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THE GABONESE PEOPLE ASKING FOR THEIR WAGES IN MOUILA. LES GABONAIS RECLAMANT LEUR ARGENT À MOUILA
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DEMAND FOR SANCTIONS AGAINST ALI BONGO. DEMANDE DE SANCTIONS CONTRE ALI BONGO
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IMPASSE: ALI BONGO HAS ASKED ECOBANK TO PAY CIVIL SERVANTS WITH THE BANK’S OWN CAPITAL, BUT ECOBANK CANNOT PAY EVERYONE. IMPASSE : ALI BONGO A DEMANDÉ À ECOBANK DE PAYER LES FONCTIONNAIRES SUR FONDS PROPRES, MAIS ECOBANK NE PEUT PAS PAYER TOUT LE MONDE
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THE CONFIRMATION OF THE INSOLVABILITY OF GABON. LA CONFIRMATION DE L’INSOLVABILITÉ DU GABON
English version
From a Gabonese Public Treasury source, last month, in September 2016, it is Perenco that was asked to absorb with its own funds, almost all of the wages cost of Gabonese civil servants, nearly 60 billion CFA Francs. Perenco will be repaid by tax breaks on oil revenues owed to Gabon; which would mean that the future financial income of the country are already spent today and therefore the lack of revenues will continue for a long time.
For this month of October, it is Ecobank that has been asked to absorb these wages. But Ecobank lacks the strong financial backbone that Perenco has, and find 60 billion in cash as quickly, is not easy; thus the problems observed.
For CAN 2017, it is Total that pays the invoice and will be reimbursed by tax abatement on oil revenues. For stadia, it is China that finances and will be paid back by being allowed to savagely exploit our natural resources.
Here is the situation in which Ali Bongo has brought Gabon. But Bilié Bi Nze will tell you that all is well!
Version francaise
De source du Trésor Public Gabonais, le mois dernier, Septembre 2016, c’est Perenco qui a absorbé sur fonds propres, la quasi-totalité de la charge salariale des fonctionnaires Gabonais, soit près de 60 milliards de Francs CFA. Perenco est supposé être remboursé par abattement fiscal sur les recettes pétrolières rétrocédées au Gabon ; ce qui voudrait dire que les prochains revenus financier du pays sont déjà dépensés aujourd’hui et donc la disette va continuer pendant longtemps.
Pour ce mois d’Octobre, c’est Ecobank à qui il est demandé d’éponger ces salaires. Mais Ecobank n’a pas les reins financiers aussi solides que Perenco et trouver 60 milliards en liquide comme cela vite fait, ce n’est facile ; d’où les problèmes qu’on observe.
Pour la CAN 2017, c’est Total qui paie la facture et sera rembourse par abattement fiscal sur les revenus pétroliers. Pour les stades, c’est la Chine qui paie et se fera rembourser en nature en exploitant sauvagement nos ressources naturelles.
Voici la situation dans laquelle Ali Bongo a embourbé le Gabon. Mais Bilié Bi Nze va vous dire que tout va bien !
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WHAT ARE DIALOGERS SAYING, ABOUT THIS DISTRESSING SPECTACLE? QUE NOUS DISENT LES DIALOGUEURS, DE CET AFFLIGEANT SPECTACLE ?
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JEAN PING WILL MEET THE GABONESE DIASPORA THIS SATURDAY IN PARIS. JEAN PING RENCONTRE LA DIASPORA GABONAISE CE SAMEDI À PARIS
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ECOBANK IS UNABLE TO PAY ALL OF THE GABONESE WHO ARE COMING TO ITS TELLERS. ECOBANK EST DANS L’IMPOSSIBILITE DE PAYER TOUS LES GABONAIS SE PRÉSENTANT À SES GUICHETS
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THE SITUATION OF CIVIL SERVANTS IS THE SAME IN PORT-GENTIL. LA SITUATION DES FONCTIONNAIRES EST LA MÊME À PORT-GENTIL
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BACK TO SCHOOL IS ADJOURNED SINE DIE. LA RENTRÉE DES CLASSES EST REPORTÉE SINE DIE
English version
The Gabonese Minister of Education, Mr. Florentin Moussavou, has just faced the fact that all observers had already concluded; that starting the public school year in Gabon cannot be effective at the moment, given the social and material conditions of the sector.
