote serré en famille. A ce poste de Maire d’Akanda, entre Claude Sezalory et Malika Bongo, vous pouvez avoir la certitude que la famille Bongo s’adjurera la plupart des terrains les plus viables de la zone. Mais ainsi va la dictature au Gabon! Sur ce blog, nous nous sommes posé la question de savoir comment font les autres enfants de pouvoir en Afrique, dans les zones respectables, non dictatoriales? Nous avons comparé ce qui se passe au Gabon avec les Bongo à ce qui se passe en Afrique du Sud avec la famille Mandela.

La première chose à retenir est qu'aucun des enfants de Mandela n’a travaillé dans l'administration de leur père quand il était président de l'Afrique du Sud ou à l'ANC. C’étaient tous des citoyens privés. Ils ont créé des entreprises privées comme illustré par la très impressionnante et totale réussite de la House of Mandela (HOM), une société de production de vin de qualité, créé par l’aîné toujours en vie des enfants de Nelson Mandela, le Dr Makaziwe Mandela, qui est une femme connue et respectée dans les milieux intellectuels et d’affaires en Afrique du Sud. S'il vous plaît, cliquez sur le lien ci-dessus pour aller sur le site de cette société de production de vin et vous serez hypnotisé. Sur le site de leur entreprise, les Mandela donnent leur arbre généalogique, depuis l'origine de leur clan qui remonte à des siècles. Ils fournissent toutes les informations sur la manière dont leurs vins sont fabriqués et vendus. Leur entreprise de vin est représentée dans les endroits suivants: en Afrique du Sud, en Chine, au Canada, au Brésil aux Etats-Unis, en Europe leurs bureaux sont situés au Luxembourg. Sur leur site internet, ils expliquent l'importance de l’emblème de la famille Mandela (l’abeille) et pourquoi le respect de la tradition et des coutumes est important en Afrique. Contrairement aux Bongo dont les biographies sont souvent floues et incertaines, les Mandela fournissent des informations claires sur leur trajectoire de vie. Par exemple, dans le magazine Jeune Afrique, la biographie de Malika Bongo est décrite comme suit: lycée à Los Angeles, des études de relations internationales à Paris, elle est allée à l'UNESCO et au siège européen des Nations Unies; point final! Ce n'est pas une biographie, c'est une blague. A titre de comparaison, la biographie du Dr Makaziwe Mandela se présente comme suit: né à Johannesburg, quand son père fut arrêté en 1962, elle est envoyée dans un pensionnat à l'école Kamhlaba Waterford au Swaziland, puis après son école secondaire, elle est revenue en Afrique du Sud pour aller à l'Université de Fort Hare en Eastern Cape, où elle obtint son diplôme de premier cycle; elle s'est ensuite envolée pour l'Université du Massachusetts aux Etats-Unis pour obtenir son doctorat; puis retourna en Afrique du Sud pour devenir professeur à l'Université de Witwatersrand (la meilleure université en Afrique), elle fut ensuite embauchée par la Banque de Développement de l'Afrique Australe et est maintenant à la tête d'un conglomérat d'entreprises appelé Industrial Development Group (IDG) et a créé la vigne appelée House of Mandela. Par ailleurs, elle est mariée au Dr Isaac Kwame Amuah, qui est un physicien nucléaire ghanéen formé à l'Université de Harvard. Chers lecteurs, c'est une biographie en acier, le genre que vous ne trouverez jamais chez les Bongos.

Chers lecteurs, le Gabon mérite mieux que d’être dirigé par des gens dont le seul salut ne se résume qu’au cordon ombilical qui les lie à la trésorerie gabonaise. Dans les dictatures, les enfants des dictateurs succèdent à leurs parents, dans les démocraties, les enfants des présidents doivent entrer en compétition avec les autres citoyens et démontrer leurs qualités pour réussir. Le Gabon est sur la mauvaise voie avec la monarchie des Bongo!

THIS WEEK’S ECHOS DU NORD. L’ÉDITION DE LA SEMAINE D’ÉCHOS DU NORD

THE OREGON PRESS LOOKS INTO THE CLOSENESS BETWEEN ERIC BENJAMINSON AND ALI BONGO. LA PRESSE DE L’OREGON S’INTÉRESSE À LA PROXIMITÉ ENTRE ÉRIC BENJAMINSON ET ALI BONGO



English version


The Register-Guard is a daily newspaper published in Eugene, Oregon, the town in the USA where the University of Oregon is located. On this Monday, that newspaper published an editorial questioning the wisdom of having former US Ambassador to Gabon, Eric Benjaminson, appointed to lead a program with Gabon at the University of Oregon, paid for with Gabonese money, he helped created. This is too close for comfort. The article is below.



Too close to Bongo?
Benjaminson to lead Gabon program he helped create


A partnership between the University of Oregon and the West African nation of Gabon was a cause for both hope and apprehension at its creation in 2011. Now the same amalgam of optimism and anxiety greets the appointment of Eric Benjaminson as the first executive director of the Gabon Oregon Transnational Research Center on Environment and Development at the UO. Benjaminson’s connections either make him the best person for the job, or present the risk of troublesome entanglements.

The initial hopes were nurtured by the fact that the UO and Gabon have a lot to offer each other — including, on Gabon’s part, a $20 million donation to fund the partnership. But apprehensions clouded the deal because Gabon had not broken fully with the 42-year dictatorship that ended with the death of Omar Bongo Ondimba and the election of his son, Ali Bongo Ondimba, as president in 2009.

Benjaminson recently retired from a career with the Foreign Service that took him to postings in Europe, China, Canada and several African nations — including Gabon, where he served as U.S. ambassador. He’s a UO graduate, and when his ambassadorial appointment was announced in 2010 the university reached out to him. A year later, UO President Richard Lariviere was in Washington, D.C., to sign the partnership deal agreement with President Bongo. Now Benjaminson has returned to his native state and will lead the UO’s Gabon center.

Oil has made Gabon one of the richest nations in Africa, but since independence in 1960 most of the wealth has flowed to a tiny elite. The country has relied heavily on foreign expertise for the development of its resources, rather than cultivating indigenous managers and technicians. The UO partnership came under criticism from some Gabonese, who asked why the $20 million could not have been invested in Gabon’s Omar Bongo University in an attempt to educate the country’s next generation of leaders and managers.

The United States has friendly relations with Gabon, and seldom more so than during Benjaminson’s tenure as ambassador. His posting coincided with the period when President Ali Bongo was consolidating his leadership after the elections of 2009, which were marred by violence and allegations of fraud. The new president has announced a policy of reform and modernization, but a legacy of corruption and self-enrichment remains — Ali Bongo’s father was one of the richest men in Africa, with vast wealth stuffed in overseas bank accounts and real estate.

Gabon must prepare for a time when its oil resources are depleted, and the UO could play a helpful role. With a territory about the size of Oregon and less than half the population, Gabon has a relatively unspoiled natural environment. The UO can help Gabon find ways to capitalize on its natural resources in a sustainable way, while avoiding environmental devastation that often characterizes extractive industries in Africa.

