POOR MAYS MOUISSI; HE IS THE DESIGNATED SCAPEGOAT! PAUVRE MAYS MOUISSI ; C’EST LUI LE BOUC ÉMISSAIRE DÉSIGNÉ!
AFTER THE TURKISH BOATS FOR ELECTRICITY, HERE ARE THE 1000 COWS FOR FOOD! APRÈS LES BATEAUX TURCS POUR L’ÉLECTRICITÉ, VOICI LES 1000 VACHES POUR L’ALIMENTATION!
English version
Gabon is a
fantastic country; Announcements are always made with a lot of publicity and
media coverage, but when the project dies its beautiful death, no one invites
the cameras to record the post-mortem.
A few months
ago, Brice-Clotaire Oligui-Nguema himself told us that he had found the
solution to the many power outages: Turkish boats that could be used as giant
generators. Yay, shouted the naïve; Goodbye power outages. Six months later, power
outages are more recurrent than ever, and Turkish boats have vanished.
Brice-Clotaire Oligui-Nguema has never spoken of Turkish boats again.
Today, we are
told that in 6 or 8 months, the Gabonese will start eating beef from these 1000
cows received today. This blog is very skeptical of these announcements. We
will wait to eat steaks made in Ndendé in August-September 2025.
Version française
Le Gabon est un pays fantastique ; les
annonces sont toujours faites a grand renfort de publicité et de couverture médiatique,
mais quand le projet meurt de sa belle mort, personne n’invite les camera pour
faire un post mortem.
Il y a quelques mois, Brice-Clotaire Oligui-Nguema
lui-même nous a dit qu’il avait trouvé la solution aux nombreux délestages :
des bateaux turcs pouvant servir de générateurs géants. Youpi ont crié les naïfs ;
adieu les délestages. Six mois après, les délestages sont plus récurrents que
jamais, et les bateaux turcs se sont volatilisés. Brice-Clotaire Oligui-Nguema
n’a plus jamais parle de bateaux turcs.
Voici qu’aujourd’hui, on nous dit que dans 6 ou 8
mois, les Gabonais vont commencer a manger de la viande de bœuf émanant de ces
1000 vaches reçues aujourd’hui. Ce blog est très sceptique devant ces annonces.
Nous allons attendre de manger les steaks made in Ndende en aout-septembre 2025.
MAYS MOUISSI TAKES STOCK; UNFORTUNATELY HE WAS NOT MINISTER OF TAX COLLECTION! MAYS MOUISSI FAIT SON BILAN ; MALHEUREUSEMENT IL N’ÉTAIT PAS MINISTRE DU RECOUVREMENT FISCAL!
English version
Since he arrived at the Gabonese Ministry of Economy, we have been
warning Mays Mouissi, in the posts of this blog, that the economy of a country
is not just about tax collection. He did not want to understand it because his
communication from start to finish was to declare every month that his services
were collecting ever-increasing amounts. But he never really talked about the Gabonese economy.
In his handover speech, Mays Mouissi once again dwelt on his record on
tax collection. As they say, he died with his ideas. The tax and customs
services were cited as having done a good job under his leadership, but his
field of competence should have extended to all sectors of the country's
economy, that is to say: the financial sector (banks), the budgetary sector
(the forecasting of state expenditures), the productive sector (companies and
the production of wealth) and finally the fiscal sector (the collection of
taxes and duties).
At the time of the assessment, we are entitled to ask ourselves the
question of what Mays Mouissi has done to really impact the financial sector in
Gabon. Have interest rates moved in Gabon? Has Gabonese's access to bank loans
changed? What about inflation? Have prices stabilized under Mays Mouissi? In
the industrial and value production sector, have we seen a stimulus? Are
companies healthier than before? At the same time, are these companies hiring
more Gabonese? Have the state's expenditures been reduced to the essentials and
not to frivolities? Let's not even talk about debt, because it is on this hill
that Mays Mouissi died. If Mays Mouissi really wants to make his assessment in
an honest way, we offer to him to provide his records on the following:
1.
Budget:
a)
Drafting of the Finance Act
b)
Budget implementation, execution and control
c)
Payment of public expenditure
2.
Taxation:
a)
Collection of government revenue (tax and
customs)
3.
Finance
:
a.
Internal and external financial balances
b.
Regulation and supervision of financial
institutions
c.
Control of public enterprises and establishments
and of any entity benefiting from financial assistance from the State or its
branches
d.