The Gabonese minister has announced that the new school year would no longer be effective on 31 October 2016 throughout the national territory, and that the date of this start will be determined later.
The closed public schools
The still incarcerated political prisoners
The unpaid salaries of civil servants
Ali Bongo has made Gabon ungovernable!
Version française
Le ministre Gabonais de l'Education Nationale, M. Florentin Moussavou, vient de se rendre à l’évidence de ce que tous les observateurs avaient déjà conclu; la rentrée scolaire dans le système public Gabonais ne saurait être effective en ce moment, vu les conditions sociales et matérielles du secteur.
Le ministre Gabonais a en effet annoncé que la rentrée des classes ne serait plus effective le 31 octobre 2016 sur tout le territoire national, et que la date de cette rentrée sera à déterminer ultérieurement.
L’école publique fermée
Les prisonniers politiques toujours incarcérés
Les salaires des fonctionnaires non payés
Ali Bongo a rendu le Gabon ingouvernable !
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NDEMEZO’OBIANG DUSTS UP AN OLD PROPOSAL THAT NO ONE BELIEVES ANYMORE. NDEMEZO’OBIANG ÉPOUSSETTE UN VIEUX DISCOURS DONT PLUS PERSONNE NE CROIT !
English version
The lines are long outside Gabonese banks, with civil servants trying to find out if they could cash their wages. The schools are still closed. These days Ali Bongo, being so unpopular at home and abroad, dares not leave his comfortable palace of Libreville. But this is paradoxically the time René Ndemezo’Obiang is suggesting we should be conciliatory toward Ali Bongo’s murderous regime. This is insane!
During a press conference, René Ndemezo’Obiang presented arguments that were a throwback to when the Gabonese people might have still believed that the Bongo regime could be reasoned with, meaning about 25 years ago; to suggest that for the good of the country, a negotiation with Ali Bongo was the way to go. This is precisely the wrong approach to take since we can all see that the Ali Bongo regime is unraveling and crumbling. What René Ndemezo’Obiang is proposing is to throw a lifeline to Ali Bongo and to save his regime. This is unacceptable!
When René Ndemezo'Obiang says: "We see no other way out of the current situation, we want once more, to get back to work, to require, to initiate and impose reforms that will make tomorrow better today "; he believes us to be naive enough to accept the same promises that Omar Bongo made to the Gabonese people, telling them that tomorrow would be better than today. No, there is no possible dialogue with Ali Bongo and the only reform that is worth today is that of the removal of Ali Bongo and his departure from Gabonese politics. There is nothing else to negotiate with him.
Version francaise
Les queues sont longues devant les banques gabonaises, constituées par des fonctionnaires essayant de savoir s’ils pouvaient recevoir leurs salaires. Les écoles sont toujours fermées. Par les temps qui courent, Ali Bongo, étant si impopulaire au Gabon et à l'étranger, n’ose plus quitter le confort de son palais de Libreville. Mais paradoxalement, c’est ce moment que choisi René Ndemezo'Obiang pour nous suggérer d’être conciliants envers le régime meurtrier d'Ali Bongo. C'est insensé!
Lors d'une conférence de presse, René Ndemezo'Obiang a présenté des arguments nous ramenant à une époque où le peuple gabonais auraient encore cru que l’on pouvait raisonner avec le régime Bongo, c'est-à-dire il y a environ 25 ans; en suggérant que pour le bien du pays, une négociation avec Ali Bongo était la voie à suivre. C’est précisément la mauvaise approche à adopter, puisque nous pouvons tous voir que le régime Ali Bongo se délite et s'effrite devant nous. Ce que René Ndemezo'Obiang propose est de jeter une bouée de sauvetage à Ali Bongo pour sauver son régime. C'est inacceptable!
Quand René Ndemezo'Obiang déclare : «Nous ne voyons pas d’autre issue à la situation actuelle, nous voulons encore une fois, nous remettre à l’ouvrage, exiger, initier et imposer des réformes qui feront que demain soit meilleur qu’aujourd’hui» ; il nous croit assez naïf pour accepter les mêmes promesses qu’Omar Bongo avait fait aux Gabonais en leur promettant que demain soit meilleur qu’aujourd’hui. Non, il n’y a pas de dialogue possible avec Ali Bongo et la seule réforme qui vaille aujourd’hui est celle de la destitution d’Ali Bongo et à son retrait de la vie politique Gabonaise. Il n’y a rien d’autre à négocier avec lui.
