Le 2 décembre 1967, Albert-Bernard Bongo prête serment
At the end of 2016, after having massacred Gabonese citizens, Ali Bongo was sworn in
En fin 2016, après avoir massacré des Gabonais, Ali Bongo prête serment
English version
Between 1967 and 2017, five decades have passed. The age pyramid in Gabon for 2016, as compiled by United Nations agencies, indicates that in Gabon there are only 186,000 people over the age of 50. That is, if we consider that Gabon has 1.5 million inhabitants, only 12.4% of the population have experienced the pre-Bongo era.
Dear readers, 87.6% of the Gabonese population has never known anything else than the Bongos in power. It is serious and inadmissible. But whose fault is that? Shame on the Bongos to have enslaved us, or shame on us to have accepted this condition that they impose upon us?
Shame on the Bongo, or shame on us, for the number of martyrs who are spread along Gabon's political road since 1967?
Shame on the Bongo, or shame on us, for making Gabon a terrible failure while this country had everything to succeed?
Shame on the Bongo, or shame on us, for the situation of humiliation that the Gabonese live every day to the point where the hope for a better life has become a utopia?
Shame on the Bongo, or shame on us, for the situation of permanent difficulty which makes the Gabonese age before their time, and pushes the young ones into exile?
What do the Bongos want? More money ? More honors? More applause? More glory? So let the Bongos give us a price for us to buy back Gabon, which has become their property, and we will take up a collection so that they could have even more money, but will leave our land alone.
Why are the Bongos so keen to take our country to their grave? Why do they want to bury our nation with them? Why do they insist on pushing us to despair?
But shame to those Gabonese who accept the constant masquerades of the Bongos. Shame on those Gabonese who, where others are revolting to snatch freedom, still choose enslavement.
But the Gabonese patriots remain firm and do not give up. These patriots are tired of 50 years of Bongos. It is from this fatigue that the anger that will topple this regime will arise.
The Bongos are not the first to dream of political immortality on the backs of a country and its people. Like all other dictatorships, they will pay for it. They buy people today, but this cannot last forever.
The Bongos have turned Gabon into a corrupt, ruined, defeated, ridiculous, dead, and humiliated country. But the patriots will rebuild and rehabilitate it. It is a promise and it is an oath. This people that the Bongos want to destroy will survive them; because not all Gabonese are cowards and many are awoken.
The Bongos are like all tyrants, Africans or not. One day they will fall under our pressure. One day they will be driven out. To come today, with a domesticated army, servile and corrupt supporters, to invite us to a dialogue is an insult. We say no because those who will accept this invitation will be our shame.
But history tells us that no infamy has equaled eternity. We will wait our turn in dignity and firmness.
We will not give up !
Version française
Entre 1967 et 2017, cinq décennies se sont écoulées. La pyramide des âges au Gabon pour l’année 2016, telle que compilée par les organismes des Nations-Unis, indique qu’au Gabon il n’y ait que 186000 personnes âgées de plus de 50 ans. C'est-à-dire que si on considère que le Gabon ait 1,5 million d’habitants, seuls 12,4% de la population a connu la période pré-Bongo.
Chers lecteurs, 87,6% de la population Gabonaise n’a jamais connu que les Bongo au pouvoir. C’est grave et c’est inadmissible. Mais à qui la faute ? Honte aux Bongos de nous avoir réduit en esclavage, ou honte à nous d’avoir accepté cette condition qu’ils nous imposent ?
Honte aux Bongo, ou honte à nous, pour le nombre de martyrs qui parsèment le chemin politique du Gabon depuis 1967 ?
Honte aux Bongo, ou honte à nous, pour avoir fait du Gabon un patent échec alors que ce pays avait tout pour réussir ?
Honte aux Bongo, ou honte à nous, pour la situation d’humiliation que vivent les Gabonais au quotidien au point où l’espoir pour une vie meilleure soit devenue une utopie ?
Honte aux Bongo, ou honte à nous, pour la situation de difficulté permanente qui fait vieillir les Gabonais avant le temps, et pousse les plus jeunes à l’exil ?
Que veulent donc les Bongo ? Plus d’argent ? Plus d’honneurs? Plus d’applaudissements ? Plus de gloire ? Que les Bongo nous fixent donc un prix pour que nous leur rachetions le Gabon qui est devenu leur propriété, et nous cotiserons pour qu’ils aient encore plus d’argent, mais nous laissent notre terre.
Pourquoi les Bongo tiennent tant à emporter notre pays dans leur tombe ? Pourquoi veulent-ils enterrer notre nation avec eux ? Pourquoi tiennent-ils à nous pousser au désespoir?
Mais honte à ces Gabonais qui acceptent les continuelles mascarades des Bongo. Honte à ces Gabonais qui, là où les autres se révoltent pour arracher la liberté, choisissent encore l’asservissement.
Mais les patriotes Gabonais restent fermes et ne lâchent rien. Ces patriotes sont fatigués de 50 ans de Bongo. C’est de cette fatigue que naitra la colère qui emportera ce régime.
Les Bongo ne sont pas les premiers à rêver de l’immortalité politique sur le dos d’un pays et de son peuple. Comme toutes les autres dictatures, ils le paieront. Ils achètent les gens aujourd’hui, mais cela ne peut pas durer éternellement.
Les Bongo on fait du Gabon un pays corrompu, exsangue, défait, ridicule, mort, et humilié. Mais les patriotes le reconstruiront et le réhabiliteront. C’est une promesse et c’est un serment. Ce peuple que les Bongo veulent détruire, leur survivra ; car tous les Gabonais ne sont pas lâches et nombreux sont éveillés.
Les Bongo sont comme tous les tyrans, Africains ou pas. Un jour ils tomberont sous notre pression. Un jour ils seront chassés. Venir aujourd’hui, avec une armée domestiquée, des soutiens serviles et corrompus, nous inviter à un dialogue est une insulte. Nous disons non car ceux qui iront à cette invitation seront notre honte.
Mais l’histoire nous apprend qu’aucune infamie n’a égalé l’éternité. On attendra notre tour dans dignité et la fermeté.
On ne lâche rien !