But Gabon must also break the pattern of kleptocracy and authoritarian rule that has kept most of its people poor and powerless — a pattern established by the first President Bongo, and which shows some signs of being continued by his son. And here is where concerns about Benjaminson’s leadership arise: The UO must help Gabon chart a new course rather than legitimizing and assisting in a continuation of the old one. But the UO center, dependent on Gabonese funds and headed by a director with close ties to Gabon’s rulers, may be disinclined to challenge the status quo.

Benjaminson knows Gabon, and he knows the UO — a hard-to-find combination of qualifications. Here’s hoping they are placed in service of an intellectually and politically independent center working for the interests of all Gabonese, while also providing opportunities for UO students and faculty, even if it means parting company with President Bongo now and then. Indeed, an occasional howl of protest from the $800 million presidential palace in Libreville would be greatly reassuring.



Version française


Le Register-Guard est un quotidien publié à Eugene, en Oregon, la ville des USA où est située l'Université de l'Oregon. Ce lundi, ce journal a publié un éditorial questionnant la justification d'avoir placé l'ancien Ambassadeur américain au Gabon, Eric Benjaminson, à la tête d'un programme liant le Gabon à l'Université de l’Oregon, financé avec l'argent du Gabon, qu’il a contribué à créer. C'est trop proximal pour être saint. L’article est ci-dessous:



Trop proche de Bongo?
Benjaminson pour diriger le programme avec Gabon qu’il a contribué à créer


Un partenariat entre l'Université de l'Oregon et la nation ouest-africaine du Gabon fut la cause, à la fois d'espoir et de crainte, à sa création en 2011. Maintenant, le même amalgame d'optimisme et de l'anxiété rencontre la nomination d'Eric Benjaminson comme le premier directeur général du Gabon Oregon Transnational Research Center on Environment and Development à l'UO. Les connexions de Benjaminson font de lui soit le meilleur candidat pour le poste, ou présentent le risque d'enchevêtrements ennuyeux.

Les premiers espoirs ont été nourris par le fait que l'UO et le Gabon ont beaucoup à s'offrir mutuellement - particulièrement, de la part du Gabon, un don de 20 millions de dollars pour financer le partenariat. Mais des appréhensions assombrissent l'accord car le Gabon n'a pas rompu totalement avec la dictature de 42 ans qui a pris fin avec la mort d'Omar Bongo Ondimba et l'élection de son fils, Ali Bongo Ondimba, comme président en 2009.

Benjaminson récemment pris sa retraite après une carrière dans le Service des Affaires Etrangères qui l'a emmené à des affectations en Europe, en Chine, au Canada et dans plusieurs pays africains - dont le Gabon, où il a servi comme Ambassadeur des États-Unis. Il est un diplômé de l’UO, et quand sa nomination d'ambassadeur fut annoncée en 2010, l'université est entrée en contact avec lui. Un an plus tard, le président de l’UO, Richard Lariviere se rendit à Washington, DC, pour signer l'accord de partenariat avec le président Bongo. Maintenant Benjaminson est de retour dans son état d’origine et dirigera le centre Gabon-UO.

Le pétrole a fait du Gabon l'un des pays les plus riches d’Afrique, mais depuis l'indépendance en 1960, cette richesse n’a profité qu’à une petite élite. Le pays s'est fortement appuyé sur l'expertise étrangère pour le développement de ses ressources, plutôt que de former des gestionnaires et des techniciens autochtones. Le partenariat avec l’UO a été critiqué par certains gabonais, qui se sont demandés pourquoi les 20 millions de dollars n'auraient pas pu être investi dans l’Université Omar Bongo du Gabon pour éduquer la prochaine génération de leaders et gestionnaires du pays.

Les États- Unis ont de bonnes relations avec le Gabon, et elles le furent encore plus pendant le mandat de Benjaminson comme Ambassadeur. Sa prise de fonction au Gabon a coïncidé avec la période pendant laquelle le président Ali Bongo consolidait son leadership après les élections de 2009 qui furent marquées par la violence et des allégations de fraude. Le nouveau président avait annoncé une politique de réforme et de modernisation, mais l’héritage de la corruption et de l'enrichissement illicite demeure- le père d'Ali Bongo était un des hommes les plus riches d’Afrique, avec une vaste fortune cachée dans des comptes bancaires à l'étranger et dans l'immobilier.

Le Gabon doit se préparer pour la période qui suivra l’épuisement de ses ressources pétrolières, et l'UO pourrait avoir un rôle utile. Avec un territoire de la taille de l'Oregon et moins de la moitié de la population, le Gabon dispose d'un environnement naturel relativement préservé. L’UO peut aider le Gabon à trouver des moyens de tirer profit de ses ressources naturelles de manière durable, tout en évitant la dévastation environnementale qui caractérise souvent les industries extractives en Afrique.

Mais Gabon doit aussi briser le modèle de kleptocratie et de régime autoritaire qui rendu la plupart de ses habitants pauvres et démunis - un modèle établi par le premier président Bongo, et qui montre des signes d'être poursuivie par son fils. Et c'est là que les préoccupations au sujet du leadership de Benjaminson se posent: L’UO doit aider le Gabon à tracer une nouvelle voie plutôt que de légitimer et d'aider à la poursuite de l'ancienne. Mais le centre de l’UO, dépendant des fonds gabonais et dirigé par un directeur ayant des liens étroits avec les dirigeants du Gabon, serait peu enclin à contester le statu quo.

Benjaminson connait le Gabon et il connait l'UO - une combinaison de qualifications difficile à trouver. Il faut espérer qu'elles soient mises au service d'un centre intellectuellement et politiquement indépendant, qui travaillerait pour les intérêts de tous les Gabonais, tout en offrant des opportunités aux étudiants et au corps professoral de l'UO, même si cela signifierait de se démarquer du président Bongo. En effet, un hurlement occasionnel de protestation du palais présidentiel à 800 millions de dollars de Libreville, serait très grandement rassurant.

ANALYSIS OF JEAN ÉYÉGHÉ NDONG LATEST PRESS CONFERENCE. ANALYSE DE LA DERNIÈRE CONFÉRENCE DE PRESSE DE JEAN ÉYÉGHÉ NDONG




English version


We have written several times on this blog that of all politicians operating in Gabon today, Jean Eyeghe Ndong has often seemed to be the one most equipped to lead the country towards political alternative, if he so deeply desire; because the man has poise, stature, credibility and knowledge to conduct such mission in this Gabon that is so on the wrong track!


But the problem we highlight as often as possible, is that we are not convinced that Jean Eyeghe Ndong has given himself the mission to devote his being to the advancement of democracy in Gabon; because in our opinion he has appeared indecisive at crucial times and likely to engage in the kind of peristaltic arrangements which have often sealed the political advancement of Gabon. For us the problem remains: would Jean Eyeghe Ndong become one of those liberators Gabon dream of, or just another accommodative to the Bongos as have finally been all major opposition leaders since Paul Mba Abessole to this day? Only the actions of Jean Eyeghe Ndong will therefore provide the answer.


