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Channel: "LE GABON ENERVANT" OR "ANNOYING GABON"
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TOTAL, THE SPONSOR OF THE MURDER OF THE GABONESE PEOPLE. TOTAL, LE SPONSOR DU MEURTRE DES GABONAIS !

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A STRONG TEXT BY LÉOPOLD CODJO RAWAMBIA. UN TEXTE FORT DE LÉOPOLD CODJO RAWAMBIA

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Voici un texte qu’on Ă©tudiera dans la future Ă©cole libre du Gabon tout aussi libĂ©rĂ©. On le lit et on pleure de ce qu’ils ont fait de nous et de notre pays, tous ces




Les consciences endormies
 par Léopold Codjo Rawambia*

Au Gabon, la chose la mieux partagĂ©e chez nos gouvernants est dĂ©sormais l’absence de conscience morale et Ă©thique.

Depuis la proclamation des rĂ©sultats de l’élection prĂ©sidentielle du 27 aoĂ»t 2016, j’ai cherchĂ© en vain la conscience des hommes et femmes qui comptent dans ce pays


J’ai cherchĂ© en vain la conscience des Ministres, des DĂ©putĂ©s, des SĂ©nateurs, des Ministres, des membres du PDG Ă©mergent et des Conseillers au palais rĂ©novation qui accompagnent le "Prince" qui gouverne ce pays depuis 2009. Face Ă  l'attaque du Quartier GĂ©nĂ©ral de Jean Ping (le PrĂ©sident lĂ©gitime) et aux tirs Ă  balles rĂ©elles dans les quartiers de Libreville et de Port-Gentil, planifiĂ©es par les escadrons de la mort, qui ont prĂ©cipitĂ© dans l’éternitĂ© des dizaines de vies innocentes, j'ai eu la faiblesse de croire que des consciences, des patriotes dans ce camp (car il y en a aussi), allaient se rĂ©veiller pour condamner cette boucherie sanglante et meurtriĂšre afin de s’éloigner des promoteurs machiavĂ©liques de cette idĂ©e Ă  tout point condamnable
 Malheureusement, de toute cette caste de "pouvoiristes"Ă©mergents, il n’y a que SĂ©raphin Moudounga, 2Ăšme Vice Premier Ministre, Ministre de la Justice et des Droits Humains, Garde des Sceaux et DieudonnĂ© Tahiro ApĂ©rano, SecrĂ©taire FĂ©dĂ©ral du PDG Ă©mergent en France qui ont honorĂ© leur conscience en refusant de cautionner cette forfaiture sanglante et meurtriĂšre.

J’ai cherchĂ© en vain la conscience de ces hommes du PDG Ă©mergent, lorsque, devant l’étonnement gĂȘnĂ© des invitĂ©s Ă  la cĂ©rĂ©monie d’investiture du PrĂ©sident de la RĂ©publique dĂ©signĂ© par la CENAP, le Ministre de l’IntĂ©rieur et la Cour constitutionnelle, j’ai vu RenĂ© Aboghe Ella, le "fier Judas" du Gabon Ă©ternel se faire applaudir avec ferveur. Si on cherchait une preuve de la participation dĂ©cisive de ce "Monsieur" dans le braquage outrancier de cette Ă©lection prĂ©sidentielle par le candidat PDG Ă©mergent, on l’avait en grandeur nature dans l’indĂ©cent accueil qui lui a Ă©tĂ© rĂ©servĂ© Ă  son entrĂ©e dans cette salle d’apparats. Je suis convaincu que de nombreux Gabonais ont vu leurs certitudes sur l’honnĂȘtetĂ© ĂȘtre Ă©branlĂ©es par ce comportement pour le moins trĂšs discutable des PDGistes Ă©mergents. Depuis tout jeune, j’ai appris que seules les personnes s’étant positivement distinguĂ©es dans la sociĂ©tĂ© pouvaient mĂ©riter telle ovation
à moins que, pour ces gens-lĂ , le hold-up d’une l’élection prĂ©sidentielle soit devenu un trĂšs grand mĂ©rite ou un exploit digne d’ĂȘtre, dĂ©sormais, enseignĂ© dans nos Ă©coles primaires. AprĂšs que cette indĂ©cence Ă  la tĂ©lĂ©vision se soit imposĂ©e Ă  ma vue, j’’ai compris que la conscience morale ou Ă©thique de ces hommes et femmes du PDG Ă©mergent s’était dĂ©finitivement endormie devant l’autel de leurs intĂ©rĂȘts bassement matĂ©riels.