Audit of local authorities' finances
e.
Conducting audits of companies
4.
Prospective :
a.
Strategic directions of the country's economy in
light of contemporary challenges
b.
Structuring investments: Agriculture, Education,
Health, Infrastructure, Environment, Digital Technology, etc.
Mays Mouissi may not content himself to confine his record to taxation;
but if he paints a broader picture, we will better appreciate his time at the
Ministry of the Economy. The time for bluster is over; today we must look each
other in the eye and hold an open, inclusive and verifiable discourse. This is
how the real technocrats and statesmen/women are recognized.
Version française
Depuis qu’il était arrivé au
ministère de l’Economie du Gabon, nous ne cessions d’alerter Mays Mouissi, dans
les billets de ce blog, que l’économie d’un pays ne se résumait pas qu’au
recouvrement fiscal. Il n’a pas voulu le comprendre car sa communication du début
à la fin, a été de déclarer tous les mois que ses services recouvraient des
montant toujours à la hausse. Mais il ne parlait jamais vraiment de l’économie gabonaise.
Dans son discours de
passation de charges, Mays Mouissi s’est une nouvelle fois appesanti sur son
bilan quant au recouvrement fiscal. Comme disent les autres, il est donc mort
avec ses idées. Les services des impôts et des douanes ont été cites comme
ayant fait du bon travail sous son magistère, mais le champ de compétences qui était
le sien aurait dû s’étendre à tous les secteurs de l’économie du pays, c’est-à-dire :
le secteur financier (les banques), budgétaire (les prévisions des dépenses de
l’Etat), productif (les entreprises et la production des richesses) et enfin fiscal
(la collecte des taxes et impôts).
A l’heure du bilan, on est
en droit de nous poser la question de savoir ce qu’a fait Mays Mouissi pour réellement
impacter le secteur financier au Gabon. Les taux d’intérêts ont-ils bougé au
Gabon ? L’accès des Gabonais à l’emprunt bancaire a-t-il changé ? Que dire
de l’inflation ? Les prix ont-ils été stabilisés sous Mays Mouissi ? Dans
le secteur de l’industrie et de la production de valeurs, a-t-on assisté à un
stimulus ? Les entreprises sont-elles en meilleurs santé qu’auparavant ?
Concomitamment, ces entreprises embauchent-elles plus de Gabonais ? Le
train de vie de l’Etat a-t-il été réduit à l’essentiel et non aux frivolités ?
Ne parlons même pas de la dette, car c’est sur ce champ qu’est mort Mays
Mouissi. Si vraiment Mays Mouissi veut faire son bilan de manière honnête, nous
lui proposons la grille qui suit :
5.
Budget :
a)
Elaboration
de la loi de finances
b)
Mise
en œuvre, exécution et contrôle du budget
c)
Paiement
des dépenses publiques
6.
Fiscalité :
a)
Recouvrement
des recettes publiques (fiscales et douanières)
7.
Finance
:
a)
Equilibres
financiers internes et externes
b)
Réglementation
and contrôle des établissements financiers
c)
Contrôle
des entreprises et établissements publics et de toute entité bénéficiant d’un
concours financier de l’état ou de ses démembrements
d)
Contrôle
des finances des collectivités locales
e)
Réalisation
d’audits des entreprises
8.
Prospective :
a)
Orientations
stratégiques de l’économie du pays en fonction des défis contemporains
b)
Investissements
structurants : Agriculture, Education, Santé, infrastructure,
environnement, technologie numérique etc.
Que Mays Mouissi ne se
contente pas d’enfermer son bilan dans la fiscalité, mais qu’il nous brosse un
tableau plu large et nous apprécierons mieux son passage au ministère de l’Economie.
Le temps de l’esbrouffe est terminé ; aujourd’hui on doit se regarder dans
les yeux et tenir un discours ouvert, inclusif et vérifiable. C’est en cela qu’on
reconnaît les vrais technocrates et hommes/femmes d’Etat.
WHEN YOU GO TO DINNER WITH THE DEVIL, YOU HAVE TO MAKE SURE YOU HAVE A LONG SPOON! QUAND ON VA DÎNER AVEC LE DIABLE, ON DOIT S’ASSURER D’AVOIR UNE LONGUE CUILLÈRE!