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TV+ NEWSCAST. LE JOURNAL DE TV+
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HERE IS ANOTHER PROOF THAT THE GABONESE ECONOMY IS IN SHAMBLES. VOICI UNE AUTRE PREUVE QUE L'ÉCONOMIE GABONAISE EST EN DÉBANDADE
English version
Here is a list of economic entities in Gabon that are suffering at the moment:
1. CDE (Enterprise Development Centre): 6 months without pay
2. Chamber of Commerce of Libreville: 6 months without pay
3. ANPN (National Agency of National Parks): 2 months without pay
4. Post S.A. 2 months without pay
5. FNAS (National Fund for Social Assistance): 2 months without pay
5.AGP (Gabonese Press Agency): 7 months without pay
6.ACCOPA (Collection and Marketing Agency for Agricultural Products): 4 months without pay
7. General Directorate of the Budget (DGB): totally cut premiums for 2 months. Back to mere official salary for all
Companies in difficulty:
8. SODEXO: lay-offs plan for more than half the current staff
9. CFAO Gabon: 60 employees dismissed for economic reasons
10. NECOTRANS: announced dismissal of 125 workers
11. Airtel Gabon: 89 dismissals of current agents
12. SATRAM: 700 staff dismissals since 8 months ago
13. SERICOM Gabon: 1,000 layoffs
14. SUCAF 83 dismissals
15. POGAB 300 layoffs
16. Baker Hughes 16. 24 staff lay-offs
17. Nouvelle Gabon Mining SA: 111 dismissal of current employees
18. BGD 100 ongoing layoffs
19. BHG: total chaos
Version française
Voici une liste non exhaustive d’entités économiques gabonaises en souffrance en ce moment :
1. CDE ( Centre de Développement des Entreprises): 6 mois sans salaire
2. Chambre de Commerce de Libreville: 6 mois sans salaire
3. ANPN ( Agence Nationale des Parcs Nationaux): 2 mois sans salaire
4. Poste S.A: 2 mois sans salaire
5. FNAS (Fonds National d'Aide Sociale): 2 mois sans salaire
5.AGP ( Agence Gabonaise de Presse): 7 mois sans salaire
6.ACCOPA (Agence de Collecte et de Commercialisation des Produits Agricoles): 4 mois sans salaire
7. Direction Générale du Budget (DGB): primes totalement coupées depuis 2 mois. Retour au salaire de simple fonctionnaire pour tous
Sociétés en difficultés:
8. SODEXO: plan de licenciement plus de la moitié du personnel en cours
9. CFAO Gabon: 60 employés licenciés pour motif économique
10. NECOTRANS: licenciement annoncé de 125 agents
11. AIRTEL Gabon: 89 agents en cours de licenciement
12. SATRAM: la fatale avec 700 licenciements effectifs depuis 8 mois
13. SERICOM Gabon: la double fatale avec 1.000 licenciements
14. SUCAF: 83 licenciements effectifs
15. POGAB: 300 licenciements (chômage technique)
16. Baker Hugues: 24 licenciements effectifs
17. Nouvelle Gabon Mining SA: 111 employés en cours de licenciement
18. BGD: 100 licenciements en cours
19. BHG: le chaos total
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GABON AT THE TIME OF SCHOOL ON THE SLY. LE GABON À L’HEURE DE L’ÉCOLE À LA SAUVETTE
Un motel de Libreville, rapidement reconverti en établissement scolaire
English version
In general terms, a school is by definition an institution where people are educated. More specifically, a “school” is an organization that has the primary function of providing formal instruction to students, of maintaining a regular faculty and curriculum, of having a regularly enrolled student body, and having a place where its educational activities are carried on safely and optimally.
It is for all these reasons that schools must be accredited by the ministry of National Education. But in Gabon, as the start of the school year is still uncertain, the Ali Bongo’s regime, having neglected to build a single school during the past 7 years, suddenly realized that it had a shortage of classrooms; and is now scrambling to open schools wherever it can, without any regards to standards and requirements.