J’ai cherchĂ© en vain la conscience des hommes de foi (Catholiques, Protestants, Musulmans et autres) qui ont fait le service minimum lorsque des dizaines de vies ont Ă©tĂ© prĂ©cipitĂ©es dans l’éternitĂ© lors du braquage du rĂ©sultat de l’élection prĂ©sidentielle sans qu’ils ne s’autorisent jamais Ă  dĂ©signer le vainqueur, les fraudeurs et les assassins par leurs noms. AprĂšs s’ĂȘtre Ă©levĂ©e contre la proclamation d’un Ă©chouĂ© en admis (Cf. Mgr Madega), la vieille Ă©glise catholique du Gabon, l’ñme Ă  la fĂȘte, aurait-elle retrouvĂ© sa vĂ©ritable conscience aux cĂŽtĂ©s du pĂ©chĂ© capital : le dĂ©ni du droit ? En les voyant Ă  la cĂ©rĂ©monie de prestation de serment organisĂ©e par "belle-maman" Mborantsouo et son institution totalement dĂ©voyĂ©es et discrĂ©ditĂ©es pour toujours, en voyant Mgr Basile MvĂ© apporter, par sa prĂ©sence, sa caution morale et spirituelle Ă  ces parias de la RĂ©publique, lors de la messe d’action de grĂące Ă  la cathĂ©drale Sainte Marie, dans laquelle cette institution maudite venait remercier le Seigneur pour les avoir inspirĂ© Ă  prendre la bonne dĂ©cision (celle de nommer Ali Bongo comme PrĂ©sident de la rĂ©publique), qui aurait empĂȘchĂ© le chaos dans notre pays, j’ai d’abord cru Ă  un farce de mauvais goĂ»t avant que la rĂ©alitĂ© des images ne viennent ensuite confirmer ces propos d'une incroyable indĂ©cence. Si ces "parias" voulaient se moquer du Seigneur, ils ne s’y seraient pas pris autrement. Mais peut-on se moquer (se foutre de la gueule) du Seigneur ainsi ? S’agissant de l’organisation de cette messe par cette institution damnĂ©e, j’ai compris que le tourment habitait le trĂšs peu de conscience qui leur restait encore. J’en ai alors dĂ©duit que si leur dĂ©cision de nommer Ali Bongo Ă  la tĂȘte de l’Etat leur causait tant de tourments c’est qu’ils n’avaient pas respectĂ© la vĂ©ritĂ© des urnes et s’étaient volontairement Ă©loignĂ©s de la bonne dĂ©cision. En acceptant d’organiser cette "curieuse messe", j’ai aussi compris que la vieille Ă©glise catholique du Gabon avait dĂ©cidĂ© de se mettre, une fois de plus, du cĂŽtĂ© du Puissant du moment. J’ai encore compris que les Gabonais, qui venaient d’ĂȘtre les victimes de ce hold-up sanglant et meurtrier, avaient Ă©tĂ© abandonnĂ©s Ă  eux-mĂȘmes par ces hommes de Dieu en qui ils avaient placĂ© leur confiance mais surtout leurs doutes et leurs espoirs d’un Gabon meilleur malgrĂ© le chapelet de rĂ©criminations qu’ils avaient Ă  leur endroit depuis la rĂ©instauration de la dĂ©mocratie au Gabon en 1990.

J’ai cherchĂ© en vain la conscience de ses "opposants du palais" qui, toute honte bue, ont couru du cĂŽtĂ© de la salle d’apparats pour assister Ă  cette mascarade de prestation de serment d’un "Ă©chouĂ© dĂ©clarĂ© admis" contre la logique des urnes. Je n’ai pas goĂ»tĂ© aux explications "abracadabrantesques" de Raymond Ndong Sima sur son positionnement politique aprĂšs l’élection prĂ©sidentielle braquĂ©e du 27 aoĂ»t 2016. Pour lui, tout Coup d’État Ă©lectoral du PDG Ă©mergent devrait non seulement ĂȘtre approuvĂ©m mais aussi applaudi des deux mains par les Gabonais qui n’ont aucun moyen de s’opposer Ă  l’armĂ©e qui consolide, Ă  chaque fois, ces braquages Ă©lectoraux. Raymond Ndong Sima n’est pas loin de proposer aux Gabonais une grande fĂȘte qui rĂ©unirait Ă  chaque hold-up Ă©lectoral les opposants toujours braquĂ©s et les braqueurs pouvoiristes du PDG Ă©mergent. En lisant son post, j’ai compris que l’ancien Premier Ministre avait dĂ©finitivement dĂ©cidĂ© de prolonger le systĂšme Bongo-PDG Ă©mergent qu’il a pourtant taillĂ© en piĂšces dans son livre "Quel renouveau pour le Gabon". Étrange trajectoire d’un optimiste toujours souriant devenu, le temps d’une prĂ©sidentielle sanglante et meurtriĂšre, un invĂ©tĂ©rĂ© catastrophiste qui ne bougera pas le petit doigt pour aider le peuple gabonais Ă©reintĂ© par ces cinquante ans de dictature Ă  sortir de cet esclavage Bongo-PDG Ă©mergent. J’ai Ă©galement compris, lorsque j’ai vu un opposant obtenir l’entrĂ©e de son fils dans ce gouvernement, que la "ploutocratie", pour dire vite l'aristocratie regnante, avait de beaux-jours devant elle et que le peuple gabonais Ă©tait, depuis prĂšs de cinquante ans, l’unique dindon de cette farce. J’ai finalement compris pourquoi ces "opposants du palais" ne pouvaient pas ĂȘtre du cĂŽtĂ© des Gabonais qui se battent Ă  mains nues pour se libĂ©rer. Quant Ă  Bruno Ben Moubamba qui voulait chasser Ali Bongo du pouvoir il y a encore deux mois et qui est devenu Vice-Premier Ministre Ă  la faveur de ces malheureux 2% Ă  l’élection PrĂ©sidentielle, il a dĂ©voilĂ© au grand jour son positionnement politique trop longtemps dissimulé  Il y a un avantage, pour les Gabonais, Ă  savoir Ă  quel type d’hommes politiques de l’opposition (alimentaire), ils ont affaire.