English version
To dine with the devil, you need a very long spoon, reminds us an old
saying. Here, to dine with the devil is to accept to associate with what one
considers to be evil, it is to accept to adopt a behavior that goes against
one's own values. The long spoon, on the other hand, symbolizes the need to
stay as far away as possible from evil, because even when they are your friend,
the devil remains fearsomely dangerous; they can attack you at any moment.
Those who often forget this adage end up in the belly of the beast!
Version française
Pour dîner avec le diable,
il faut une très longue cuillère nous rappelle un vieux dicton. Ici, dîner avec le diable c’est accepter
de fréquenter ce que l’on estime être le mal, c’est accepter d’adopter un
comportement qui va à l’encontre de ses propres valeurs. La longue cuillère par
contre, symbolise la nécessité de se tenir le plus loin possible du mal, car même
quand il est votre ami, le diable reste redoutablement dangereux ; il peut
vous attaquer a tout instant. Ceux qui oublient souvent cet adage finissent
dans le ventre de la bête !
IN A DEMOCRACY, THERE ARE NO CALLS FOR CANDIDACY! EN DÉMOCRATIE, IL N’Y A PAS D’APPELS À CANDIDATURE!
English version
The presidential election is the heart of the political system in real
democracies. This election itself is preceded by a double selection. Candidates
are first nominated by their political party, according to internal party
procedures. For systems with two main parties such as the one in the United
States, the two candidates who emerge from the intra-party primaries face each
other for the presidency and the winner will be elected president of the United
States. In the French system, the selection of candidates by their party is
followed by a first round of the presidential election that serves as a
filtering and sifting of all candidates into two finalists for the second
round. At the end of this second round, the president is elected.
In the two cases that we describe above, at no time have you read that
there is an ostentatious mechanism of calls for candidacy by large marches
during which a candidate is implored to run. No, dear readers, this type of
folklore is only visible in our banana republics.
On Saturday, January 18, 2025, many Oliguists met in the streets of the
country to encourage Brice-Clotaire Oligui-Nguema to seek the presidency of the
republic. It is a well-known phenomenon in Gabon, since Bongo senior, during which
the crowd is subjected to a well-regulated political liturgy; taking turns on political
tribunes, at the microphone, to magnify the prowess of their champion, who is
invariably presented as the only candidate the country needs. This theatrical mobilization
of support for Brice-Clotaire Oligui-Nguema is an extension of what has always
been done since Bongo senior. In fact, dear readers, nothing has changed in
Gabon.
But reality remains that this mode of political expression is only a
pre-electoral mechanism allowing courtesans to publicly express their loyalty
to Brice-Clotaire Oligui-Nguema in the hope that when the time comes, he would
not forget them during the distribution of prebends.
Calls for candidacy are therefore childish rituals put together in a
hurry, on the eve of presidential elections. This mechanism serves as a
showcase for political traders who come to offer their visibility to
Brice-Clotaire Oligui-Nguema.
It's low, it's small, it's mediocre and it's ridiculous.
Version française
L'élection présidentielle
est le cœur du système politique dans les vraies démocraties. Cette élection
proprement dite est précédée d'une double sélection. Les candidats sont d'abord
désignés par leur parti politique, selon des modalités internes à ces partis. Pour
les systèmes à deux partis principaux, comme celui des états Unis, les deux
candidats qui émergent des primaires intra-partis, s’affrontent pour la présidentielle
et le vainqueur sera élu président des USA. Dans le système français, la sélection
des candidats par leur parti est suivie d’un premier tour de l’élection présidentielle
qui sert de filtrage et de tamisage de tous les candidats en deux finalistes
pour le second tour. Au bout de ce second tour, le président est élu.
Dans les deux cas de figures
que nous vous décrivons ci-haut, à aucun moment n’avez-vous lu qu’il y ait un ostentatoire
mécanisme d’appels à candidature par de grandes marches au cours desquelles on
implore à la criée, un candidat à se présenter. Non, chers lecteurs, ce type de
folklore n’est visible que dans nos républiques bananières.
Samedi 18 janvier 2025 de
nombreux Oliguistes se sont donnés rendez-vous dans les rues du pays pour inciter Brice-Clotaire Oligui-Nguema
à solliciter la présidence de la république. C’est
un phénomène bien connu au Gabon, depuis Bongo père, au cours duquel la foule est
soumise à une liturgie politique bien réglée ; des tribuns politiques se
relayant au micro pour magnifier les prouesses de leur champion, qui est
invariablement présenté comme le seul candidat dont le pays ait besoin. Cette
mobilisation de soutien théâtrale à Brice-Clotaire
Oligui-Nguema s’inscrit dans le prolongement de ce qui a
toujours été fait depuis Bongo père. En fait chers lecteurs, rien n’a changé au
Gabon.