The recent press conference by Jean Eyeghe Ndong held on Monday, January 13, 2014 in Libreville, was another opportunity for us to measure the political potential of this man who could do a lot if he really dared. Indeed, Jean Eyeghe Ndong spoke on the imbroglio surrounding the election of the Mayor of Libreville. An activity characterized by a very weird political behavior by the PDG in power; but this should come as a surprise to no one because such behavior by the PDG is customary! Hence our first question:


After all that has happened in the electoral framework in Gabon since 1990, after witnessing the PDG methods from the time he still belonged to that party to the time he went to the opposition, may we reasonably believe that a politician with mature ambitions as Jean Eyeghe Ndong would be surprised by the shady methods used by the PDG to achieve its purpose? Is it not foreseeable that the PDG would use the fact of the Prince to impose whomever it wants, Gabon being a non-democracy? The outrage over this point by Jean Eyeghe Ndong, even if justified, appears to us quite surprising.


The second question is that the basic rule of political negotiation requires that one provide themselves and a stick and a carrot, and stays firm in that if the opponent does not bite the carrot, it would not take long for the stick to get into the game. In this context, Jean Eyeghe Ndong has only carrots, because he appeals to the republican and democratic sense of councilors constituting the Electoral College. All this moral grandeur and sense of honor is well and good. But where Jean Eyeghe Ndong only offers moral elevation and principles, the PDG which controls everything in the country, has the means to buy directly or indirectly, the votes of these Councilors and in doing so, "elect" its unlikely candidate. It is in this scenario that Jean Eyeghe Ndong as a seasoned politician, should wield the stick by alerting the PDG that any manipulation of the vote would be met with the disapproval of the street and the blockade of the functioning of the operation of Libreville. Students have just demonstrated what the street is able to do and if Jean Eyeghe Ndong is serious in his positions, he would take a determined stance in view of the cheating history of the PDG. With this visibility of the stick and the carrot, the PDG regime would have no choice because Jean Eyeghe Ndong has already demonstrated his ability to mobilize people and there is no doubt that a call on his part would be followed by his supporters. So one might ask: why Jean Eyeghe Ndong does not use a stick in his attempt to conquer the Mayorship of Libreville?


In the final analysis, if we must admit that the text and tone of Jean Eyeghe Ndong during this press conference were full of Republican heights, the fact that he remained focused primarily on the law left us hungry for more, because that would make sense if Gabon was a pluralistic democracy. But unfortunately in a democracy, we're not there yet; and dictatorships do not care about heights of mind. We therefore wonder that if the PDG imposes Rose Ossoucah Raponda as mayor of Libreville, what would Jean Eyeghe Ndong response be? The events will not soon bring the answer to this question to us!



Version française


Nous l’avons écrit à plusieurs reprises sur ce blog, que de tous les politiciens en activité au Gabon aujourd’hui, Jean Eyeghe Ndong nous a souvent paru comme le plus outillé à conduire le pays sur la voie de l’alternative politique, s’il le désirait profondément, car l’homme à la prestance, la stature, la crédibilité et le savoir pour conduire une telle entreprise dans ce Gabon oh combien sur la mauvaise voie!


Mais le problème que nous relevons aussi souvent que possible, est que nous ne soyons pas convaincus que Jean Eyeghe Ndong se soit donné cette mission de faire don de sa personne pour l’avancement de la démocratie au Gabon; car à notre avis, il nous est apparu indécis dans les moments cruciaux et susceptible aux arrangements péristaltiques qui ont souvent plombés l’avancement politique du Gabon. Pour nous le problème reste entier: Jean Eyeghe Ndong sera-t-il un de ces libérateurs dont rêve le Gabon, ou un autre accommodateur aux Bongo comme l’ont finalement été tous les grands leaders d’opposition depuis le Paul Mba Abessole à nos jours? Seules les actions de Jean Eyeghe Ndong sauront donc en donner la réponse.


La récente conférence de presse de Jean Eyeghe Ndong, tenue le lundi 13 janvier 2014 à Libreville, fut encore l’occasion pour nous de mesurer le potentiel politique de ce homme qui peut faire beaucoup s’il osait vraiment. En effet, Jean Eyeghe Ndong s’exprimait sur l’imbroglio entourant l’élection du Maire de Libreville. Une activité caractérisée par une conduite très politiquement bizarre du PDG au pouvoir; mais cela ne devrait plus étonner personne car le PDG est coutumier du fait! D’où notre première interrogation:


Après tout ce qui s’est passé dans le cadre électoral au Gabon depuis 1990, après avoir été témoin des méthodes PDG du temps où il appartenait encore à cette formation politique, jusqu'à maintenant qu’il soit passé dans l’opposition, peut-on raisonnablement penser qu’un politicien aux mures ambitions comme Jean Eyeghe Ndong, s’étonnerait des méthodes louches utilisées par le PDG pour arriver à ses fins? N’est-il pas prévisible que le PDG utiliserait le fait du Prince pour imposer qui il veut là où il veut, le Gabon n’étant pas une démocratie? L’indignation sur ce point de Jean Eyeghe Ndong, même si elle est justifiée, nous apparait assez surprenante.


La seconde interrogation est que la règle élémentaire de la négociation politique exige qu’on se munisse et du bâton et de la carotte et que l’on soit ferme du fait que si l’adversaire ne mordait pas la carotte, le bâton ne tarde pas à entrer dans le jeu. Dans ce contexte, Jean Eyeghe Ndong n’a que des carottes, car il en appelle au sens républicain et démocratique des conseillers municipaux constituant le collège des électeurs. Tout ceci est bien beau, la grandeur morale et le sens de l’honneur. Mais là où Jean Eyeghe Ndong propose l’élévation de la morale et des principes, le PDG qui contrôle tout dans le pays a les moyens de s’acheter d’une manière directe ou indirecte, les voix de ces conseillers et de faire ainsi «élire» son improbable candidate. C’est dans ce cas de figure que Jean Eyeghe Ndong, en fin politicien, devrait brandir le bâton en faisant comprendre au pourvoir PDG que toute manipulation du scrutin rencontrerait la désapprobation de la rue et le blocage du fonctionnement de Libreville. Les élèves viennent de démontrer ce que le rue est capable de faire; si Jean Eyeghe Ndong était sérieux dans ses positions, il prendrait une posture plus tranchée, vue l’historique tripatouillard du PDG. Avec cette visibilité du bâton et de la carotte, le pouvoir n’aurait pas le choix car Jean Eyeghe Ndong a déjà fait montre de sa capacité de mobilisation et il n’y a pas de doute qu’un mot d’ordre de sa part soit suivi par ses partisans. Alors on peut se demander, pourquoi Jean Eyeghe Ndong n’actionne pas de bâton dans sa tentative de conquérir la Mairie de Libreville?


En analyse final, si nous devons admettre que le texte et le ton de Jean Eyeghe Ndong lors de cette conférence de presse, aient été pleins de hauteurs républicaines, le fait qu’il soit essentiellement resté centré sur la loi nous a laissé sur notre faim car cela aurait un sens si le Gabon était une démocratie pluraliste. Mais malheureusement en démocratie, nous n’y sommes pas encore et les dictatures se fichent des hauteurs d’esprit. Nous nous demandons donc si le PDG imposait Rose Ossoucah Raponda, quelle serait la réponse de Jean Eyeghe Ndong? Les évènements ne sauraient tarder à nous apporter réponse à cette question!