J’ai cherchĂ© en vain la conscience des hommes des SociĂ©tĂ© humanistes. Leur silence face Ă  la tragĂ©die vĂ©cue par le peuple gabonais m’a laissĂ© songeur
 Fallait-il une fraude plus importante que celle incroyablement choquante du 31 aoĂ»t 2016 et des milliers de morts, disparus et blessĂ©s le 1er septembre 2016 pour qu’elles daignent enfin prendre une position ? OĂč est-elle donc passĂ©e la conscience des FrĂšres et SƓurs ? Ces orphelins auraient-ils prĂ©fĂ©rĂ© construire, par leur silence, un Temple au vice et un sinistre Cachot Ă  la noble Vertu de la Justice ? OĂč est donc passĂ© la conscience de Fratres et Sorores ? La loi d’Amour aurait-elle Ă©tĂ© sacrifiĂ©e, par leur indiffĂ©rence, sur l’autel des cƓurs arides ? Face ce silence qui confine Ă  la complicitĂ©, j’ai compris que la libertĂ© d’agir des hommes libres Ă©tait tellement prĂ©cieuse.

J’ai cherchĂ© en vain la conscience des hommes des corps de dĂ©fense. Venant de ces hommes qui sont d’abord lĂ  pour dĂ©fendre la patrie en cas d’attaque extĂ©rieure et ensuite pour dĂ©fendre la dĂ©mocratie donc la RĂ©publique, jamais, au grand jamais je n’aurais imaginĂ© leur implication macabre dans les atroces tueries du 1er septembre 2016. J’ai attendu en vain leur mot de rĂ©confort pour ce peuple humiliĂ© et martyrisĂ©. J’ai attendu en vain leur mot de compassion pour les victimes expiatoires du vote anti Bongo, anti Aboghe Ella et anti Marie Madeleine Mborantsouo. J’ai attendu qu’une conscience se rĂ©veille et se dĂ©solidarise de cette action macabre du Quartier GĂ©nĂ©ral de Jean Ping et des tueries perpĂ©trĂ©es par les escadrons de la mort dans les quartiers de Libreville et Port-Gentil. Semant ainsi tristesse et dĂ©solation Ă  leurs passages. Malheureusement les hommes de la grande muette, sans bouger le moindre cil, sont restĂ©s droits dans leurs bottes, acceptant silencieusement l’opprobre jetĂ© sur eux par ceux qui avaient minutieusement planifiĂ© ces massacres
 Le peuple gabonais pardonnera-t-il un jour Ă  ces enfants qui ont choisi de dĂ©fendre, quoi que cela coĂ»te en vies humaines au pays, un homme plus inspirĂ© par la monarchie que par la RĂ©publique ?

J’ai cherchĂ© en vain la conscience des hommes et femmes des SociĂ©tĂ©s religieuses traditionnelles (Bwiti, Mwiri, NdjĂšgo, Maboundi, NdjĂšmbĂš, NiĂšmbĂš, Moughoulou, Mboumba etc.). J’ai tellement espĂ©rĂ© entendre une voix forte et dĂ©terminĂ©e venant de l’une d’entre elles qui aurait pu rassurer les Gabonais dĂ©sespĂ©rĂ©s et endeuillĂ©s par cette barbarie , sans nom, totalement Ă©trangĂšre Ă  nos mƓurs et Ă  nos sociĂ©tĂ©s anciennes. Face Ă  l’absence de hiĂ©rarchisation et surtout de leadership incontestĂ© qui apparaissent comme un handicap rĂ©dhibitoire, je reste, tout de mĂȘme, persuadĂ© qu’elles joueront leur partition dans le cadre du sauvetage du Gabon Ă©ternel.