Is this the emphasis on equal opportunities Ali Bongo has been touting? Gabonese pupils cannot be treated like guinea pig upon whom Ali Bongo is experimenting with education nonsense. This cannot be tolerated!
Version francaise
En termes généraux, une école est par définition, une institution où les gens reçoivent une instruction. Plus précisément, une «école» est une organisation qui a pour fonction première de fournir un enseignement formel aux élèves, d’avoir des enseignants réguliers et un curriculum établi ; d'avoir un corps étudiant régulièrement inscrit et ayant un local où ces activités éducatives sont menées en toute sécurité et de manière optimale.
C’est pour toutes ces raisons que les écoles doivent être accréditées par le ministère de l'Education Nationale. Mais au Gabon, alors que le début de l'année scolaire est encore incertain, le régime Ali Bongo ayant négligé de construire une seule école au cours des 7 dernières années, soudain réalisant qu'il y avait une pénurie de salles de classe, est maintenant en train d'ouvrir des écoles en catastrophe partout où il peut, sans égard aux normes et exigences propres au domaine de l’éducation.
Est-ce cela l'égalité des chances que vantait Ali Bongo? Les élèves gabonais ne peuvent pas être traités comme des cobayes sur lesquels Ali Bongo vient expérimenter l'éducation au rabais. Cela ne peut pas être toléré!
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AN ARTICLE IN THE HILL, THE AMERICAN CONGRES NEWSPAPER, ANALYZING ALI BONGO’S RELATIONSHIP WITH THE ATLANTIC COUNCIL. UN ARTICLE DANS THE HILL, LE JOURNAL DU CONGRÈS AMERICAIN, ANALYSANT LA RELATION ENTRE ALI BONGO ET LE CONSEIL DE L’ATLANTIQUE
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Traduction française
Les Relations Douteuses du Conseil de l'Atlantique avec le Président du Gabon
Par Thor Halvorssen et Alex Gladstein, contributeurs
Washington est pleine de firmes de relations publiques promouvant les agendas des régimes les plus répressifs du monde en échange d'argent. Pour masquer les violations des droits de l'homme, l'homme fort de la Guinée Equatoriale a engagé Qorvis; le régime tunisien pré-révolutionnaire avait engagé le Washington Media Group et les Saoudiens ont embauché Edelman. Il y a beaucoup de solliciteurs pour les autocrates étrangers qui cherchent à blanchir leur réputation sur le Capitol Hill.
Certaines organisations sont plus subtiles dans leurs relations avec les gouvernements étrangers. Le Conseil de l'Atlantique est un groupe politique basé à D.C., dont la mission déclarée est de fournir "un forum essentiel pour la navigation des changements économiques et politiques dramatiques définissant le XXIe siècle en informant et en galvanisant son réseau unique d'influence de leaders mondiaux." Le Conseil fanfaronne d’avoir des poids lourds comme Brent Scowcroft et Joseph Nye dans son conseil d'administration, d’obtenir les apparitions du Secrétaire d'Etat John Kerry et de nombreuses personnalités du monde lors de ses événements, et il fait promesse d'indépendance intellectuelle. Mais vu le comportement récent du Conseil et de son président, Frederick Kempe, il semble que l'organisation utilise sa légitimité comme un voile pour masquer une opération de blanchiment qui est tout aussi moralement répréhensible que celles observées pour d’autres firmes de relations publiques à Washington.
Des questions commencèrent à faire surface au sujet de l'intégrité du Conseil en 2012, lorsqu’il a organisé une fête pour les louanges du régime autoritaire du Kazakhstan. Des préoccupations furent relevées sur le fait qu’Alexander Mirtchev, un sulfureux personnage d'origine bulgare qui «consulte» pour le régime, était (et est toujours) au conseil d'administration du Conseil de l'Atlantique et membre de son comité exécutif. Des pressions externes ont finalement contraint le Conseil à révéler que parmi ses principaux donneurs, figuraient des Etats policiers comme l'Azerbaïdjan et l'Arabie Saoudite. En Août 2016, le New York Times a rapporté que le Conseil de l'Atlantique "a vu son chiffre d'affaires annuel passera à 21 millions de dollar alors qu’il n’était que de 2 millions de dollar 10 ans auparavant» en offrant «l'accès aux États-Unis et aux responsables de gouvernementaux étrangers, en échange de contributions financières."