ACCORDING TO LA LETTRE DU CONTINENT, CHRISTIANE ROSE OSSOUCAH RAPONDA IS THE NEXT MAYOR OF LIBREVILLE. POUR LA LETTRE DU CONTINENT, CHRISTIANE ROSE OSSOUCAH RAPONDA SERA MAIRE DE LIBREVILLE

Rose Ossoucah Raponda (photo: AGP)


English version


The French publication "La Lettre du Continent" does not beat around the bush. In an article contained in its latest issue, there is no run around or conditional used, Christiane Rose Ossoucah Raponda will be Mayor, period, end of story! The games is over; no offense to those who believe that they live in a democracy in Gabon or who pretend to believe so; by they from the PDG or the opposition.


In this article whose revealing title is: "Ali coaxed his Mayor," it is said that it is Ali Bongo who appointed Ossoucah Raponda to direct the office of Mayor of Libreville for the next 5 years. Remember this, dear readers, at no time did the article speak even in passing of the possibility that this outcome would not be granted by the Electoral College. This gives you an idea of the value and credibility of that vote. Apparently, for the LDC, the designation of Ossoucah Raponda constitutes a real slap in the face, if not the ultimate rupture and the consumption of the dropping of Laure Olga Gondjout by the tandem Ali Bongo-Maixen Accrombessi. Laure Olga Gondjout who is now leaving the Presidential Palace was hoping for a soft landing a Mayor of Libreville, but it seems that Ali Bongo did not want her, for reasons of compatibility and the choosing of Ossoucah Raponda corresponded to the need to entrust this job to a "more conciliatory" person. Furthermore, the article suggests between the lines, that an agreement to support the PDG candidate by Jean Boniface Assélé’s team would be a mere formality.


The article informs us further that the arrival of Ossoucah Raponda as Mayor of Libreville would coincide with an increase in the annual budget of that institution to 20 billion CFA francs. One could therefore interpret the insistence of having a person who is devoted to him, to the post of Mayor of Libreville, as following the logic of controlling these finances directly by Maixen Accrombessi, thus making the Mayor of Libreville, not the Republican independent entity as would want the text of law, but the de facto National Agency of Garbage Collection of Libreville, directly answering only to the office of the Presidency of the Republic. Before selecting Ossoucah Raponda, the LDC says that Ali Bongo deliberated between the following options for the office of mayor of Libreville.


-Etienne Massard Cabinda: was the Accrombessi’s candidate but that selection did not prevail.


-Alexandre Barro-Chambrier: even if his victory in his district in local elections could put him in pole position among the PDG candidates, LDC says that his candidacy was not accepted because Ali Bongo (or those who pull the strings) considers him to be unreliable. We on this blog wonder exactly what is behind this sentence of unreliability; one day we might know.


-Chrystel-Limburg Iwenga: a member of the wider Bongo family, as the mother of a child by Omar Bongo; she was not retained, but due to inexperience said LDC. One reason that amuses us because inexperience has never prevented the Bongos from putting dogs to important poditions in this Gabon which they own!


Now that according to the LDC, the die has been cast, let us wait for the answer that would be mustered by Jean Eyeghe Ndong, to block the forgone conclusion of Ossoucah Raponda as Libreville’s Mayor.



Version française


La publication française “La Lettre du Continent” n’y va pas par quatre chemins. Dans un article contenu dans sa dernière livraison, il n’y a pas de supputation ni de conditionnel utilisés, Christiane Rose Ossoucah Raponda sera Maire, un point un trait, fin du match! Les jeux sont faits, n’en déplaise à ceux qui se croient en démocratie au Gabon ou qui font minent de le croire; qu’ils soient par ailleurs du PDG ou de l’opposition.


Dans cet article dont le titre révélateur est: «Ali Cajole sa Maire», il est dit que c’est Ali Bongo qui a désigné Ossoucah Raponda pour diriger la Mairie de Libreville pendant les 5 prochaines années. Retenez bien ceci, chers lecteurs, à aucun moment l’article ne parle même en biais de la possibilité que cette dernière ne soit pas l’élue du collège électorale. Cela vous donne une idée de la valeur et de la crédibilité de ce vote. Apparemment, pour la LDC, la désignation d’Ossoucah Raponda serait un véritable camouflet, sinon l’ultime rupture et la consommation du lâchage de Laure Olga Gondjout par le tandem Ali Bongo-Maixen Accrombessi. Laure Olga Gondjout qui est en train de quitter la Présidence, espérait un atterrissage en douceur à la Mairie de Libreville, mais il semble qu’Ali Bongo n’en voulait pas, pour des raisons d’humeur et que le choix d’Ossoucah Raponda ait répondu à la nécessité de confier ce poste à une personne «plus conciliante». Par ailleurs, l’article laisse entendre entre deux lignes, qu’un accord de support pour le candidat PDG par l’équipe de Jean Boniface Assélé ne serait qu’une simple formalité.


L’article nous informe en outre que l’arrivée d’Ossoucah Raponda à la Mairie de Libreville correspondrait à une majoration du budget annuel alloué à cette institution dorénavant à 20 milliards de francs CFA. On pourrait donc interpréter l’insistance d’avoir une personne qui lui est dévouée, à ce poste de Maire de Libreville, comme suivant la logique du contrôle de ces finances directement par Maixen Accrombessi; faisant ainsi de la Mairie de Libreville, non pas une entité républicaine indépendante comme le voudraient les textes, mais de facto l’Agence Nationale du Ramassage des Poubelles de Libreville, ne répondant directement que du cabinet de la Présidence de la République. Avant de sélectionner Ossoucah Raponda, la LDC nous dit qu’Ali Bongo a délibéré entre les possibilités suivantes pour cette fonction de Maire de Libreville:


-Etienne Massard Cabinda: était le candidat d’Accrombessi, mais sa sélection n’a pas été retenue.


-Alexandre Barro-Chambrier: même si sa victoire dans son arrondissement lors des élections locales pouvait le placer en pole position parmi les candidates PDG, la LDC nous dit que sa candidature n’a pas été retenue parce qu’Ali Bongo (ou ceux qui tirent les ficelles) le considère comme peu fiable. Nous sur ce blog nous nous demandons exactement ce que cache cette sentence de manque de fiabilité; un jour on le saura peut-être.


-Chrystel Limbourg Iwenga: membre de la famille élargie des Bongo, puisque mère d’un enfant d’Omar Bongo, n’aurait pas non plus été retenue, mais pour cause d’inexpérience dit la LDC. Une raison qui nous amuse car l’inexpérience n’a jamais empêché les Bongo de faire d’un chien un personnage important dans ce Gabon qui leur appartient!


Maintenant que selon la LDC, les jeux sont faits, nous attendons la réponse qui sera élaborée par Jean Eyeghe Ndong, pour bloquer l'inéluctable ascension d’Ossoucah Raponda à la mairie de Libreville.

REPORTERS WITHOUT BORDERS UNVEILS AN IMPOSTURE BY ALI BONGO. REPORTERS SANS FRONTIÈRES DÉVOILE UNE IMPOSTURE D’ALI BONGO



English version


On 16 January 2014, the NGO Reporters Without Borders issued the following communiqué to denounce an outrageous imposture which Ali Bongo was guilty of, at the presentation ceremony of New Year greetings to the President of the Gabonese Republic. The full text is below. You can read the original in French by clicking here.