J’ai cherchĂ© en vain la conscience des hommes de Droit et des Magistrats face Ă  ce dĂ©ni de justice perpĂ©trĂ© par la Cour constitutionnelle. J’ai attendu la rĂ©action des hommes et femmes qui comptent dans ces mĂ©tiers de la loi
 Je n’ai entendu que leur silence gĂȘnĂ©. Comment pouvaient-ils refuser de voir l’indĂ©cente arnaque Ă  la loi utilisĂ©e par belle-maman Marie Madeleine Mborantsouo (sous les Conseils du candidat Ali Bongo Ondimba largement battu dans les urnes, ses complices) pour retirer Ă  Jean Ping le bĂ©nĂ©fice de toutes les voix qu’il avait obtenu dans 21 bureaux du Centre de vote Martine Oulabou (drĂŽle de symbole !!!) Ă  Libreville, sans qu’elle n’envisage de recommencer le vote dans ces bureaux comme le prescrit la loi ? Voici d’ailleurs ce que dit l’article 127 (loi n°17/2007 du 29 novembre 2007 de cette loi Ă©lectorale : « en cas d’annulation de tout ou partie de des Ă©lections, le collĂšge Ă©lectoral est convoquĂ© dans un dĂ©lai de deux Ă  quatre mois Ă  compter de la date de dĂ©cision d’annulation ». Difficile d’écrire plus clair que ça. J’ai attendu qu’un groupe de juriste indĂ©pendants se saisissent de cet incroyable affaire d’annulation de 21 bureaux de vote tous trĂšs favorable Ă  Jean Ping pour Ă©clairer les Gabonais et le monde entier sur ce viol de la loi. Face Ă  leur silence, j’ai dĂ©finitivement compris que la loi, mĂȘme lorsqu’elle dit le contraire de ce que la Cour constitutionnelle a dĂ©cidĂ© de faire, est, malgrĂ© tout, utilisĂ©e comme un bouclier de protection des intĂ©rĂȘts colossaux des puissants du moment.

J’ai cherchĂ© en vain la conscience de la communautĂ© internationale qui a « lourdement » poussĂ© Jean Ping Ă  aller s’enfermer dans ce piĂšge fatal de la Tour de Pise (Cour constitutionnelle) dont les Gabonais, avertis ou pas, savaient qu’elle lisait tout
sauf le Droit. AprĂšs cette Ă©niĂšme arnaque Ă  la loi de belle-maman Marie Madeleine Mborantsouo au profit de son fils, j’ai attendu une rĂ©action ferme et dĂ©terminĂ©e de la CommunautĂ© Internationale. Finalement, celle-ci n’est venue que des Observateurs de l’Union EuropĂ©enne qui ont, dans un Rapport trĂšs dĂ©taillĂ© de l’organisation de l’élection prĂ©sidentielle au Gabon, dĂ©montrĂ© la fraude instrumentĂ©e par RenĂ© Aboghe Ella, le PrĂ©sident (pour le malheur du Gabon Ă©ternel) de la CENAP en faveur du Candidat PDG Ă©mergent et l’absence de sincĂ©ritĂ© du rendu de la discrĂ©ditĂ©e Cour constitutionnelle de Marie Madeleine Mborantsouo. J’ai compris que sur l’autel d’une indĂ©cente rĂ©al politique, la CommunautĂ© Internationale, dĂšs le moment oĂč elle avait pris acte de cette Ă©lection copieusement volĂ©e par le candidat PDG Ă©mergent, avait automatiquement choisi d’abandonner le peuple gabonais Ă  son triste sort. Obligeant ainsi ce dernier Ă  un face Ă  face dĂ©sĂ©quilibrĂ© avec les bourreaux de ses enfants tombĂ©s le 1er septembre 2016. EcƓurĂ© par ce cynisme, sans Ă©gal, de la CommunautĂ© Internationale, j’ai priĂ© pour que le sort du Gabon Ă©ternel soit remis entre les mains de Dieu et des ancĂȘtres de ce pays bĂ©ni pour qu’ils nous viennent en aide et nous sortent de cet enfer.