Mais la réalité reste que ce
mode d’expression politique n’est qu’un mécanisme pré-électoral permettant aux
courtisans d’exprimer publiquement leur loyauté à Brice-Clotaire Oligui-Nguema en
espérant que le moment venu, ce dernier ne les oubliera pas lors de la
distribution de prébendes.
Les appels à candidature sont
donc de puérils rituels montés à la va vite, à la veille des scrutins
présidentiels. Ce mécanisme sert de vitrine aux commerçants politiques venant
offrir leur mise en visibilité à Brice-Clotaire Oligui-Nguema.
C’est bas, c’est petit, c’est médiocre et c’est ridicule.
THE 1000 COWS ARE IN NDENDE, BUT WHAT IS THE BUSINESS PLAN FOR THIS PROJECT? LES 1000 VACHES SONT À NDENDE, MAIS QUEL EST LE PLAN D’AFFAIRE DE CE PROJET ?
English version
The business plan is defined as a document describing and presenting a
project. It is the economic model of a project. It is a very important tool to
prove the feasibility, viability and profitability of a project. Do the
projects in Gabon have business plans?
We have seen 1000 cows arrive from Brazil; but despite the very
superficial explanations provided by Prime Minister Raymond Ndong-Sima, the
Gabonese people are still wondering what these cows will be used for? How will
they be profitable?
Rwanda is categorized as a low-income country by the World Bank and
ranks 160 out of 189 countries on the Human Development Index (World Bank,
2021; UNDP, 2021). Approximately 82% of the Rwandan population lives in rural
areas and 56.5% lives below $1.90 purchasing power parities per day (World
Bank, 2021).
According to the 2020-2021 Annual Report of the Rwandan Ministry of
Agriculture and Animal Resources (MINAGRI 2021), livestock contributed 3% to
the Gross Domestic Product (GDP). Rwanda’s GDP was 11 billion dollars in 2021;
3% of that is 330 million dollars. Livestock contributes to 330 millions
dollars in the Rwandan economy, that is 198 billion CFA francs.
In 2021, Rwanda’s livestock population was composed of 5.44 million
chickens, 2.84 million goats, 1.45 million cattle, 1.44 million pigs, 0.80
rabbits, and 0.60 million sheep. Following the 1994 genocide, the livestock
population in Rwanda was significantly reduced. The government initiated a
program to rebuild the livestock population, and the result is what is observable
today.
Dear readers, Rwanda had a
clear business plan, with precise objectives. The question is: does Gabon have
similar goals and a well-defined business plan? If yes, what is it?
Version française
Nous avons vu arriver 1000 vaches du Brésil ;
mais en dépit des explications très superficielles fournies par le Premier
Ministre Raymond Ndong-Sima, les Gabonais se demandent toujours à quoi serviront
ces vaches ? Comment seront-elles rentabilisées ?
Le Rwanda est classé comme
un pays à faible revenu par la Banque mondiale et se trouve au 160e rang sur
189 pays de l'indice de développement humain (Banque mondiale, 2021 ; PNUD,
2021). Environ 82 % de la population Rwandaise vit en zone rurale et 56,5 % vit
en dessous de 1,90 dollar par jour (Banque mondiale, 2021).
Selon le Rapport annuel
2020-2021 du ministère de l’Agriculture et des Ressources Animales du Rwanda
(MINAGRI 2021), l'élevage a contribué à hauteur de 3% au Produit Intérieur Brut
(PIB). Le PIB du Rwanda était de 11 milliards de dollars en 2021 ; 3 % de ce
montant revient à 330 millions de dollars. L'élevage contribue donc 330
millions de dollars dans l'économie rwandaise, soit 198 milliards de francs CFA,
par an.
En 2021, le cheptel du
Rwanda était composé de 5,44 millions de poulets, 2,84 millions de chèvres,
1,45 millions de bovins, 1,44 millions de porcs, 0,80 millions de lapins et 0,60
millions de moutons. Après le génocide de 1994, le cheptel du Rwanda a été considérablement
décimé. Le gouvernement avait ensuite lancé un programme pour reconstituer ce
cheptel, et le résultat est ce que l'on observe aujourd'hui.