Reporters Without Borders reacts to the wishes presented to the press
Reporters Without Borders expresses its surprise at the remarks of Gabonese President Ali Bongo in greeting to the press on Saturday, January 11, 2013. According to several media outlets, the head of state said in substance that RWB has granted a "technical support” and been “involved" in the design of the communication code currently under development. This version is wrong. The comparison between the official content of the presidential speech sent to RWB and testimonies of journalists present at the ceremony show that, in his speech, President Bongo went further than the written text.

"Reporters Without Borders is not currently involved in the drafting of a new code of communication. Having studied in April 2013 a project of a bill amending the 2001 Code of Communication and demanded its repeal, RWB has never received a new version of the text. We ask that the Gabonese Presidency clarifies the remarks made during the wishes to the press," has declared the organization of defense of freedom of information.

In February 2013, RWB led a mission to Libreville during which the Secretary-General and the Manager for Africa of the organization met with the Ministers of the Interior and Communications as well as with President Ali Bongo. Following this, RWB published several recommendations. On 29 April 2013, RWB sent a note to the Gabonese authorities with specific recommendations, noting that "the bill is a much more dangerous because it claims to be an advancement but it is not. On its face, this bill is not satisfactory. A real reform and revision of the code of communication for proper compliance with the international commitments of the Republic of Gabon involve a complete overhaul of the existing legislation”. On May 27, RWB received in Paris a delegation from the Gabonese presidency during which the organization reiterated the need to revise the law in its entirety and to convene the General Evaluation of the state of communication to ensure consensus around the text.

When a new bill would have been drafted by the Gabonese authorities, in agreement with the main recommendation made by RWB, the organization would be ready to participate in the General Evaluation which should be held in Gabon, in collaboration with other NGOs, international organizations, journalists and other members of the civil society.


Version française


Le 16 Janvier 2014, l’ONG Reporters Sans Frontières a publié le communiqué qui suit, pour dénoncer une outrageuse imposture dont s’est rendu coupable Ali Bongo, lors de la cérémonie de présentation des vœux de nouvel an a la Présidence de la République Gabonaise. Le texte dans son intégralité est ci-dessous. Vous pouvez lire l’original en cliquant ici.



Reporters sans frontières réagit aux vœux présentés à la presse
Reporters sans frontières exprime sa surprise concernant les propos du président gabonais Ali Bongo lors de ses vœux à la presse le samedi 11 janvier 2013. Selon plusieurs organes de presse, le chef de l’Etat a affirmé en substance que RSF a apporté un "appui technique" et a "participé"à la conception du code de la communication actuellement en cours d’élaboration. Cette version est erronée. La comparaison entre le contenu officiel du discours présidentiel envoyé à RSF et les témoignages des journalistes présents à la cérémonie font apparaître que, lors de son allocution, le président Bongo est allé plus loin que le texte écrit.

"Reporters sans frontières n’est actuellement pas associée à la rédaction d’un nouveau code de la communication. Après avoir étudié en avril 2013 le projet de loi portant réforme du Code de la communication de 2001 et demandé son abrogation, RSF n’a jamais été saisie d’une nouvelle mouture du texte. Nous souhaitons que la présidence gabonaise clarifie les propos tenus lors des vœux à la presse", a déclaré l’organisation de défense de la liberté de l’information.

En février 2013, RSF a conduit une mission à Libreville au cours de laquelle le secrétaire général et le responsable Afrique de l’organisation ont rencontré les ministres de l’Intérieur et de la Communication ainsi que le président Ali Bongo. A l’issue de celle-ci, RSF a publié plusieurs préconisations. Le 29 avril 2013, RSF a envoyé une note aux autorités gabonaises contenant des recommandations précises, soulignant que "le projet de loi constitue un danger d’autant plus important qu’il prétend être une avancée mais n’en est pas une. Sur la forme, ce projet de loi n’est pas satisfaisant. Une réelle réforme et révision du Code de la communication pour une mise en conformité avec les engagements internationaux de la République gabonaise impliquerait une refonte totale du texte législatif existant". Le 27 mai, RSF recevait à Paris une délégation de la présidence gabonaise au cours de laquelle l’organisation réitérait la nécessité de revoir la loi dans son intégralité et de convoquer des Etats généraux de la communication afin de garantir un consensus autour du texte.

Dès lors qu’un nouveau projet de loi aura été rédigé par les autorités gabonaises, en accord avec la recommandation principale faite par RSF, l’organisation sera prête à participer aux Etats généraux organisés au Gabon, en collaboration avec d’autres ONG, les organisations internationales, les journalistes et les autres membres de la société civile.

FOR ALI BONGO’S REGIME, IT IS STRICLY PROHIBITED TO ASK FOR A TRACK RECORD. POUR LE RÉGIME ALI BONGO, LA DEMANDE DE BILAN EST STRICTEMENT INTERDITE

Etienne Massard Kabinda Makaga (Photo: Jeune Afrique)


English version

Laure Olga Gondjout has just been kicked out of the Cabinet of Presidency of the Republic of Gabon, by Maixent Accrombessi and replaced by Etienne Massard Kabinda. Our blog in this post would like to address a particular fact which is observed with recurrence in the decisions of Ali Bongo’s regime; we note that important appointments at the top of the state, are never followed by a credible biographical presentation of the people appointed, and an assessment of their previous functions so the Gabonese people could really know what criteria were used for these appointments. It's pretty outrageous for a regime that has repeatedly said that it wanted excellence, so this blog asks the regime: if you say you are excellent, why are you hiding the measures of your performances and your biographies?

We must introduce the topic by noting that the regime’s shortcomings and inadequacies start with state media because as recent events show, it is the Gabonese independent newspapers which finally have provided the right information to readers; because for many months, Echos du Nord, La Une, L’Aube, Ezombolo, etc., have predicted the dismissal of Laure Gondjout by Maixent Accrombessi. Despite very precise and well documented articles on the subject, regularly published by the independent press, not once did the State media talk about what was brewing in the Presidential Cabinet, which is unacceptable in a country where we are told that the press is free. If independent newspapers had the information, it is likely that those of State also had it. So we can conclude that the State media were censored. This blog protests against these methods of another time, because it has been proven worldwide that censorship is contrary to the public interest. We want to pay tribute to these independent newspapers which do not hesitate to make public legitimate information of general interest. We also want to tip our hat to the online medium "Gabonreview" which has published very interesting and relevant articles on the appointment of Etienne Massard Cabinda. You will not read them in l’Union or Gabon Matin.

Etienne Massard Kabinda Makaga (the full name) who has been appointed as Secretary General of the Presidency of the Republic of Gabon, was previously, hold on tight, exercising simultaneously the following functions: Special Advisor to the President of the Republic in charge of Environment; Chairman of the Management Board of the National Agency for National Parks (ANPN); Chairman of the Technical Committee of the National Agency of Scholarships of Gabon (ANBG); Representative of the President of the Republic at the Climate Council; Director of the Gabonese Agency for Studies and Spatial Observations (AGEOS). Phew, one is breathless after citing all these titles of high responsibility. But the trouble, you see dear readers, is that at no time did the office of the President of the Gabonese Republic issue a comprehensive statement on the person of Etienne Massard Kabinda Makaga accompanied by even a slight record giving an idea to the Gabonese people of the reasons why this gentleman is today a Secretary General of a Presidency of the Republic. When one has held simultaneously all these functions, there must be somewhere a record of results! The Gabonese people were given nothing but a brief statement of appointment, nothing more! This is unacceptable in a country where the people exist and demand accountability.