Aussi loin que puisse remonter ma mĂ©moire, dans le passĂ© du Gabon post ConfĂ©rence Nationale, j’ai retrouvĂ© une conscience morale qui peut illuminer notre pays et sur laquelle les jeunes gĂ©nĂ©rations peuvent s’appuyer. Pour l’orgueil un tantinet dĂ©placĂ© des hommes que nous sommes, c’est bien heureusement une Femme extraordinaire qui mĂ©rite d’ĂȘtre distinguĂ©e. Ce bout de femme frĂȘle et dĂ©terminĂ©e Ă  pour prĂ©nom et nom : Pauline Gningone. Cette ancienne Gouverneur de la Province de l’Estuaire avait catĂ©goriquement refusĂ© de cautionner la fraude orchestrĂ©e par, son patron hiĂ©rarchique, Antoine de Padoue Mboumbou Miyakou, (Ministre de l’IntĂ©rieur) lors de l’élection prĂ©sidentielle de 1993 dans laquelle le PĂšre Paul Mba Abessole Ă©tait en train de laminer dans les urnes Omar Bongo Ondimba, le PrĂ©sident de la rĂ©publique sortant. Pour ĂȘtre en harmonie avec sa conscience, cette dame avait prĂ©fĂ©rĂ© sacrifier les honneurs liĂ©s Ă  sa charge administrative plutĂŽt que de ruser avec sa morale ou son Ă©thique. Quelle leçon pour les hommes !!! Cette petite dame frĂȘle mais trĂšs grande de fiertĂ© est restĂ©e digne et respectable dans sa traversĂ©e du dĂ©sert qui dure depuis vingt-trois (23) ans
je dis bien
.depuis vingt-trois (23) ans. D’elle, nous n’avons entendu ni plainte concernant sa situation ni volontĂ© de rĂ©intĂ©grer un systĂšme qu’elle avait si bruyamment dĂ©noncĂ© alors que la personne pour laquelle elle rĂ©clamait la vĂ©ritĂ© des urnes avait, peu aprĂšs, rejoint le camp des fraudeurs avec armes, bagages et sans doute avec une grande partie de sa conscience aussi
7 J’attends des autoritĂ©s de la 2Ăšme RĂ©publique Ă  venir qu’elles honorent cette trĂšs grande dame de conviction et de courage qui restera pour nous et pour les jeunes gĂ©nĂ©rations une des trĂšs rares Ă©toiles qui a, dans notre pays oĂč les lĂąches forment des lĂ©gions romaines, scintillĂ© et illuminĂ© ce bout de ciel obscurci par nos consciences endormies. Je prie pour que Dieu et les ancĂȘtres du Gabon Ă©ternel la gardent encore longtemps auprĂšs de nous et lui permettent de vivre la premiĂšre alternance par les urnes dans notre pays. Cette alternance par les urnes pour laquelle elle s’est tant battue au point de tout perdre
 Pour terminer ce propos, j’ai envie de lui dire ce que plusieurs centaines de milliers de Gabonais anonymes de la Diaspora et ceux vivants au Gabon, comme moi, auraient aimĂ© lui dire s’ils la rencontraient : Merci Ă  vous, Madame Pauline Gningone, d’avoir ramenĂ©, en 1993, le courage qui avait disparu dans notre pays. Nous mesurons aujourd’hui, plus qu’hier, votre solitude face Ă  ce chantier titanesque qu’était et qu’est toujours restĂ© le combat pour la vĂ©ritĂ© des urnes. Madame Pauline Gningone, vous pouvez ĂȘtre fier de vous, vos enfants peuvent ĂȘtre fiers de vous, nous aussi, nous pouvons ĂȘtre fiers de vous, le peuple gabonais peut ĂȘtre fier de vous car vous avez fait, dans une pĂ©riode trĂšs difficile, votre part de travail, il revient dĂ©sormais Ă  notre gĂ©nĂ©ration et Ă  celle de nos enfants (que nous soyons hommes et femmes de lois, de lettres, de foi, de sociĂ©tĂ©s humanistes, de sociĂ©tĂ©s religieuses traditionnelles, des corps de dĂ©fense), de prendre le relais
à condition que nos consciences endormies depuis trop longtemps rencontrent la vĂŽtre pour qu’elles se rĂ©veillent


*LĂ©opold Codjo Rawambia (Enseignant-chercheur au DĂ©partement d’Histoire et ArchĂ©ologie de l’UniversitĂ© Omar Bongo.
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YOU HAVE ALREADY ACCEPTED EVERTHING FROM ALI BONGO, WHAT DO YOU HAVE LEFT TO NEGOCIATE? VOUS AVEZ DÉJÀ TOUT ACCEPTÉ D’ALI BONGO, QUE VOUS RESTE-T-IL À NÉGOCIER ?

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English version

The comedians of Gabonese politics are funny. While they are naked, they still claim to have a sex-cover protecting their little game.

Here we have people who have all agreed to go to the bowl with Ali Bongo, in entering by proxy in his government, who now come to tell us to go to the negotiations with our tormentors. No, but are they ok in the head?

When one accepts to be part of the regime, before any negotiation is officially open, it means that they already accept Ali Bongo without having to negotiate. For them to come and propose to us to go to hypothetical negotiations, while already having been appointed ministers, is simply making fun of us. Dear compatriots who accepted the hand outstretched by the genocidaire of the Gabonese people, go quietly eat your money and leave us in peace because we will not give up. And do not pretend that you made this begging move, to help the victims’ families; this is the worst lies.

You need money and honor, honestly assume your instincts and do not take us for idiots!

2016 will not be 2009. We remain mobilized!





Version française

Les comediaens de la politique Gabonaise sont marrants. Alors qu’ils sont nus, ils prĂ©tendent encore avoir des cache-sexes protĂ©geant leur petit jeu.

Voici que des gens qui ont dĂ©jĂ  tous acceptĂ©s d’aller Ă  la gamelle chez Ali Bongo, en rentrant par procuration dans son gouvernement, viennent nous dire qu’il faut aller Ă  la nĂ©gociation avec nos bourreaux. Non mais, ça va la tĂȘte ?

Quand on accepte de faire partie du rĂ©gime, avant que toute nĂ©gociation ne soit officiellement ouverte, c’est qu’on accepte dĂ©jĂ  Ali Bongo sans avoir besoin de nĂ©gocier. Venir nous proposer d’aller Ă  d’hypothĂ©tiques nĂ©gociations, aprĂšs avoir dĂ©jĂ  Ă©tĂ© nommĂ©s ministres, est simplement se foutre de notre gueule. Chers compatriotes ayant acceptĂ©s la main tendu par le gĂ©nocidaire des Gabonais, allez tranquillement manger votre argent et foutez nous la paix car nous ne lĂącherons rien. Surtout ne prĂ©tendez pas que vous faite cette mendicitĂ© pour aider les familles des victimes, c’est le pire des mensonges.

Vous avez besoin d’argent et d’honneur, assumez honnĂȘtement vos pulsions et ne nous prenez pas pour des cons !