En 2006, le gouvernement
rwandais a lancé le programme Girinka, une initiative qui fournissait une vache
à chaque famille pauvre pour qu'elle l'élève. Le soutien de services
vétérinaires et nutritionnels a été fourni par le gouvernement à ces familles.
Ces vaches produisaient du lait, que ces familles vendaient. Elles produiront
des veaux qui seront devenus la propriété de ces familles et les ont ainsi
enrichies. Les déchets de ces vaches étaient utilisés par ces familles comme
engrais pour le sol, ce qui augmentait le rendement de leurs plantations. En
fin de compte, ce programme de distribution de vaches a permis de réduire la
pauvreté au Rwanda et d'aider la production alimentaire du pays en augmentant
le nombre de vaches sans avoir à tout centraliser dans de grandes fermes.
Chers lecteurs, le Rwanda
avait un plan d'affaires clair, avec des objectifs précis. La question est la
suivante : le Gabon a-t-il des objectifs similaires et un plan d'affaires bien
défini ? Si oui, quel est-ce plan?
UNFORTUNATELY, WHEN WE LISTEN TO THE MEMBERS OF THE GOVERNMENT, WE ARE MORE WORRIED THAN REASSURED! MALHEUREUSEMENT, QUAND ON ÉCOUTE LES MEMBRES DU GOUVERNEMENT, ON EST PLUS INQUIET QUE RASSURÉ !
LUC BENGONO-NSI IS A NATIONAL TREASURE! LUC BENGONO-NSI EST UN TRÉSOR NATIONAL !
GABON IS A DISSONANT COUNTRY! LE GABON EST UN PAYS DISSONANT !
English version
What is dissonance? In science, that is to say in the academies,
dissonance is a lack of harmony between colors, principles or character traits.
But dissonance also exists in politics; in that it expresses a difference
between what politicians tell us and what we see with our eyes and hear with
our own ears.
·
On December 16, 2024, the heads of state of the
CEMAC countries met urgently in Yaoundé, Cameroon and in a press release,
announced that the economies of the states of the zone were in serious danger
of crisis; It was necessary to act as quickly as possible to avoid the worst.
• Back in Gabon, the
next day, that is to say on December 17, 2024, Mays Mouissi, then Minister of
Economy and Charles Mba the still Minister of Public Accounts, spent nearly an
hour on a set of Gabon Television, to tell us that the Yaoundé declaration did
not concern Gabon in any way, because our economy was doing very well and our indicators
were all green. In fact, they told us that what we were hearing from Yaoundé
was not the reality of the Gabonese economy.
• Then on January 13,
2025, the World Bank announced the suspension of its financial disbursements to
Gabon, because Gabon was unable to repay its debts within the deadlines
required by the deadlines.
·
On January 21, 2025, the African Development
Bank announced that it was also suspending its disbursements to Gabon because
of numerous arrears that had accumulated.
It was only following these statements from international financial
institutions that Mays Mouissi and Charles Mba half-heartedly admitted that
Gabon's ability to repay its debts suffered from liquidity problems. In fact, pitifully,
these ministers had to align themselves with the truth instead of continuing to
lie. The attempt of these ministers to put smoke and mirrors in front of us by
confusing us in dissonance, had just failed miserably; they could no longer
continue to tell us that our eyes and ears were lying to us and that Gabon was
doing wonderfully economically.
To save appearances, Brice-Clotaire Oligui-Nguema was forced to demote
Mays Mouissi and publish articles in the press explaining that he was
responsible for the debt payment problems.
Today, the oliguists have activated another area of dissonance; they no
longer say that the Gabonese economy is doing well, but rather accuse the World
Bank and the AfDB of holding a grudge against Gabon. They blame these
international institutions for having published these communiqués. In fact,
they wanted their lies never to be revealed. How sad!
Version française
Qu’est-ce que la dissonance ?
En science c’est-à-dire dans les académies, la dissonance est une absence
d’harmonie entre des couleurs, des principes ou des traits de caractère. Mais la
dissonance existe également en politique ; en ce sens qu’elle exprime une différence
entre ce que nous disent les politiciens et ce que nous voyons avec nos yeux et
entendons avec nos propres oreilles.