Aujourd'hui, les régimes en violation des droits de l’homme tels que ceux de Bahreïn et des Emirats Arabes Unis, sont en tête de liste des donateurs publics du Conseil, et continuent d'être les bénéficiaires de l’expertise en relations publiques du Conseil. Par exemple, en dépit d'une brutale répression depuis cinq ans, des militants pro-démocratie, le Conseil voudrait nous faire croire qu’ «aucun pays dans la région du Golfe et peut-être dans le monde Arabe plus largement, n’a pensé et expérimenté avec les réformes, plus que le Royaume de Bahreïn ».
La dernière affection du Conseil de l'Atlantique avec un dictateur se révéla cet été lorsque Frederick Kempe et son personnel ont décidé d'accorder un «Prix Global Citizen» au dictateur du Gabon, Ali Bongo Ondimba. L'autocrate, connu pour son extravagante corruption et sa répression violente contre les dissidents, devait être honoré pour "sa vie au service du public et ses efforts visant à améliorer la vie du peuple Gabonais." Ce langage soigné était en contraste frappant avec la réalité au Gabon, ce qui devint encore plus ténébreux le mois dernier quand Bongo a volé une élection pour se maintenir au pouvoir.
Malgré les tueries dans les rangs de l'opposition et des protestations internationales, il resta en considération pour recevoir son prix lors d’un gala à New-York du Conseil de l'Atlantique, le 19 septembre, aux côtés des Premiers Ministres d'Italie et du Japon.
La Fondation des Droits de l'Homme a publié communiqué condamnant le Conseil de l'Atlantique pour sa célébration de Bongo en dépit de ses violations des droits de l’homme, de la fraude électorale et de sa kleptocratie. Quelques heures plus tard, le staff de Kempe a annoncé que Bongo ne viendrait plus à New York pour recevoir le prix en raison de "d’importantes priorités qu'il a dans son pays"- un euphémisme pour la répression des manifestations publiques.
Il est peut être très pratique pour Kempe que Bongo n'ait pas recueilli son prix. Cependant, cette non-participation n’exonère pas magiquement Kempe et ses collègues d'avoir choisi de glorifier un dictateur qui, avec son père, ont brutalement gouverné le Gabon et siphonné tant de richesses naturelles du pays qu'il est devenu la tête d'affiche de la corruption en Afrique.
Voulant comprendre exactement pourquoi le Conseil de l'Atlantique a choisi Bongo, en premier lieu, HRF rédigea un article pour le magazine Foreign Policy. Nous avons écrit à Kempe le 13 septembre pour en savoir plus sur la probabilité qu'il y avait un mécanisme de "payer pour jouer", impliqué dans la sélection du lauréat. Le 17 septembre, Kempe a finalement répondu et a convenu qu'il discuterait de la question par téléphone. Nous avons répondu, en lui demandant s'il pouvait nous parler le 19 septembre
Kempe a demandé de repousser la conversation jusqu'à la fin de la semaine. Il nous assura que le Conseil de l'Atlantique n'a pas reçu de l'argent du Gabon ou «d’agents du gouvernement ».
Nous avons écrit en retour: "Est-ce que Richard Attias a fait don au Conseil de l'Atlantique? Est-ce que Mostafa Terrab a fait don? D'autres ayant des intérêts commerciaux au Gabon ont-ils fait des dons? Qui a proposé Ali Bongo pour le prix? Sur quelle base le comité de sélection a cru qu’Ali Bongo réunissait toutes les qualifications, et méritait le prix? Allez-vous annuler le prix? Je crois que répondre à ces questions permettra de lever le voile. Elles sont essentielles à la compréhension de la façon dont Ali Bongo serait venu se tenir coude à coude avec les Chefs de gouvernement Japonais et Italien, étant honorés par une organisation de la société civile de Washington".