2016 ne sera pas 2009. Nous restons mobilisés !
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HERE IS THE MAN WE ARE TOLD WE MUST NEGOCIATE WITH! VOICI L’HOMME AVEC LEQUEL ON NOUS DIT QU’IL FAILLE NEGOCIER !

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English version

Gabon is a republic and in a republic, the head of state does not confuse a formal hearing and a reception in their private quarters.

Here Ali Bongo, after killing several young Gabonese, is allowing his adopted son, just a teenager, to attend a public hearing in the presidency, as if he has something to contribute to the discussions. Here is the person whose so called outstretched hand stained with blood, people like Ndemezo'Obiang and Mike Jocktane ask us to accept. How can they mock the Gabonese people to such an extend?



Version française

Le Gabon est une rĂ©publique et dans une rĂ©publique, un chef d’Etat ne confond pas une audience officielle et une rĂ©ception dans ses quartiers privĂ©s.

Voici Ali Bongo qui aprĂšs avoir tuĂ© plusieurs adolescents Gabonais, se permet de faire assister son fils adoptif, tout aussi adolescent, Ă  une audience publique Ă  la prĂ©sidence, comme s’il avait quelque chose Ă  contribuer dans les dĂ©bats. Voici la personne dont la fameuse main tendue maculĂ©e de sang, des gens comme Ndemezo’Obiang et Mike Jocktane nous demandent d’accepter. Comment peut-on autant se moquer se moquer des Gabonais ?
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NANTES CONFERENCE: SÉRAPHIN MOUNDOUNGA. CONFÉRENCE DE NANTES : SÉRAPHIN MOUNDOUNGA

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NANTES CONFERENCE: LAURENCE NDONG. CONFÉRENCE DE NANTES : LAURENCE NDONG

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THIS IS DIFFERENT FROM BASILE MVÉ-ENGONE. VOICI QUI EST DIFFÉRENT DE BASILE MVÉ-ENGONE

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LETTER TO CAF AND TO FIFA. LETTRE À LA CAF ET À LA FIFA

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THE AMERICAN DAILY "THE WASHINGTON POST" USES THE RECENT ELECTION IN GABON TO EXPLAIN TO DONALD TRUMP WHAT IS A RIGGED ELECTION! LE QUOTIDIEN AMÉRICAIN « THE WASHINGTON POST » SE SERT DE LA RÉCENTE ÉLECTION AU GABON POUR EXPLIQUER À DONALD TRUMP CE QU’EST UNE ÉLECTION TRUQUÉE !

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THE MESSAGE OF THE MYENE COMMUNITY OF THE 22 OCTOBER 2016! LE MESSAGE DE LA COMMUNAUTÉ MYENE DU 22 OCTOBRE 2016

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THE GABONESE DIASPORA ALWAYS IN PLACE BATTLING IN PARIS! LA DIASPORA GABONAISE TOUJOURS EN PLACE AU COMBAT À PARIS

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ANOTHER GABONESE JOURNALIST HAS TO LEAVE THE COUNTRY UNDER THREAT. UN AUTRE JOURNALISTE GABONAIS EST CONTRAINT DE QUITTER LE PAYS SOUS LA MENACE

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LAURENCE NDONG ON TV5. LAURENCE NDONG SUR TV5

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THE GABONESE DIASPORA IS PERCUSSING WITH ITS MOBILIZATION IN PARIS. LA DIASPORA GABONAISE PERCUTE DE MOBILISATION À PARIS

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SPEECH BY JEAN PING AT HIS HQ ON 22 OCTOBER 2016. ALLOCUTION DE JEAN PING À SON QG LE 22 OCTOBRE 2016

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THE UNION NATIONALE PARTY REJECTS THE DUPLICITOUS DIALOGUE OF ALI BONGO. LE PARTI UNION NATIONALE REJETTE LE DIALOGUE DE DUPES D’ALI BONGO

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THE RESILIENCE OF THE GABONESE IRRITATES ALI BONGO AT THE HIGHEST POINT. LA RÉSILIENCE DE LA DIASPORA GABONAISE IRRITE ALI BONGO AU PLUS HAUT POINT

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Photo Eyogo-Edzang


English version

From a Paris journalistic source, the public relation firms Ali Bongo has hired to help to rebuild his reputation, have already given him an initial diagnosis: as long as the Gabonese diaspora will be on the ground challenging and effectively contesting his rule, he will have the biggest problems in the world to appear as the legitimate Head of State of Gabon.

To destroy the dynamics of this diaspora, Ali Bongo has tried everything:

March to his glory: failure because the Gabonese did not participated in it and this was counter-productive as having proved that he was actually very unpopular. The agents of Ali Bongo had to recruit Algerians vendors encountered in the Trocadero vicinity, to come claim that they were Gabonese: the farce.

Slander and denunciation: failure since Ali Bongo, lacking inspiration, thought that by ordering to a few infiltrators to attempt to create personal conflicts within the diaspora, there would be fragmentation of energy in the diaspora . But again, despite some attempted conflicts fueled by the regime, the diaspora remains firmly united. Ali Bongo has not yet understood that this dynamic is not motivated by individuals, but by a widespread desire to see freedom in Gabon. This does not depend on this or that person, but on the conscience of all Gabonese.