Des exemples de dissonance à la gabonaise sont légion :
·
De
retour au Gabon, le lendemain, c’est-à-dire le 17 décembre 2024, Mays Mouissi,
alors Ministre de l’Economie et Charles Mba le toujours ministre des Comptes Publics,
passèrent pendant près d’une heure sur un plateau de Gabon Télévision, pour
nous dire que la déclaration de Yaoundé ne concernait en rien le Gabon, car
notre économie se portait très bien et que nos voyants étaient tous au vert. En
fait ils nous disaient que ce que nous entendions de Yaoundé n’étaient pas la réalité
de l’économie gabonaise.
·
Puis
le 13 janvier 2025, la Banque Mondiale nous annonçait la suspension de ses décaissements
financiers envers le Gabon, parce que le Gabon n’arrivait pas rembourser ses
dettes dans les délais requis par les échéances.
·
Le 21
janvier 2025, à son tour, la Banque Africaine de Développement annonça qu’elle suspendait
aussi ses décaissements à l’endroits du Gabon à cause de nombreux arriérés s’étant
accumulés.
C’est seulement suites à ces
communiqués d’institutions financières internationales, que Mays Mouissi et Charles
Mba avoueront du bout des lèvres, que la capacité du Gabon à rembourser ses
dettes souffrait de problèmes de liquidité. En fait toute honte bue, ces
ministres ont dû s’aligner sur la vérité au lieu de continuer à mentir. La
tentative de ces ministres de nous mettre la poudre aux yeux en nous confondant
dans la dissonance venait lamentablement d’échouer ; ils ne pouvaient plus
continuer à nous dire que nos yeux et nos oreilles nous mentaient et que le
Gabon allait à merveille économiquement.
Pour sauver les apparences,
Brice-Clotaire Oligui-Nguema a été obligé de rétrograder Mays Mouissi et de
faire publier dans la presse des articles expliquant que ce dernier était responsable
des problèmes de paiement de la dette.
Aujourd’hui, les oliguistes
ont activé un autre pan de dissonance ; ils ne disent plus que l’économie
Gabonaise se porte bien, mais accusent plutôt la Banque Mondiale et la BAD d’en
vouloir au Gabon. Ils reprochent à ces institutions internationales d’avoir publié ces communiqués. En fait ils voulaient que leurs mensonges ne soient jamais révélés.
Comme c’est triste !
WE WARNED YOU, BRICE-CLOTAIRE OLIGUI-NGUEME IS IN A HURRY TO BE INDUCTED! NOUS VOUS AVIONS PRÉVENU, BRICE-CLOTAIRE OLIGUI-NGUEME EST PRESSÉ DE S’INTRONISER !
CANDIDATE BCON SURPRISES HIS POTENTIAL OPPONENTS! LE CANDIDAT BCON SURPREND SES POTENTIELS ADVERSAIRES !
BRICE-CLOTAIRE OLIGUI-NGUEMA'S CASTING ERROR! L’ERREUR DE CASTING DE BRICE-CLOTAIRE OLIGUI-NGUEMA !
SÉRAPHIN AKOURE-DAVAIN HAS BEEN APPOINTED FOR BRICE-CLOTAIRE OLIGUI-NGUEMA'S CAMPAIGN! SÉRAPHIN AKOURE-DAVAIN A ÉTÉ NOMMÉ POUR LA CAMPAGNE DE BRICE-CLOTAIRE OLIGUI-NGUEMA !
THE CANDIDACY OF BRICE-CLOTAIRE OLIGUI-NGUEMA, AS SEEN BY RFI! LA CANDIDATURE DE BRICE-CLOTAIRE OLIGUI-NGUEMA, VUE PAR RFI !
IN GABON, MILITARY RIGOR DICTATES THAT THEY APPOINT FIRST, THEN, IF THE SOCIAL NETWORKS REPORT AN ANOMALY, THEN THEY CHECK ! AU GABON, LA RIGUEUR MILITAIRE VEUT QU’ON NOMME D’ABORD, ENSUITE, SI LES RÉSEAUX SOCIAUX SIGNALENT UNE ANOMALIE, ON VÉRIFIE !
IT'S CLEAR, ALAIN-CLAUDE BILIE-BY-NZE WILL RUN! C’EST CLAIR, ALAIN-CLAUDE BILIE-BY-NZE SERA CANDIDAT!
LESS THAN A MONTH AGO, THEY SWORE TO US THAT GABON WAS DOING WELL ECONOMICALLY! IL Y A MOINS D’UN MOIS, ILS NOUS JURAIENT QUE LE GABON SE PORTAIT BIEN ÉCONOMIQUEMENT!