Kempe ignora toutes ces questions. Pendant ce temps, lui et son staff, sans vergogne, effacèrent Bongo du programme de gala et a procédèrent à la re-planification de l’événement, dans l'espoir d'esquiver la responsabilité d’avoir voulu glorifier Ali Bongo. Nous avons publié notre argumentation dans Foreign Policy, le 19 septembre, le jour de la cérémonie de remise des prix. L'article fut largement distribué et certains au dîner discutaient de Bongo et ont même porté la situation à Kempe.
Cette nuit-là, la boîte de réception email de Thor Halvorssen fut la cible de la colère de Kempe. Il était plus en colère qu’un monarque devenu fou: «Vous êtes peut-être la personne la plus irresponsable qui ne m’ait jamais m'a envoyé d’e-mail. Je n'ai pas l'intention de répondre à une autre de vos questions." Moins d’une heure après, et sans incitation, il écrit de nouveau: "Vous devenez fou et vous avez besoin d'aide. Pas de moi. Mais laissons cela de côté. Je n'ai pas ces compétences psychiatriques. Mais vous semblez être un détraqué total." Il a ensuite dit qu'il avait consulté ses avocats, que l'article de FRH était «poursuivable», que nous avions causé des "dommages mesurables", et couronna le tout par «Nous devons être alliés, étant donné ce que vous professez être votre souci. Mais il est clair que vous êtes motivés par des intérêts financiers qui vous emmènent dans une direction différente ... "
Non content d'attaques ad hominem et de menaces judiciaires ; le 30 septembre, Kempe a écrit un droit de réponse dans Foreign Policy, intitulé : «Le Conseil de l'Atlantique n'a pas donné un Prix Global Citizen au Président Gabonais Ali Bongo Ondimba." Le titre est une farce, étant donné que le Conseil a déclaré publiquement qu'il «n’annulait pas le prix de M. Bongo." au-delà du titre mensonger, l'article a démontré une quantité extraordinaire de mauvaise foi. Kempe a affirmé que le Conseil de l'Atlantique "n'a reçu aucune contribution de toute entreprise ou individu ayant des investissements ou des intérêts au Gabon, relatif à l’attribution du prix ou de tout travail que nous faisons au Gabon."
Rarement a tant de malhonnêteté, sans honte, été utilisée en l’espace d’une seule phrase. La société de Richard Attias est décrite comme étant un important bailleur de fonds du Conseil de l'Atlantique tout en même temps, travaillant comme requin de relations publiques payé par la dictature gabonaise. Attias organise un événement de propagande au Gabon a appelé le "New York Forum Africa", qui fonctionne à la fois comme une occasion pour Bongo de se mettre en valeur, et une occasion de faire des affaires lucratives avec l'Etat gabonais.
Attias se vantait que «600 millions d'euros de contrats de partenariat et accords de projet avaient été signés" lors de l'événement en 2013, et que «plus de 2 milliards d'euros de nouveaux investissements et des milliers d'emplois ont été créés grâce à des accords public-privé signés au NYFA" en 2014 et 2015. Selon des témoignages de première main, le «chant de louanges aux Bongos" lors de ces événements est incessant.
Même si l'argent qu’Attias donne au Conseil de l'Atlantique n’est pas directement en relation à ses activités au Gabon ; ne devrait-on pas se poser des questions? Le travail d’Attias est de faire bien paraître Bongo sur le plan international. L'idée que le personnel du Conseil soit arrivé à l'idée de donner à un dictateur corrompu un «Prix citoyen du monde», sans l’influence d’Attias ou d'autres personnes ayant des intérêts au Gabon, est ridicule. Et l'idée que cet argent ne colore pas les points de vue incroyablement roses du Conseil de l'Atlantique sur le Gabon, est incroyable.
Mais Kempe connaît les contours des relations publiques, et a même réussi à induire en erreur Politico, qui a rapporté qu'il leur a dit que le Conseil "n'a pas de relation financière avec le gouvernement ou ses agents"- un mensonge pur et simple. Et Attias n’est pas le seul bailleur de fonds du Conseil qui agit comme agent de Bongo. Joseph J. Szlavik (qui contribue au Conseil comme «Scribe en Stratégies et conseillers») a vu sa maison en Pennsylvanie perquisitionné par des agents fédéraux après qu’il eut transporté du "cash liquide" pour Bongo aux États-Unis sans déclarer ces transactions. Malgré ce que Kempe aimerait faire croire à ses lecteurs, ce ne sont là que deux des nombreux donateurs qui ont des liens étroits avec la famille Bongo.