Reduce Laurence Ndong media presence: failure because this lady remains clearly visible and his message even sharper and more convincing. Ali Bongo complains that French media offer a platform to Laurence Ndong; but is it her fault if folks like Serge Mikoto cannot fare well against her? Ali Bongo who cannot overcome Laurence Ndong by arguments, wants her to have less access to media; but he forgets that the Western media do not all function like GabonTV.

Dear readers, facing the always stronger Gabonese diaspora, Ali Bongo has no solution. As long as we don’t give up, 2016 will not be 2009!




Version française

De source journalistique sur la place de Paris, les cabinets de relation publique qu’Ali Bongo a engagĂ© pour lui refaire une rĂ©putation, lui ont dĂ©jĂ  donnĂ© un premier diagnostic : tant que la diaspora Gabonaise sera sur le terrain, Ă  le contester efficacement et efficientement, il aura les plus grands problĂšmes du monde Ă  apparaitre comme Ă©tant le Chef d’Etat lĂ©gitime du Gabon.

Pour détruire la dynamique de cette diaspora, Ali Bongo a tout essayé :

Marche Ă  sa gloire : Ă©chec car les Gabonais n’y ont pas participĂ© et cela a Ă©tĂ© contre-productif car ayant prouvĂ© qu’il Ă©tait en fait trĂšs impopulaire. Les agents d’Ali Bongo ont Ă©tĂ© jusqu’à recruter des vendeurs Ă  la sauvette AlgĂ©riens, rencontrĂ©s aux abords du TrocadĂ©ro, pour venir prĂ©tendre qu’ils soient Gabonais : la farce.

La calomnie et la dĂ©lation : Ă©chec car Ali Bongo, en manque d’inspiration, a pensĂ© qu’en ordonnant Ă  quelques infiltrĂ©s d’essayer de crĂ©er des conflits de personnes au sein de la diaspora, il y aurait Ă©miettement des Ă©nergies dans cette diaspora. Mais encore une fois, malgrĂ© quelques tentatives de conflits alimentĂ©s par le rĂ©gime, la diaspora reste solidement unie. Ali Bongo n’a pas encore compris que cette dynamique n’est pas motivĂ©e par des individus, mais par un souhait gĂ©nĂ©ralisĂ© de voir le Gabon libĂ©rĂ©. Cela ne dĂ©pend pas de telle ou telle personne, mais de la conscience de l’ensemble des Gabonais.

RĂ©duire la prĂ©sence mĂ©diatique de Laurence Ndong : Ă©chec, car cette dame reste bien visible et son message encore plus acĂ©rĂ© et convainquant. Ali Bongo se plaint des medias Français qui offrent une tribune Ă  Laurence Ndong ; mais est-ce la faute de cette derniĂšre, si les Serge Mikoto ne font pas le poids devant elle ? Ali Bongo ne pouvant pas vaincre Laurence Ndong par les arguments, souhaite qu’elle ait moins accĂšs aux media ; mais il oublie que les media occidentaux ne fonctionnent pas tous comme GabonTV.

Chers lecteurs, face à la diaspora Gabonaise toujours plus solide, Ali Bongo n’a pas de solution. Tant qu’on ne lñche rien, 2016 ne sera pas 2009 !
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IN FACT, ALI BONGO’S PROPOSAL DOES NOT RECEIVE ANY POPULAR ENDORSEMENT. EN FAIT, L’APPEL D’ALI BONGO NE REÇOIT PAS D’ADHÉSION POPULAIRE

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THOSE WHO WANT TO NEGOTIATE WITH ALI BONGO, HERE'S WHAT AUTHOR GENE SHARP WOULD TEL THEM. À CEUX QUI PARLENT DE NÉGOCIER AVEC ALI BONGO, VOICI CE QUE LEUR DIRAIT L’AUTEUR GENE SHARP

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English version

Gene Sharp is an American professor of political science who is the founder of the Albert Einstein Institution, which dedicated to advancing the study of nonviolent action against dictatorships.

To all of those who are advocating going blindly to negotiate with Ali Bongo, here is what Gene Sharp writes about dictators (these quotes are from the book: “from Dictatorship to Democracy”)

‱ “Dictators are not in the business of allowing elections that could remove them from their thrones.”

‱ “The first basic principle of â€Ș‎anti coup‬ defense is therefore to deny legitimacy to the putschists”

‱ “Whatever promises offered by dictators in any negotiated settlement, no one should ever forget that the dictators may promise anything to secure submission from their democratic opponents, and then brazenly violate those same agreements.”

‱ “Further, democratic negotiators, or foreign negotiation specialists accepted to assist in the negotiations, may in a single stroke provide the dictators with the domestic and international legitimacy that they had been previously denied because of their seizure of the state, human rights violations, and brutalities. Without that desperately needed legitimacy, the dictators cannot continue to rule indefinitely.”