The President of the Republic is an institution, so a Secretary General of the Presidency manages an institutive administration, that is to say an administration engaged in an activity of general interest. Any person holding this position must be known to the public and their administrative past should have no gray area. Governance represents is a whole set of institutions, of administrative authorities, those leading them must be subject to public light because it is in the general interest. The probity, competence, wisdom of a Secretary General of the Presidency of the Republic must be assessable by watching their career, administrative history and results. It is these records that will make the people trust each senior official, each representative of the State. There should no longer be cases of access to positions of authority by the mere disreputable way of only friendships. A minimum of intellectual honesty should be instituted. Here for example are the attributions of the Secretary General of the French Presidency as published on the website of the French Presidency:

The General Secretariat of the Presidency of the Republic deals with the relationships of the President with the State and the government and includes collaborators who work under the direction of the Secretary General and his assistants. Its mission is to monitor dossiers that arrive at the Elysee and the General Secretariat has relays in each ministry. The Secretary General of the Elysee is a confidant of the President with great skill and work ethic; and is familiar with the workings of the state, often a former technocrat, known to the press and the public - such as Dominique de Villepin who was secretary General of the Elysee (during Jacques Chirac’s first term).... Among the most famous Secretaries of Elysée there are: Michel Jobert, Jean-François Poncet, Hubert Vedrine, Dominique de Villepin, Edouard Balladur, Pierre Bérégovoy...

Dear readers, in Gabon can we, given what is written above, say that Etienne Massard Kabinda Makaga has the right profile for the job? How could we know without having his past record?




Version française

Laure Olga Gondjout vient d’être mise à la porte de la Présidence de la République Gabonaise, par Maixent Accrombessi et remplacé par Etienne Massard Kabinda. Notre blog dans ce billet voudrait se pencher sur un fait bien particulier qui est observé avec récurrence dans les décisions du régime Ali Bongo; nous remarquons que les nominations importantes au sommet de l’Etat ne sont jamais suivies d’une présentation biographique crédible des gens nommés, et d’un bilan de leurs précédentes fonctions permettant au peuple Gabonais de vraiment savoir sur quels critères se font ces nominations. C’est assez scandaleux pour un régime qui ne cesse de répéter vouloir l’excellence; alors ce blog demande au régime: si vous êtes excellent, pourquoi cachez-vous les mesures de vos performances et vos biographies?

Il convient d’introduire le sujet en faisant remarquer que les manquements et atermoiements du régime commencent dans la presse d’Etat car comme nous indiquent les derniers évènements, ce sont les journaux indépendants gabonais qui auront finalement donné la bonne information aux lecteurs, car depuis des de nombreux mois, Echos du Nord, La Une, L’aube, Ezombolo etc., prédisaient le limogeage de Laure Gondjout par Maixent Accrombessi. Malgré des articles très précis et bien documentés, sur le sujet, régulièrement publiés par la presse indépendante, pas une seule fois, la presse d’Etat a parlé de ce qui couvait au sein du Cabinet Présidentiel; ce qui est inacceptable dans un pays où on nous dit que la presse est libre. Si les journaux indépendants avaient l’information, il est fort à parier que ceux du pouvoir l’avaient aussi; donc nous pouvons conclure que les organes d’Etats se sont censurés. Ce blog s’insurge contre ces méthodes d’un autre temps, car il a été prouvé partout dans le monde que la censure était contraire à l’intérêt public. Nous voulons ici rendre hommage à ces journaux indépendants qui n’hésitent pas à faire la publication d'informations légitimes et d'intérêt général. Nous voulons aussi faire un chapeau bas au medium en ligne «Gabonreview» qui a publié des articles forts intéressants et pertinents sur la nomination d’Etienne Massard Kabinda. Vous ne risquez pas de lire cela dans l’Union ou Gabon Matin.

Etienne Massard Kabinda Makaga (le nom complet) qui vient d’être nommé comme Secrétaire Général de la Présidence de la République Gabonaise, occupait précédemment, tenez-vous bien, simultanément les fonctions suivantes: Conseiller Spécial du Président de la République en Charge de l’Environnement; Président du Comité de Gestion de l’Agence Nationale des Parcs Nationaux (ANPN); Président de la Commission Technique de l’Agence Nationale des Bourses du Gabon (ANBG); Représentant du Président de la République au Conseil Climat; Directeur l’Agence Gabonaise d’Etudes et d’Observations Spatiales (AGEOS). Ouf, on est essoufflé après avoir parcouru tous ces titres de haute responsabilité. Mais l’ennui, voyez-vous chers lecteurs, c’est qu’à aucun moment la Présidence de la République Gabonaise n’a publié un communiqué complet sur la personne d’Etienne Massard Kabinda Makaga accompagné ne serait-ce qu’une ébauche de bilan donnant une idée aux Gabonais des raisons qui font de ce Monsieur, aujourd’hui, un Secrétaire Général d’une Présidence de la République. Quand on a occupé simultanément toutes ces fonctions, on doit pouvoir démontrer quand même quelque part, des résultats! Les Gabonais n’ont eu droit qu’à une déclaration sommaire de nomination, sans plus! Ce qui est inacceptable dans un pays où le peuple existe et demande des comptes.

Le Président de la république est une institution, donc un Secrétaire Général de Présidence gère une administration institutive, c'est-à-dire une administration exerçant une activité d’intérêt général. Toute personne devant occuper ce poste doit être connue du public et son passé administratif ne doit souffrir d’aucune zone d’ombre. La gouvernance représente tout un ensemble d’institutions, d’autorités administratives, dont les tenants doivent être soumis à un éclairage public car il en va de l’intérêt général. On doit pouvoir mesurer la probité, la compétence, la sagesse d’un Secrétaire Général de la Présidence de la République, en regardant son parcours et ses antécédents administratifs et les résultats obtenus. C’est ce bilan qui mettra le peuple en confiance fasse à chaque haut-fonctionnaire, chaque représentant de l’Etat. Il ne devrait plus être question d’accéder à des fonctions d’autorité par la simple voie peu recommandable d’amitiés particulières. Un minimum d’honnêteté intellectuelle devrait être institué. Voici par exemple les attributions du Secrétaire General de la République Française tel que publiées sur le site de la Présidence Française:

Le Secrétariat Général de la Présidence de la république s’occupe des rapports du président avec l’Etat et le gouvernement et comprend des collaborateurs qui travaillent sous la direction du Secrétaire Général et de ses adjoints. Sa mission est de suivre les dossiers qui arrivent à l’Élysée et le Secrétariat Général a des relais dans chaque ministère. Le Secrétaire Général de l’Élysée est un homme de confiance du Président avec de grande compétence de travail et connaissant bien les rouages de l’état; souvent ancien énarque, connu de la presse et du grand public - exemple Dominique de Villepin a été secrétaire général de l’Élysée (1e mandat de Jacques Chirac)…. Parmi les Secrétaires Généraux de l’Elysée les plus célèbres, il y a: Michel Jobert, Jean-François Poncet, Hubert Védrine, Dominique de Villepin, Édouard Balladur, Pierre Bérégovoy…

Chers lecteurs, au Gabon peut-on, en comparaison de ce qui est écrit ci-dessus, affirmer qu’Etienne Massard Kabinda Makaga a le profil de l’emploi? Comment le savoir sans avoir fait son bilan passé?