Kempe consacre la seconde moitié de son article à essayer de convaincre le lecteur que Bongo n’est pas vraiment si mal que ça. Il nous dit que «des individus épris de justice peuvent différer" sur "l'aptitude de Bongo pour une reconnaissance internationale», et fait l'éloge de "progrès considérables" fait par Bongo et son «engagement dans la conservation de la nature.» Lorsqu'on lui demande si ces initiatives vertes sont réelles, le militant écologiste local et lauréat du Prix Goldman, Marc Ona Essangui, dit à HRF que le braconnage des éléphants et l'exploitation illégale de bois, ont en fait augmenté depuis que Bongo a pris le pouvoir. Essangui dit que les trafiquants d'ivoire jouissent d'une impunité totale, et que Bongo s’est mis à vendre les terres forestières à des compagnies de palmier à huile comme Olam, sachant parfaitement que ces activités seraient dévastatrices pour la biodiversité. Essangui appelé le soutien du Conseil de l'Atlantique pour Bongo "un cauchemar pour les Gabonais», et dit que le prix a été une activité de paillettes pour promouvoir l'image internationale du dictateur tout en dissimulant la corruption et les violations des droits de l’homme. Il est surprenant qu'un «expert» comme Fred Kempe absorbe et vehicule le récit de Bongo, et décevant qu'il le fasse alors qu’Attias et d’autres ayant des intérêts au Gabon, font des dons à son organisation.
Au-delà du Gabon, il faut noter que le travail le plus méprisable accompli par le Conseil de l'Atlantique, est fait pour le régime érythréen. Connu comme etant "la Corée du Nord de l'Afrique," l'Erythrée est gouvernée depuis des décennies par le dictateur Isaias Afwerki. Il exerce un contrôle étroit et brutal de son peuple et exile les dissidents dans des prisons sur des îles au milieu de la mer Rouge. L'Organisation des Nations Unies l’a récemment accusé de crimes contre l'humanité, en précisant notamment ses méthodes d'esclavage, de viol et de torture.
Mais le Vice-Directeur du Conseil de l'Atlantique pour l’Afrique, Bronwyn Bruton, a écrit dans le New York Times en Juin 2016, "les choses sont mauvaises en Erythrée, mais pas si mal." L'article-simplement le dernier d'une longue collection de tentative de blanchissage de réputation-minimise les abus de la dictature, fait valoir que l'ONU ne devrait pas sanctionner le régime, et fait la promotion de l'engagement. Ici, le Conseil de l'Atlantique prend position ouvertement pour un régime qui ne peut qu’être décrit que comme étant une force malveillante pour le mal. Et nulle part dans l'article ils ne disent que la societe canadienne Nevsun Resources, ayant de vastes intérêts miniers en Erythrée, est un donateur à six chiffres du Conseil de l'Atlantique.
Dans le roman lauréat du prix Pulitzer de Jennifer Egan "A Visit From the Goon Squad," un personnage du nom de Dolly Peale fait une crise personnelle tout en travaillant comme agent de relations publiques pour un dictateur génocidaire. Son expertise est d’amener les journalistes à produire des articles favorables à son client. Un des titres est : «L’étendue des crimes de guerre de B a pu être exagérée, de nouvelles preuves suggèrent," pourrait être tout droit sorti des methodes du Conseil de l'Atlantique lorsqu'il est lu en parallèle avec le commentaire sur l'Érythrée de Bronwyn Bruton. En fin de compte, Peale prend presque position pour ses mœurs quand elle visite personnellement l'une des fosses communes de son client, mais son silence fini par être acheté avec de l'argent.
Il est juste de se demander comment Kempe et son staff peuvent se regarder dans le miroir chaque matin quand ils passent leurs journées à défendre des dictateurs comme l'Erythréen Afwerki, le Gabonais Bongo, et Nazarbayev du Kazakhstan. Les dons peuvent être juteux, mais à un moment, les collègues de Kempe et les prestigieux membres du conseil d'administration doivent s’arrêter et se rendre compte qu'ils prennent le côté des tyrans, et trahissent les idéaux mêmes qu'ils déclarent promouvoir en premier lieu.