‱ “There should be no romanticism that international public opinion or even international diplomatic and economic pressure can defeat a coup without determined and strong defense by the attacked society itself”

‱ “Resistance, not negotiations, is essential for change in conflicts where fundamental issues are at stake. In nearly all cases, resistance must continue to drive dictators out of power. Success is most often determined not by negotiating a settlement but through the wise use of the most appropriate and powerful means of resistance available. It is our contention, to be explored later in more detail, that political defiance, or nonviolent struggle, is the most powerful means available to those struggling for freedom.”

‱ “As Charles Stewart Parnell called out during the Irish rent strike campaign in 1879 and 1880:
It is no use relying on the Government . . . . You must only rely upon your own determination . . . . Help yourselves by standing together . . . strengthen those amongst yourselves who are weak . . . , band yourselves together, organize yourselves . . . and you must win . . .
When you have made this question ripe for settlement, then and not till then will it be settled.”

‱ “The foreign states may become actively involved for positive purposes only if and when the internal resistance movement has already begun shaking the dictatorship, having thereby focused international attention on the brutal nature of the regime.”




Version française

Gene Sharp est un professeur Américain de science politique qui est le fondateur de l'Albert Einstein Institution, qui est consacrée à l'avancement de l'étude de l'action non-violente contre les dictatures.

Pour tous ceux qui préconisent d'aller aveuglément négocier avec Ali Bongo, voici ce que Gene Sharp écrit au sujet des dictateurs (ces citations sont tirées de l'ouvrage: « De la dictature à la démocratie »)

‱ Les dictateurs ne vont pas se permettre d’organiser des Ă©lections qui pourraient les chasser de leur trĂŽne.

‱ Le premier principe de la dĂ©fense anti-coup d’État est donc de refuser aux dictateurs toute lĂ©gitimitĂ©.

‱ Toute nĂ©gociation entre un dictateur et ses opposants dĂ©mocratiques est vouĂ©e Ă  dĂ©boucher sur un marchĂ© de dupes : la vision « romantique » de dictateurs qui seraient prĂȘts Ă  faire des concessions majeures, et de nĂ©gociations menĂ©es en fonction d’arguments de droit et d’éthique (et non de pouvoir), est au mieux irrĂ©aliste : si un dictateur veut assouplir son rĂ©gime, il n’a pas besoin de nĂ©gocier pour le faire. Cette vision peut mĂȘme ĂȘtre dangereuse : les nĂ©gociations donnent au dictateur une lĂ©gitimitĂ©. La seule nĂ©gociation envisageable est celle permettant Ă  un dictateur en dĂ©route de fuir son pays en sĂ©curitĂ©.

‱ L’ouverture de nĂ©gociations alors que des questions fondamentales de libertĂ©s civiles sont en jeu peut n’ĂȘtre qu’une ruse du dictateur visant Ă  obtenir la paix ou la soumission des opposants alors que la violence de la dictature se perpĂ©tue. Dans ce type de conflit, la seule nĂ©gociation envisageable est celle qui se tient Ă  la fin d’une lutte dĂ©cisive, lorsque le dictateur est aux abois et qu’il cherche un couloir de sĂ©curitĂ© pour se rendre Ă  un aĂ©roport international.

‱ Plus encore, des dĂ©mocrates ou des spĂ©cialistes Ă©trangers participant aux nĂ©gociations peuvent, d’un seul coup, fournir au dictateur la lĂ©gitimitĂ© (intĂ©rieure ou internationale) qui lui Ă©tait refusĂ©e du fait de sa position monopolistique dans l’État, de ses violations des Droits de l’Homme et de sa brutalitĂ©. Sans cette lĂ©gitimitĂ© dĂ©sespĂ©rĂ©ment nĂ©cessaire, les dictateurs ne peuvent pas continuer Ă  rĂ©gner indĂ©finiment. Les acteurs de la paix ne doivent pas la leur fournir.

‱ Souvent considĂ©rĂ©es comme solidement ancrĂ©es et invincibles, certaines de ces dictatures se sont rĂ©vĂ©lĂ©es incapables de rĂ©sister Ă  une dĂ©fiance sociale, politique et Ă©conomique concertĂ©e par le peuple.

‱ C’est la rĂ©sistance et non pas la nĂ©gociation qui compte dans les conflits dont les enjeux sont fondamentaux. Dans presque tous les cas, la rĂ©sistance doit continuer pour chasser les dictateurs du pouvoir. Le succĂšs est le plus souvent dĂ©terminĂ© non pas par un accord, mais par l’usage des moyens de rĂ©sistance les plus appropriĂ©s et les plus puissants disponibles.

‱ Comme professait Charles Stewart Parnell en 1879 et 1880, lors de la grĂšve des loyers en Irlande : « Il est inutile de compter sur le gouvernement
vous ne devez compter que sur votre propre dĂ©termination
 Aidez-vous en vous soutenant les uns les autres
 fortifiez ceux qui, parmi vous, sont faibles
 unissez-vous, organisez-vous
 et vous gagnerez


‱ Les puissances Ă©trangĂšres s’investissent parfois de maniĂšre positive pour le peuple opprimĂ©, mais seulement si le mouvement intĂ©rieur de rĂ©sistance a dĂ©jĂ  Ă©branlĂ© la dictature au point d’attirer l’attention internationale sur la nature brutale du rĂ©gime.
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