IN BITAM, MEMBERS OF THE PDG MAKE THEIR PARTY BITES THE DUST! À BITAM, DES MEMBRES PDG FONT MORDRE LA POUSSIÈRE AU… PDG!



English version


In the department of Ntem (Bitam), coming out of the recent local elections, the PDG was awarded 17 councilors out of a total of 31, or over 50% of the number of councilors. This was foreshadowing the prediction that the Presidency of the Departmental Board of the Ntem could not escape the PDG, because this designation depended on the voting by Councilors, whom the PDG had the greatest number.


But against all odds and beating the prognosticators, the candidate nominated by the list "Ntem For All" Memine me Zue, of the Union Nationale Party still under dissolution, won the vote of Councilors, by 20 votes against 11, clearly indicating that PDG Councilors, at least six of them, would have voted for me Memine Zue and thus against their party, as the Memine me Zue list only had 14 Councilors.


This outcome in Ntem is perhaps the hidden expression of a huge iceberg of discomfort in the PDG in Woleu-Ntem as well as elsewhere in the country. We have recently seen the PDG bite the dust dramatically in Oyem and Minvoul in Woleu-Ntem, in Mouila in Ngounié, in significant districts of Libreville, but we mostly saw members of the CEO denounce the decisions taken by their superiors to present and support light weight candidates without a track record. Such is the case of the veiled protest by Alexandre Barro Chambrier in response to the appointment of Rose Ossoucah Raponda as candidate for Mayor of Libreville; protest that would have pushed Alexandre Barro Chambrier to ask "his" Councillors to vote their "conscience"; a posture deemed a banana peel slipped to the nominee Rose Ossoucah Raponda and perhaps explains why the Lettre du Continent recently wrote that the Gabonese Presidential Palace considers Alexandre Barro Chambrier unreliable.


This vote will surely give cold sweats to the regime, because being that it was held by secret ballot and in democratic manner, the ruling party got away with its tail between its legs, which is a very bad omen for the designation of Mayor of Libreville which may not occur in the way envisaged by Ali Bongo, if some consultants actually decide to vote "their conscience", but more dangerous for Ali Bongo because this election once again demonstrates that every opportunity that democratic vote would be held in Gabon, the PDG would go by the wayside. From this perspective, to let the 2016 elections take place democratically would be suicidal for Ali Bongo.


The question that remains is what will be the reaction to this dismal failure of The PDG in power by both sides of the Gabonese political spectrum; would we see a re-energized opposition given the the possibility that members of the PDG could butt against their own party, or are we going to witness yet another opportunity not exploited by the Gabonese people who a whole (including some within the PDG) now have a thirst for freedom? The future will enlighten us!



Version française


Dans le département du Ntem (Bitam), au sortir des récentes élections locales, le PDG s’était vu adjuger 17 conseillers sur un total de 31, soit plus de 50% du nombre des conseillers. Cela pouvait laisser présager que la Présidence du Conseil Départemental du Ntem ne pouvait échapper au PDG, car cette désignation dépendait du vote des conseillers dont le PDG en avait le plus grand nombre.


Mais contre toute attente et déjouant tous les pronostics, c’est le candidat présenté par la liste «Ntem Pour Tous», Memine me Zue, du Parti Union Nationale toujours sous la dissolution, qui a remporté le vote des Conseillers, par 20 voix contre 11, indiquant clairement que des Conseillers du PDG, au moins six d’entre eux, auraient voté pour Memine me Zue et ainsi contre leur parti, vu que la liste de Memine me Zue n’avait que 14 Conseillers.


Ce dénouement dans le Ntem, n’est peut-être que l’expression de la partie cachée d’un énorme iceberg de malaises au sein du PDG aussi bien dans le Woleu-Ntem qu’ailleurs dans le pays. On a vu récemment le PDG mordre la poussière de manière spectaculaire à Oyem et Minvoul dans le Woleu Ntem, à Mouila dans la Ngounié, dans de significatifs arrondissements de Libreville; mais on a surtout vu des membres du PDG dénoncer les décisions prises par leur hiérarchie de présenter et soutenir des candidats jugés sans envergure sur le terrain. Tel est le cas de la contestation à peine voilée d’Alexandre Barro Chambrier devant la désignation de Rose Ossoucah Raponda comme candidate à la Mairie de Libreville; contestation qui aurait poussé Alexandre Barro Chambrier a demandé à « ses » Conseillers de voter leur « conscience », une posture jugée comme étant une peau de banane glissée à la candidature de Rose Ossoucah Raponda et qui explique peut-être pourquoi la Lettre du Continent écrivait récemment que le Palais Présidentiel Gabonais considérait Alexandre Barro Chambrier comme peu fiable.


Ce vote va surement donner des sueurs froides au régime, car s’étant déroulé à bulletin secret et de manière démocratique, le parti au pouvoir s’en est tiré la queue entre les jambes; ce qui est un très mauvais présage pour la désignation du Maire de Libreville qui pourrait ne pas se produire de la manière dont l’envisage Ali Bongo, si quelques Conseillers décident effectivement de voter « leur conscience »; mais plus dangereux pour Ali Bongo, cette élection démontre encore une fois qu’à chaque occasion que le vote démocratique se tiendra au Gabon, le PDG passerait à la trappe. Vue sous cet angle, laisser les élections 2016 se dérouler démocratiquement serait suicidaire pour Ali Bongo.


La question qui demeure est celle de savoir quelles vont être les réactions à ce cuisant échec du PDG au pouvoir, de part et d’autre du pendule politique Gabonais; va-t-on assister à un revigorement de l’opposition au regard de la possibilité que des membres du PDG se mettent en butte contre leur propre parti; ou allons-nous assister à une énième opportunité non exploitée par les Gabonais qui pourtant dans leur ensemble (y compris certains au sein du PDG) ont désormais soif de liberté? L’avenir nous éclairera!

AN ADVISER TO ALI BONGO LOSES HIS COMPASS (IF HE EVER HAD IT). UN CONSEILLER D’ALI BONGO PERD LA BOUSSOLE (S’IL NE L’AVAIT JAMAIS POSSÉDÉE)



English version

In all good management schools, aspiring managers are taught that leaders are judged by the quality of the team they choose to surround themselves with. The image above shows you the content of the writings by Michel Ogandaga, an Advisor to Ali Bongo, reacting to the PDG losses in the northern province of Woleu-Ntem:


“I am an angry man, disgusted by what is currently going on within the PDG in Woleu-Ntem. Although the treachery of many PDG militants of Woleu-Ntem is of no surprise, that province having always been the bastion of Judaism, the antechamber of Salafism. 
Also to put an end to this huge crap, a spring cleaning must be done now in the PDG, so I ask for outright and immediate sanctions against these garbage people: 
- Exclusion presto from the Gabonese Democratic Party. 
- Dismissal forcibly from any official duties 
- Lifetime suspension of any income, salary, pension, retirement etc., etc. 
This second betrayal is intolerable and unacceptable ...”


