English Version
René-Rendembino Coniquet has passed away, at the age of 82; after a long career at the highest level of the State, he retired with his reputation intact and the respect of most Gabonese. It must said that he belongs to that generation of great public servants, raised before the independence, to whom public service was not synonymous with a rapid enrichment and repulsive ostentation. Noticed by Léon Mba for his abilities, he quickly made his way into the Gabonese administration, serving in various provinces of the country before being assigned to the Secretariat General of the Presidency for a long time. During the one-party rule and under the multiparty system, the humble and republican attitude of René Rendembino-Coniquet, has always earned him the respect and consideration of all. He has never been involved in a scandal; we know of no pranks related to him, his offspring have always lived in harmony with other Gabonese.
It is from those great civil servants such as René-Rendembino Coniquet, Jean Marc Ekoh, and a few others still among us, that we must learn if we are to lay the foundations of a State and a country we could be proud of. Patriot to the end, René-Rendembino Coniquet was one of the first after 2009, to request that a dialogue takes place between Gabonese citizens; but the diehard ayatollahs in power did not listen, preferring to ask the Gabonese people to submit to them, instead of talking with them. His political opponents as his allies, all recognized his tact and statesmanship. In a country sliding towards monarchy, where the king's court is beset by flatterers and profiteers not knowing how to place themselves above partisan considerations, taking into account the interest of their country first; it must be noted the paucity of characters like René Rendembino-Coniquet in the contemporary political clientele of Gabon.
We know that he leaves with a clean conscience, proud of his accomplishments. This blog knows that he belongs to that class of "Great" Gabonese, and will remain so, ad infinitum.
May he rest in peace
Version Française
René Rendembino-Coniquet n'est plus, il vient de nous quitter à l’âge 82 ans, après une longue carrière au plus haut sommet de l’Etat, dont il s’est retiré avec sa réputation intact et le respect de la plupart des Gabonais. Il faut dire qu’il appartient à cette génération de grands commis de l’Etat, élevés avant les indépendances, pour qui le service public n’était pas synonyme d’un enrichissement fulgurant et d’un m’as-tu-vu repoussant. Remarqué par Léon Mba pour ses capacités, il ne tarda pas à faire son chemin dans l’administration Gabonaise, servant dans divers provinces du pays avant de se voir confier le Secrétariat General de la Présidence pendant longtemps. Dans le monopartisme et le multipartisme, l’attitude humble et républicaine de Monsieur René Rendembino-Coniquet, lui a toujours valu le respect et la considération de tous. Il n’a jamais été mêlé à un scandale ; on ne lui connait point de frasques, sa progéniture a toujours vécu en bonne intelligence avec les autres Gabonais.
Ce sont de ces grands commis de l’Etat tels que René Rendembino-Coniquet, Jean Marc Ekoh, et quelques autres encore parmi nous, que nous devons nous inspirer si nous voulons poser les jalons d’un Etat et d’un pays dont nous pourrions nous enorgueillir. Patriote jusqu’au bout, René Rendembino-Coniquet a été l’un des premiers après 2009, à demander qu’un dialogue ait lieu entre Gabonais; mais les ayatollahs jusqu’auboutistes du pouvoir ne l’ont pas écouté, préférant demander aux gabonais de se soumettre à eux, au lieu de discuter avec ces derniers. Ses adversaires de camp politique comme ses alliés, reconnaissaient tous son tact et son sens de l’État. Dans un pays glissant vers la monarchie, où la cour du roi est assaillie de flatteurs et de profiteurs ne sachant pas se placer au-dessus des considérations partisanes, en tenant compte de l’intérêt de leur pays en premier lieu ; force est de remarquer la rareté des personnages comme René Rendembino-Coniquet dans la clientèle politique contemporaine au Gabon.
Nous savons qu’il part la conscience tranquille, fier du devoir accompli. Ce blog sait qu’il appartenait à cette classe de « Grands » Gabonais, et le restera, ad vitam aeternam.
Paix à son âme