IN GABON, BEGGING IS ENCOURAGED AND MAINTAINED! AU GABON, ON ENCOURAGE ET ENTRETIENT LA MENDICITÉ!
EXPLANATIONS FROM FITCH RATING AGENCY! LES EXPLICATIONS DE L’AGENCE DE NOTATION FITCH!
English version
In recent months, Fitch and Moody's Rating agencies have lowered Gabon's
credit rating. These agencies they that they took this action due to Gabon’s increased
liquidity risks and its weakened fiscal position.
For Fitch specifically, in January 2025, they downgraded Gabon's
Long-Term Foreign-Currency (LT FC) Issuer Default Rating (IDR) from 'CCC+' to
'CCC'. The reason was that Gabon had increased
liquidity strain, including high external amortizations, limited regional debt
market access, and a lack of large official creditor financing.
·
High external amortization generally refers to a
situation where a significant portion of a country's debt repayments are
directed towards paying down principal borrowed from external sources (like
banks, bondholders, or other lenders).
·
Amortization is the gradual repayment of a debt
over time through regular installments. Each installment typically includes
both principal (the original amount borrowed) and interest.
·
External Amortization, however, specifically
focuses on the repayment of debt obtained from external sources (banks and
lenders), as opposed to internal country’s sources (like fiscal revenues).
·
High external amortization can put significant
pressure on a country's cash flow, as a large portion of its available funds
must be used to repay debt. This can limit a country's ability to invest in
growth, research and development, or other strategic initiatives.
·
Increased Financial Risk because if the country
faces unexpected financial challenges in the future (like a decline in revenue
or increased costs), high external amortization will increase its financial
risk. The country will struggle to meet its debt obligations, potentially
leading to default.
The downgrade of Gabon’s credit rating is making it more expensive for
the country to borrow money because the interest rates are prohibitively higher.
In summary, Gabon’s credit rating was downgraded because of poor public finance
management.
Dear readers, this is what neither the government, nor the public press
would explain to the Gabonese people.
Version française
Ces derniers mois, les
agences de notation Fitch et Moody's ont abaissé la note de crédit du Gabon.
Ces agences ont déclaré avoir pris cette mesure en raison des risques de
liquidité accrus du Gabon et de sa position budgétaire affaiblie.
Concernant Fitch en
particulier, en janvier 2025, elle a abaissé la note de défaut de l'émetteur
(IDR) à long terme en devise étrangère (LT FC) du Gabon de « CCC+ » à « CCC ». La
raison en était que le Gabon subissait des tensions accrues en matière de
liquidités, notamment des amortissements extérieurs élevés, un accès limité au
marché régional du credit et un manque de financement par les créanciers
publics importants.
1.
Un
amortissement externe élevé fait généralement référence à une situation où une
partie importante des remboursements de la dette d'un pays est destinée au
remboursement du principal emprunté à des sources externes (comme les banques,
les détenteurs d'obligations ou d'autres prêteurs).
2.
L'amortissement
est le remboursement progressif d'une dette au fil du temps par versements
réguliers. Chaque versement comprend généralement à la fois le capital (le
montant initial emprunté) et les intérêts.
3.
L'amortissement
externe, cependant, se concentre spécifiquement sur le remboursement de la
dette obtenue par des sources de financement externes (banques et prêteurs),
par opposition aux sources internes du pays (comme les recettes fiscales).
4.
Un
amortissement extérieur élevé peut exercer une pression importante sur les flux
de trésorerie d'un pays, car une grande partie de ses fonds disponibles doit
être utilisée pour rembourser sa dette. Cela peut limiter la capacité d'un pays
à investir dans la croissance, la recherche et le développement ou d'autres
initiatives stratégiques.
5.
Risque
financier accru, car si le pays est confronté à des défis financiers inattendus
à l'avenir (comme une baisse des revenus ou une augmentation des coûts), un
amortissement externe élevé augmentera son risque financier. Le pays aura du
mal à faire face à ses obligations en matière de dette, ce qui pourrait
conduire à un défaut de paiement.
La dégradation de la note de
crédit du Gabon rend plus coûteux ses emprunts d'argent car les taux d'intérêt
sont prohibitifs. En résumé, la note de crédit du Gabon a été dégradée en
raison d'une mauvaise gestion des finances publiques.
Chers lecteurs, c'est ce que
ni le gouvernement, ni la presse publique n'expliqueraient au peuple gabonais.