If the so-called Michel Ogandaga was an ordinary citizen, these words, even if disgusting, would be of little interest to us, because under they would fall under the freedom of expression that invites us all to sometimes tolerance derogatory remarks. But the problem here is that Mr. Ogandaga, like it or not, is an Ali Bongo’s Advisor, and the position he occupies in the organization chart of the top of the State’s apparatus cannot accommodate inflammatory and divisive remarks about a large segment of the Gabonese population. These remarks are not only dangerous for Gabon, but also unworthy of someone whose function is to represent all Gabonese people in the daily activities of their public duty.

If Michel Ogandaga can have the excuse of being ignorant of his duties as Head of State’s Advisor, to the entire population of the country; if Michel Ogandaga can be regarded as lacking all prerequisites for his job function, there cannot be any forgiving at all towards the people who appointed him to that job. Indeed, the primary responsibility lies with those who thought that Michel Ogandaga was the ideal person for this important position of responsibility; that he possessed the intellectual and moral fiber to understand the scope of his duties and the limits of his rights. Common sense would have recommended to Michel Ogandaga in his capacity of Advisor, that if the PDG has such a hard time plugging the leaking of its supporters in Woleu -Ntem, it was perhaps high time to consider what that party really means to the people. To engage in ad hominem insult of a population, holding them responsible for the defections observed within a political party, cannot be justified under any circumstances. This is political laziness and a failure to think and address the shortcomings of the PDG in Woleu-Ntem in particular, and in Gabon in General; and as Ali Bongo has chosen to surround himself with people like Michel Ogandaga, what may we deduce as positive about Ali Bongo?

A country is built by a leadership surrounding itself by people with experience in propulsion toward progress and inclusion. But when a large number of Advisors to Ali Bongo illustrate themselves in the mundane and dogmatism ways we know of them, we can only worry about the future of the country because these people will never be the creators of a climate of unity. That some nationals from Woleu-Ntem or other Gabonese provinces, have different political sensitivities than those of the PDG beaten paths, seems like an essential ingredient of democracy and progress for Gabon. The offensive initiatives and unnecessarily cleaving of Mr. Ogandaga toward those who do not find the PDG to their taste, give a picture of Ali Bongo as totally unprepared to govern a pluralistic and democratic State.

Michel Ogandaga words are serious because of his position within the governing body and the Gabonese people should expect sanctions commensurate with their gravity. Inaction by Ali Bongo should be interpreted as an acquiescence to these statements, and thus act should be taken by the entire Gabonese people!


Version française

Dans toutes les bonnes écoles de Management, on apprend aux aspirants Managers qu’on juge un leader à la qualité de l’équipe dont il choisit de s’entourer. L’image ci-dessus vous donne le contenu des propos écrits par un certain Michel Ogandaga, Conseiller d’Ali Bongo, réagissant aux défaites du PDG dans la province Septentrionale du Woleu-Ntem:


« Je suis un homme en colère, écœuré par ce qui se trame actuellement au sein du PDG dans le Woleu-Ntem. Même si la traîtrise de nombreux militants PDG du Woleu-Ntem ne surprend personne, cette province a toujours été le bastion du judaïsme, antichambre du salafisme.
Aussi pour mettre un terme à cette immense saloperie, le grand ménage doit être fait maintenant dans le PDG, je demande donc des sanctions ferme et immédiat contre ses ordures :
- exclusion illico presto du Parti Démocratique Gabonais.
- Limogeage manu militari de toute fonction officielle
- Suspension à vie de tout revenu, salaire, pension, retraite etc etc
Cette seconde traîtrise est intolérable et inacceptable ... »


Si le dénommé Michel Ogandaga était un citoyen ordinaire, ces propos, mêmes si écœurants, ne nous auraient guère intéressés, car relevant de la liberté d’expression qui nous invite tous à la tolérance de propos parfois désobligeant. Mais le problème ici est que Monsieur Ogandaga, qu’on le veuille ou non, est Conseiller d’Ali Bongo; et la position qu’il occupe dans l’organigramme du sommet de l’appareil de l’Etat ne saurait s’accommoder de certains propos incendiaires et divisionnistes envers une large frange de la population Gabonaise. Ces propos sont non seulement dangereux pour le Gabon, mais aussi indignes de quelqu’un dont la fonction est de représenter tous les Gabonais dans l’exercice quotidien de ses activités publiques.

Si Michel Ogandaga peut avoir l’excuse d’être ignorant de ses devoirs de Conseiller de Chef d’Etat envers la totalité de la population du pays, si Michel Ogandaga peut être considéré comme manquant de tous les prérequis nécessaires à sa fonction, on ne peut pas du tout être indulgent envers les gens qui l’ont nommé à cette fonction. En effet, la responsabilité première incombe à ceux qui ont pensé que Michel Ogandaga était la personne idéale pour cet important poste de responsabilité; qu’il possédait la fibre intellectuelle et morale pour comprendre l’étendue de ses devoirs et les limites de ses droits. Le bon sens aurait recommandé à Michel Ogandaga, tout Conseiller de son état, de savoir que si le PDG avait tant de mal à colmater les fuites de ses partisans dans le Woleu-Ntem, il était peut être grand temps d’examiner ce que représentait véritablement ce parti auprès des populations. Venir insulter ad hominem une population en la tenant pour responsable des défections observées au sein d’un parti politique, ne saurait être justifié sous aucun prétexte. C’est de la paresse politique; une incapacité à penser et remédier aux carences du PDG dans le Woleu-Ntem en particulier, et le Gabon en General; et comme Ali Bongo choisi de s’entourer de gens comme Michel Ogandaga, que peut-on en déduire de positif d’Ali Bongo?

Un pays, ça se construit par un leadership s'entourant de personnes ayant l'expérience de propulsion au progrès et à l’inclusion. Mais quand un grand nombre de Conseillers d’Ali Bongo se distinguent dans le terre à terre et les dogmatiques que nous leur connaissons, on ne peut que s’inquiéter du devenir du pays car ces gens ne seront jamais des créateurs d’un climat favorisant le rassemblement. Que certains ressortissants du Woleu-Ntem ou des autres provinces du Gabon, aient des sensibilités politiques différentes des sentiers battus du PDG, nous semble un ingrédient indispensable à la démocratie et au progrès du Gabon. Les initiatives injurieuses inutilement clivantes du Sieur Ogandaga envers ceux qui ne trouvent pas le PDG à leur goût, donne une image d’Ali Bongo comme totalement non préparé à la gouvernance d’un Etat pluraliste et démocratique.

Les propos de Michel Ogandaga sont graves en raison de sa position au sein du pouvoir et le peuple Gabonais devrait s’attendre à des répercussions proportionnelles à cette gravité. L’inaction d’Ali Bongo devrait être interprétée comme une acquiescence à ces propos et donc acte devrait être pris par les Gabonais dans leur ensemble!
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