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GABON’S AMBASSADOR TO THE UNITED KINGDOM IS CONFRONTED BY PANTHERS ON A LONDON’ STREET. L’AMBASSADEUR DU GABON AU ROYAUME-UNI EST CONFRONTÉE PAR DES PANTHÈRES SUR UNE RUE DE LONDRES
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HERE IS WHAT HAPPENS WHEN SOMEBODY INCOMPETENT IS IN POWER. VOICI CE QUI ARRIVE QUAND ON A UN INCOMPÉTENT AU POUVOIR
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JEAN PING’S DEPARTURE FOR PARIS. LE DÉPART DE JEAN PING POUR PARIS
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ALI BONGO IS SAID TO BE VERY CONCERNED ABOUT THE FINAL REPORT OF EU OBSERVERS. ALI BONGO SERAIT TRÈS PRÉOCCUPÉ PAR LE RAPPORT FINAL DES OBSERVATEURS DE L’UE
English version
Dear readers, by email exchange, one of our contacts in the French journalistic community, often very well informed about Gabon, has revealed to us that Ali Bongo has serious concerns about the final report of EU observers.
What worries Ali Bongo, is that his lobbies in France are being ineffective in influencing the content of this report which is written in Brussels, away from françafrique shenanigans. The other problem is that most of the artisans of this report are from European nations that have very little historical ties with Gabon; therefore they would be difficult to influence compared to French people. One cannot imagine Germans or Scandinavians agree to change the content of their report because Bernard Kouchner or Laurent Fabius asked them to do so in the name of the old françafrique.
Moreover, with the arrival of Ping in Paris, it reckons that the report would be received by Ping himself, who would immediately start a media blitz on French and African TV channels, which will put Ali Bongo in a very uncomfortable position, unable to respond since confined to his bunker in Libreville because he is afraid to leave the country.
Ping will have the initiative of the debate and of morality, since he will conduct himself as the legitimate President, Ali Bongo would appear not only as a fraudster, a dictator, a murderer; but also as a lamentable head of State who is incapable to pay civil servants and to proceed to the opening of the school year.
Ali Bongo, you see dear readers, is really in big trouble.
Version française
Chers lecteurs, par échange email, un de nos contacts dans le milieu journalistique français, souvent très bien informé sur le Gabon, vient de nous révéler qu’Ali Bongo aurait de sérieux soucis à propos du rapport final des observateurs de l’UE.
Ce qui inquiète Ali Bongo, est que ses lobbies en France se montrent inopérants à influencer le contenu de ce rapport qui est rédigé à Bruxelles, loin des complaisances françafricaines. L’autre problème est que la plupart des artisans de ce rapport sont de nationalités Européennes n’ayant que très peu d’attaches historiques avec le Gabon ; donc difficilement influençables comme le seraient des Français. On imagine mal des Allemands ou des Scandinaves accepter de modifier le contenu de leur rapport parce que Bernard Kouchner ou Laurent Fabius le leur aurait demandé au nom de la bonne vieille françafrique.
Le bouquet, c’est qu’avec l’arrivée de Ping à Paris, il se suppute que le rapport sera reçu par Ping lui-même, qui enchainera immédiatement par un blitz médiatique sur les chaines de télévision françaises et africaines, qui mettra Ali Bongo dans une position très inconfortable, ne pouvant réagir que depuis son bunker à Libreville car ayant peur de sortir du pays.
Ping aura donc l’initiative du débat et de la morale, car il se présentera en Président légitime, alors qu’Ali Bongo apparaitra non seulement comme un fraudeur, dictateur, assassin ; mais aussi comme un lamentable chef d’Etat incapable de payer les fonctionnaires et de procéder à l’ouverture de la rentrée scolaire.
Ali Bongo, vous voyez chers lecteurs, a vraiment de gros soucis à se faire.
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JEAN PING IS WELCOMED AS A HEAD OF STATE IN PARIS BY THE GABONESE DIASPORA. JEAN PING EST ACCUEILLI EN CHEF D’ETAT À PARIS PAR LA DIASPORA GABONAISE
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SUMMARY OF JEAN PING’S ARRIVAL IN PARIS. RÉSUMÉ DE L’ARRIVÉE DE JEAN PING À PARIS
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